16 Mon dernier coup de cœur à Cordoue : une exposition magique où peinture et poésie se rencontrent et se répondent. C'est beau, c'est profond. Ne la manquez pas !Bonjour chers amis passionnés de culture andalouse ! Votre journaliste française préférée à Cordoue a un nouveau coup de cœur à partager. En tant que résidente depuis des années, je pense avoir vu passer pas mal d’événements culturels ici, mais certains parviennent encore à me surprendre par leur originalité et leur capacité à toucher juste. L’exposition dont je veux vous parler aujourd’hui est de celles-là. Elle se niche dans l’un des lieux les plus emblématiques et photogéniques de la ville, et propose un dialogue fascinant entre deux arts que j’affectionne particulièrement. Croyez-moi, c’est une pépite qui mérite absolument le détour si vous êtes de passage à Cordoue en ce moment, ou même si vous y habitez. Le Patio Barroco : Un Écrin d’Exception Commençons par le lieu. Le Patio Barroco de la Diputación de Cordoue, au cœur du Palacio de la Merced, n’est pas juste un espace d’exposition ; c’est une œuvre d’art en soi. Chaque fois que j’y mets les pieds, je suis émerveillée par sa grandeur discrète, ses arcades élégantes, le murmure apaisant de sa fontaine centrale et, bien sûr, la lumière si particulière qui filtre à travers les palmiers. C’est un patio à l’architecture typiquement andalouse, imprégné d’histoire, qui offre une atmosphère de sérénité et d’inspiration. Il n’y a pas de meilleur endroit pour accueillir une exposition qui cherche à créer des ponts, à tisser des liens. Exposer de l’art et de la littérature ici, c’est comme les inviter à une conversation intime dans un salon magnifique et chargé de mémoire. La beauté du lieu ne se contente pas d’être un simple décor ; elle interagit avec les œuvres, ajoutant une dimension supplémentaire à l’expérience du visiteur. C’est quelque chose que les photos peinent à capturer, il faut le vivre, sentir l’air frais sous les voûtes, entendre le doux bruit de l’eau, et laisser ses sens s’ouvrir avant même de regarder la première œuvre. Quand la Peinture Dialogue avec la Poésie Le concept central de cette exposition est la fusion, le dialogue entre la peinture et la poésie. Sur les murs du patio, des toiles côtoient des textes, chacun répondant à l’autre, s’inspirant mutuellement. Ce n’est pas une simple juxtaposition, mais une véritable conversation. Une peinture peut illustrer un poème, un poème peut être né de l’émotion suscitée par une œuvre visuelle. C’est un exercice fascinant qui pousse le visiteur à regarder différemment, à lire avec ses yeux et à voir avec son cœur. En me promenant, j’ai aimé m’arrêter devant une toile abstraite, puis lire le poème associé. Parfois, la connexion était évidente, d’autres fois, elle demandait un effort d’interprétation, une exploration personnelle. Cela rend la visite très active et enrichissante. C’est une approche qui rappelle que l’art, sous toutes ses formes, cherche à exprimer l’inexprimable, à capter l’essence des émotions et des idées. Voir ces deux disciplines, souvent perçues comme distinctes, se tendre la main est profondément inspirant et témoigne de la richesse infinie de la création humaine. L’Union au Cœur de cREA : Plus qu’une Exposition Cette exposition est l’œuvre de l’association cREA, un collectif qui porte en lui une belle ambition : celle de l’union culturelle. Avec 1200 membres, ils rassemblent des passionnés et des créateurs de divers horizons artistiques – peinture, sculpture, littérature – et géographiques, notamment d’Andalousie, mais aussi de Catalogne et de Madrid. Cette dimension d’union est palpable dans l’exposition. On y sent le désir de faire tomber les barrières, qu’elles soient disciplinaires ou régionales. C’est particulièrement intéressant de voir comment des sensibilités artistiques issues de l’effervescence culturelle catalane peuvent résonner avec celles, souvent plus ancrées dans la tradition et la nature, de l’Andalousie. Cette rencontre crée une dynamique unique, un