19 Cordoue ressuscite Margaret Watkins ! Une pionnière photo oubliée, à découvrir d'urgence. Un talent fou, une vie hors du commun... Courez-y !Watkins : L’éclat retrouvé d’une pionnière oubliée Dans le monde vibrant de la photographie, certaines figures, malgré leur génie, sombrent dans l’oubli. La 40e édition de la Biennale de Photographie de Cordoue a décidé de braquer les projecteurs sur l’une d’elles : Margaret Watkins. Son œuvre, longtemps éclipsée, renaît enfin, révélant une artiste en avance sur son temps. L’exposition "Black Light" à la Sala Vimcorsa est une plongée fascinante dans l’univers de cette Canadienne audacieuse. New York, années folles et avant-garde Imaginez New York dans les années 1920. Watkins y débarque, forte de son talent et de sa vision novatrice. Elle devient l’assistante d’Alice Boughton, une autre photographe de renom, et côtoie les figures de proue du monde artistique. Mais Watkins ne se contente pas de suivre les traces des autres. Elle ouvre son propre studio et se lance dans la photographie publicitaire. Ses compositions, d’une élégance rare, attirent l’attention des grandes agences. Elle jongle avec les lignes courbes, les espaces vides et pleins, créant un style unique, reconnaissable entre mille. Son travail oscille entre le pictorialisme, le modernisme et la nouvelle objectivité, témoignant de sa capacité à anticiper les tendances. L’Europe, un exil forcé En 1928, un tournant tragique. Watkins quitte New York pour l’Europe, afin de prendre soin de ses tantes. La Seconde Guerre mondiale éclate, la contraignant à mettre sa carrière entre parenthèses. Elle s’éteint en Écosse en 1969, laissant derrière elle une œuvre inachevée. Heureusement, avant de disparaître, elle confie à un voisin une boîte contenant ses photographies et négatifs. Un geste salvateur qui permettra, des années plus tard, de rendre justice à son talent. Un héritage précieux L’exposition "Black Light" est bien plus qu’une simple rétrospective. C’est un hommage vibrant à une femme qui a marqué l’histoire de la photographie, malgré les obstacles et les préjugés de son époque. Ses portraits, ses nus délicats, ses natures mortes publicitaires, ses paysages industriels… Autant de témoignages d’une sensibilité artistique hors du commun. Anne Morin, la commissaire de l’exposition, souligne que Watkins a contribué à forger l’histoire de la photographie, au même titre que Clarence H. White, Gertrude Käsebier ou Alfred Stieglitz. Pourtant, son nom est resté longtemps méconnu. Cette exposition est une occasion unique de découvrir ou redécouvrir son œuvre et de saluer son esprit d’avant-garde. FAQ : Margaret Watkins, l’essentiel à savoir Qui était Margaret Watkins ? Une photographe canadienne talentueuse, pionnière dans la photographie publicitaire et artistique. Son œuvre a été longtemps oubliée avant d’être redécouverte. Pourquoi son travail est-il important ? Elle a su anticiper les grandes révolutions esthétiques de son époque et a développé un style unique, reconnaissable entre mille. Où peut-on admirer son œuvre ? À la Sala Vimcorsa de Cordoue, dans le cadre de la 40e Biennale de Photographie. Quelles sont les particularités de son style ? Un mélange d’élégance, d’équilibre et d’audace, avec une maîtrise parfaite des lignes courbes et des contrastes. Pourquoi a-t-elle été oubliée ? Pour des raisons personnelles et à cause des préjugés sexistes de son époque. La redécouverte de Margaret Watkins est un événement majeur pour le monde de la photographie. Son œuvre, d’une beauté intemporelle, mérite d’être célébrée et transmise aux générations futures. La Biennale de Photographie de Cordoue a eu le mérite de sortir cette artiste de l’ombre et de lui offrir la reconnaissance qu’elle mérite. Une belle leçon d’histoire et d’humilité. Vous pourriez être interessé par Festivals et fonds d’investissement : un regard critique depuis Cordoue 17 mai 2025 Córdoba : de la alfombra roja des Goya à la scène, une ville qui se distingue 11 février 2024 Pour en savoir plus sur la Biennale de Photographie de Cordoue, vous pouvez consulter le site de l’événement. Vous pouvez également approfondir vos connaissances sur l’histoire de la photographie des femmes en consultant les ressources disponibles auprès d’organisations comme Women in Photography. Media: Diario Córdoba – Una persona observa una de las imágenes de Margaret Watkins expuestas en ‘Black light’. / Víctor Castro Source: Diario Córdoba – La 40 Bienal de Fotografía rescata la obra de Margaret Watkins, una pionera condenada al olvido ArtistePhotographie 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Córdoba photo : 40 ans, faut-il craquer ? entrée suivante Adieu Córdoba : Paloma, l’éternelle légende ! 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