Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 11 TL;DR🍇 Première Mostofiesta à Córdoba: le vin tout juste né à l’honneur🥂 Coupages personnalisés et accords malins pour révéler le mosto🎶 Ambiance marché, musique, tapas: la vendange se vit en villeTu savais que Córdoba lance sa première fête du mosto ? Ici, on célèbre le vin tout juste né, à la cool, avec coupages sur-mesure et accords malins. J’y ai repéré des pépites pour vivre la vendange autrement, sans chichi, et franchement… c’est la meilleure porte d’entrée pour comprendre l’âme montillana.Le tournant que tout le monde attendait Est-ce que tu savais que Córdoba allait enfin fêter son « premier vin » comme il se doit ? La I Mostofiesta arrive en ville, et pas n’importe où : sur la Terraza de las Palmeras du Mercado Victoria, samedi 13 septembre de 13h à 18h. Ce n’est pas une énième dégust’ guindée : on parle d’un hommage à la Campiña cordobesa, à ses lagars et à ce moment magique où le raisin devient vin. Lagar Los Raigones s’allie à La Bodega del Mercado pour mettre le mosto — le vin jeune, tout juste fermenté — au centre de la scène. Ce que j’adore ? L’esprit « marché vivant » : on goûte, on compare, on échange. On te sert des variétés distinctes, des coupages malins, et même des assemblages « à la carte » selon ton palais. Ajoute une bande-son conviviale, un soleil filtré par les palmiers, des assiettes à partager… et tu obtiens une alchimie qui sent bon la vendange. C’est pour cela que cette Mostofiesta pourrait devenir le nouveau rendez-vous incontournable de la rentrée cordobesa. Dans la section suivante, on décortique ce fameux mosto pour savoir quoi chercher dans le verre. Mosto 101: jeune, vif, et 100% Campiña cordobesa Le mosto à Córdoba, ce n’est pas seulement du « jus de raisin » : ici, on parle de vin jeune, fraîchement fermenté, vibrant et direct. Dans l’aire de Montilla‑Moriles (au sud de la ville), la star, c’est la Pedro Ximénez. Sur des sols calcaires et sous un ciel généreux, elle donne des jus aromatiques, parfois floraux et miellés, qui se tiennent sans forcément être fortifiés. Le mosto, lui, garde ce pep’s de début de saison : fruit blanc croquant, pointe d’herbes sèches, légère amertume rafraîchissante, et un degré souvent autour de 10‑12%. Pourquoi c’est captivant ? Parce qu’on goûte la vendange « en direct ». Les coupages proposés à la Mostofiesta te permettent de jouer avec l’équilibre : un peu plus de fraîcheur, une touche de rondeur, une finale plus saline… Tu construis ton profil. C’est la meilleure école du goût, loin des dogmes. Et si tu veux briller : demande les nuances entre un mosto plus « seco » et un autre « abocado » (tendre), puis compare leur comportement à table. Dans la prochaine section, je te donne mes astuces pour vivre l’événement comme un vrai cordobés. Vivre la Mostofiesta comme un cordobés: horaires, astuces, accords De 13h à 18h, la lumière andalouse chauffe: arrive tôt pour éviter la foule et ouvrir ton palais sur les premiers verres. Commence par goûter les mostos séparément avant de te lancer dans les coupages « maison ». Pose des questions simples et efficaces : « Plutôt sec et citronné ? » ou « Un peu plus de texture ? » — les équipes adorent personnaliser. Vous pourriez être interessé par Secrets des Patios de Córdoba : Au-delà des fleurs et traditions 5 mai 2025 Carnaval à Córdoba : Une Chirigota, une Vie et des Émotions 26 février 2025 Côté assiettes, pense accords locaux: Salmorejo bien frais: texture crémeuse, superbe avec un mosto sec et nerveux. Berenjenas con miel (aubergines au miel): le léger sucré-salé appelle un mosto plus tendre. Fromages de Los Pedroches: cherche la tension et une finale saline pour nettoyer le gras. Flamenquín croustillant: opte pour un mosto avec matière et amertume fine. Mes tips de terrain: hydrate-toi (eau, toujours), alterne petites gorgées et bouchées, et note mentalement ce qui te plaît. Rappelle-toi que la terrasse est ouverte: chapeau, lunettes, pauses à l’ombre. C’est pour garder le plaisir vif jusqu’à la dernière goutte. Justement, parlons culture: ce