échange enrichissant qui prouve que la culture est un formidable vecteur de rapprochement. C’est un message puissant dans le contexte actuel, montrant que par l’art, on peut construire des ponts et célébrer nos diversités tout en trouvant un langage commun. L’initiative de cREA d’ouvrir de nouveaux espaces pour l’art andalou, comme ici à la Diputación, est également à saluer. Vous pourriez être interessé par Report de l’ouverture des cinémas en plein air au samedi en raison de la menace de pluie 28 juin 2024 La Diputación lance un appel à projets pour soutenir les activités culturelles d’importance 6 mai 2024 Mon Expérience Personnelle : Ce que j’y ai Trouvé Ma visite de cette exposition a été un moment de pause bienvenue dans le tumulte de la vie cordouane. J’ai particulièrement apprécié la façon dont chaque paire ‘tableau-poème’ formait une petite île de sens dans le vaste patio. Il y avait une série de marines, par exemple, où les couleurs vives des toiles entraient en résonance avec des vers évoquant le sel et le vent. J’ai aussi été touchée par des œuvres plus introspectives, où des portraits subtils étaient accompagnés de poèmes sur la mémoire ou le temps qui passe. C’est cette variété qui fait la force de l’exposition. On passe de l’émotion visuelle pure à la contemplation du mot, dans un mouvement constant qui stimule l’esprit et l’âme. L’atmosphère paisible du Patio Barroco se prête merveilleusement à cette déambulation contemplative. On peut s’asseoir sur un banc, relire un poème, observer les détails d’une peinture sans se sentir pressé. C’est une invitation à ralentir et à se laisser imprégner par la beauté et la réflexion. J’ai quitté l’exposition avec le sentiment d’avoir participé, à mon échelle, à ce dialogue entre les arts et les régions, enrichie par les perspectives croisées des artistes. Conseils Pratiques pour Votre Visite : Ne Manquez Rien ! Si mon enthousiasme vous a donné envie de découvrir cette belle initiative, voici quelques informations utiles. L’exposition est ouverte jusqu’au 11 mai 2024, ce qui vous laisse un peu de temps. Vous pouvez la visiter du lundi au vendredi, aux horaires suivants : de 10h à 14h et de 17h à 20h. L’entrée est généralement libre à la Diputación pour ce type d’événement, ce qui est une excellente nouvelle ! Prenez votre temps, ne vous précipitez pas. Laissez le lieu et les œuvres vous parler. Profitez de la quiétude du patio. C’est aussi l’occasion parfaite de découvrir le Palacio de la Merced si vous ne le connaissez pas encore. Et si vous êtes dans le coin, n’oubliez pas que cette ambiance particulière se retrouve aussi dans les célèbres patios fleuris de Cordoue, une autre merveille locale. Pour en savoir plus sur l’association cREA, vous pouvez consulter leur site web et découvrir leurs autres activités. FAQ : Vos Questions sur l’Exposition Est-ce que l’exposition est payante ? Non, l’accès à l’exposition dans le Patio Barroco de la Diputación est gratuit. Jusqu’à quand peut-on la visiter ? Elle est ouverte au public jusqu’au 11 mai 2024. Est-elle accessible aux personnes à mobilité réduite ? Le Patio Barroco est généralement accessible de plain-pied depuis l’entrée principale du Palacio de la Merced. Le personnel de la Diputación est également là pour aider si besoin. Combien de temps faut-il prévoir pour la visite ? Comptez entre 30 minutes et une heure, selon le temps que vous souhaitez passer à contempler les œuvres et lire les poèmes. J’espère que cette immersion dans l’art et la poésie cordouane vous a plu. N’hésitez pas à y faire un tour et à me dire ce que vous en avez pensé ! À bientôt pour de nouvelles découvertes. Media: Diario Córdoba – Marta Siles y Francisco Arroyo, en compañía de otros autores, recorrieron la exposición. / CÓRDOBA Exposition 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La Romería San Abundio : mon secret d’Hornachuelos entrée suivante Cordoue danse hors des sentiers battus : l’élan qui surprend A lire aussi Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025