21 Un dessin inédit de Julio Romero de Torres, prélude de "Mira qué bonita era", mis aux enchères! Une aubaine pour les amoureux de Córdoba. Ce dessin révèle les secrets de l'artiste, sa technique, et l'essence de la Semaine Sainte. Passionnant, non?Le Dessin Inédit de Romero de Torres: Un Trésor Révélé L’Énigme d’un Prélude Ah, Córdoba! Cette ville, où chaque coin de rue raconte une histoire, où l’art et la tradition s’entremêlent pour créer une atmosphère unique. Récemment, une nouvelle a fait vibrer les amateurs d’art locaux: la mise aux enchères d’un dessin inédit de Julio Romero de Torres. Ce n’est pas n’importe quel dessin, non. Il s’agit d’un prélude à son œuvre la plus emblématique, "Mira qué bonita era". Imaginez l’excitation! En tant que passionnée de la culture andalouse, j’ai ressenti une véritable décharge d’émotion en apprenant cette nouvelle. C’est comme découvrir un secret bien gardé, une fenêtre ouverte sur le processus créatif d’un maître. Ce dessin, un mélange subtil de graphite et d’albayalde, révèle une esquisse préparatoire, un boceto qui a conduit à l’œuvre finale. La spécialiste Mercedes Valverde souligne l’importance de ce document, qui nous donne une perspective unique sur la genèse de "Mira qué bonita era". La disposition de la fenêtre, la lumière qui s’échappe, la présence d’une fillette tressant ses cheveux… autant d’éléments qui nous ramènent directement à l’atmosphère du tableau. Ce dessin, daté entre 1894 et 1895, nous invite à explorer les mystères de la création artistique. La Semaine Sainte et l’Art de Romero de Torres Ce dessin n’est pas seulement une œuvre d’art; il capture l’essence même de Córdoba, imprégnée de la ferveur de la Semaine Sainte. Romero de Torres, avec son regard aiguisé, a su capturer la solennité des processions, la dévotion des fidèles et la beauté poignante de ces moments. On retrouve d’ailleurs cette thématique dans d’autres de ses œuvres, comme "La Saeta" et "La Consagración de la Copla", où la Vierge des Douleurs occupe une place centrale. C’est une véritable plongée dans l’âme de Córdoba, dans ses traditions, ses peines et ses joies. L’histoire de ce dessin est d’autant plus intéressante qu’il est dédicacé à un ami cher de Romero de Torres, un certain Villanas. Qui était cet homme? Quels liens partageaient-ils? Ce sont autant d’énigmes qui ajoutent une dimension humaine et intime à l’œuvre. Ce détail nous rappelle que l’art est avant tout une affaire de rencontres, de relations et d’émotions. Pour moi, ce dessin est bien plus qu’un simple esquisse. C’est une invitation à redécouvrir l’œuvre de Romero de Torres, à explorer son univers, à comprendre sa vision. C’est un trésor qui nous révèle les secrets d’un grand artiste et d’une ville fascinante. Vous pourriez être interessé par La magie littéraire de Cristina Fernández Cubas, primée du prestigieux Prix National des Lettres 2 novembre 2023 Retour de Eutopía à Cordoue : découvrez 15 événements à ne pas manquer dès ce vendredi 26 octobre 2023 Une comparaison avec "El Velorio" de Francisco Oller Un aspect particulièrement fascinant de l’analyse de Mercedes Valverde est la comparaison de "Mira qué bonita era" avec "El Velorio" de Francisco Oller, un tableau monumental vu à Puerto Rico. Les deux œuvres, bien que différentes dans leur symbolisme, partagent une même sensibilité face à la mort et au deuil. Cette comparaison met en lumière l’universalité des émotions humaines et la manière dont les artistes, à travers les siècles et les cultures, ont cherché à les exprimer. C’est aussi une belle illustration de l’influence des voyages et des rencontres sur le développement artistique. En effet, la découverte de ce dessin inédit nous rappelle l’importance de préserver et d’étudier le patrimoine artistique. Les œuvres de Romero de Torres sont une fenêtre ouverte sur le passé, une source d’inspiration et de réflexion pour le présent. Et à travers l’analyse de ces œuvres, nous comprenons mieux l’histoire de Córdoba, ses traditions et ses aspirations. La Technique de Romero de Torres La maestria de Romero de Torres est evidente dans ce dessin. Mercedes Valverde met en avant sa technique à la prima, c’est-à-dire directement sur le support. Cette approche révèle une spontanéité et une fraîcheur qui manquent parfois dans les œuvres finies. L’utilisation de l’albayalde, ce pigment blanc qui confère un aspect particulier à ses œuvres, est un autre élément qui révèle son talent. Le dessin est donc un témoignage précieux de la créativité de Romero de Torres, une œuvre qui nous permet d’apprécier pleinement son génie et de comprendre les étapes de son processus créatif. C’est également une occasion de réfléchir sur l’importance de la préservation du patrimoine artistique et de la transmission de la culture. Pour aller plus loin: Musée Julio Romero de Torres Ansorena Subastas Foire aux questions Où puis-je voir ce dessin? Pour le moment, le dessin est en vente aux enchères chez Ansorena à Madrid. Cependant, gardez l’œil ouvert, car il pourrait bien être exposé dans un musée à l’avenir! Pourquoi ce dessin est-il si important? Il offre un aperçu unique du processus créatif de Romero de Torres et de son lien avec son œuvre la plus célèbre, "Mira qué bonita era". C’est un témoignage de son génie et de l’atmosphère de Córdoba. Que signifie "albayalde"? C’est un pigment blanc utilisé en peinture, qui donne un effet blanchi et particulier aux œuvres. Qu’est-ce qu’un boceto? Un boceto est une esquisse préparatoire, un premier jet qui aide l’artiste à élaborer son œuvre finale. Media: Diario Córdoba – Dibujo inédito de Romero de Torres, preludio de ‘Mira qué bonita era’ / EFE Source: Diario Córdoba – Sale a subasta un dibujo inédito de Romero de Torres, preludio de ‘Mira qué bonita era’ Bande dessinée 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Cordoue en noir et blanc : Le regard caché de Muller entrée suivante Córdoba s’illumine : ‘Relatos de lo Sutil’, un voyage spirituel A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025