verre raconte une histoire plus vieille que nos habitudes de bar. De la vigne à la ville: traditions, musique et identité La Mostofiesta, c’est la vendange qui descend en ville. Dans la Campiña, la « pisa de la uva » (foulage) et les bénédictions des grappes rythment le calendrier. À Montilla‑Moriles, on a bâti une identité autour d’un raisin et d’un savoir-faire qui n’a rien à envier aux voisines plus médiatisées. Goûter le mosto, c’est écouter la langue maternelle des vins de la région avant que le temps ne la polit. Ambiance annoncée: musique, conversation, verre à la main, enfants qui courent entre les tables du Mercado Victoria, et cette impression d’être « du coin » même si on découvre. Petite confidence: la première fois que j’ai goûté un mosto à Montilla, j’ai été bluffé par sa franchise — pas de maquillage, juste la vérité du raisin. C’est ce que cette fête veut transmettre. Et ce pont entre tradition et ville, il attire autant les curieux que les amateurs éclairés. Dans la section suivante, je te propose un mini‑itinéraire pour faire de cette journée une parenthèse parfaite à Córdoba. Avant / après: une journée parfaite à Córdoba Matin: balade fraîche dans la Mezquita‑Catedral (arrive à l’ouverture pour l’intimité), puis flâne le long du Guadalquivir jusqu’au Puente Romano. 12h30: cap sur le Mercado Victoria; repère la Terraza de las Palmeras, commande un premier tapa léger, et place-toi à l’ombre. Après la Mostofiesta, fais une pause aux Jardins de l’Alcázar pour calmer les sens, ou traverse la Plaza de la Corredera pour un café à l’ancienne. En fin d’après‑midi, si la chaleur baisse, pousse la porte d’un patio du quartier de San Lorenzo quand c’est possible — même hors concours, certains patios ouvrent ponctuellement. Soirée: un bar à vins de la Judería pour comparer le mosto du jour avec un Fino de Montilla bien net: tu verras la filiation. Pratique, côté billets et détails: surveille les comptes de Lagar Los Raigones, La Bodega del Mercado et Mercado Victoria; les modalités peuvent évoluer (verres, tickets de dégustation, animations). Comme toujours ici: réserver si une option existe, et vérifier la météo la veille. Questions Fréquentes Qu’est‑ce que le mosto de Montilla‑Moriles exactement ? À Córdoba, « mosto » désigne le vin jeune, fraîchement fermenté, souvent autour de 10‑12% d’alcool. Il n’a pas encore vieilli en fût ni sous voile, d’où son côté direct, fruité et très expressif. Faut‑il réserver pour la Mostofiesta au Mercado Victoria ? Les organisateurs recommandent de suivre leurs canaux (Lagar Los Raigones, La Bodega del Mercado, Mercado Victoria). Selon l’affluence, des tickets ou créneaux peuvent être proposés. Mieux vaut anticiper si tu viens en groupe. Comment choisir entre mosto « seco » et « abocado » ? Le « seco » ira vers la fraîcheur et l’amertume fine — parfait avec salmorejo et fritures. L’« abocado » a une tendresse en bouche, idéale sur aubergines au miel ou fromages jeunes. Le plus utile: goûter côte à côte. Quels accords mets‑mosto simples pour débuter ? Commence par: salmorejo + mosto sec; fromages de vache/chèvre doux + mosto tendre; flamenquín + mosto avec matière; anchois/œufs de thon + mosto vif. Règle d’or: chercher l’équilibre entre gras, sel et fraîcheur. Photo by EVERFOCAL on Unsplash GastronomieProvincetraditions Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Lucena, Feria del Valle: et si on dépassait la polémique pour vivre la fête comme un local ? entrée suivante Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le duende, comme une locale de Benamejí A lire aussi Techno, breakbeat, reggaetón: pourquoi le Halloween Córdoba Festival... 21 octobre 2025 Report du Cordobita Fest 2025 : comment transformer... 19 octobre 2025 Vu de l’intérieur: quand la nature reprogramme l’avenir... 25 septembre 2025 Le détail oublié qui change tout: Hamelin et... 23 septembre 2025 Vu de l’intérieur : bilan 2025 du Festival... 23 septembre 2025 Le détail qui change tout : la province... 12 septembre 2025 Cordoue: tu le savais ? 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