7 TL;DR🎬 25 ans après, « La comunidad » choque et séduit toujours à Córdoba👀 Rencontre exclusive en direct avec Álex de la Iglesia pour tout savoir sur les coulisses💥 Humour noir, suspense et critique sociale : le cocktail explosif du film culteAs-tu déjà ressenti ce frisson devant « La comunidad » d’Álex de la Iglesia ? À Córdoba, on fête ses 25 ans avec une projection unique et un échange rare avec le réalisateur. Viens comprendre pourquoi ce film reste un ovni culte, entre suspense, rire grinçant et critique sociale toujours d’actualité.Le choc « La comunidad » à Córdoba : 25 ans d’une folie cinématographique Est-ce que tu savais que « La comunidad », cette pépite acide signée Álex de la Iglesia en 2000, continue de faire vibrer les cœurs (et tordre les tripes) des fans à Córdoba ? Pas étonnant : pour marquer son quart de siècle – oui déjà ! – notre ville accueille une projection spéciale suivie d’un débat exclusif avec le maître du genre. C’est le genre d’événement qui mélange nostalgie pure et envie brûlante de redécouvrir une œuvre qui n’a jamais perdu son mordant. Ce film n’est pas qu’une simple comédie noire espagnole : c’est un miroir déformant mais ô combien pertinent sur nos obsessions sociales. Qui n’a jamais rêvé secrètement (ou pas) tomber sur un magot caché chez un voisin étrange ? Et qui n’a jamais senti l’ambiance parfois glaçante des réunions de copropriété ? Pourquoi « La comunidad » captive-t-elle toujours autant ? D’abord par son intrigue délicieusement immorale : Julia (la géniale Carmen Maura), simple agent immobilier en apparence ordinaire, découvre dans un appartement madrilène plus que décrépi un pactole planqué… et se retrouve confrontée à des voisins hauts en couleurs — entre caricature grinçante et monstruosité assumée. L’appartement devient alors le théâtre d’une chasse au trésor macabre où l’humain dévoile ses pires travers. Mais ce qui frappe encore aujourd’hui, c’est l’habileté d’Álex de la Iglesia à jongler avec les genres. D’un éclat de rire noir jaillit soudain l’effroi ou le suspense digne des meilleurs Hitchcock. Le tout servi par une mise en scène nerveuse et inventive qui te scotche au fauteuil — franchement si tu ne ressens rien devant certaines scènes hallucinées… tu as probablement loupé quelque chose ! Un chef-d’œuvre récompensé… et visionnaire ! Rappelle-toi : trois Goya dont meilleure actrice pour Carmen Maura (qui s’offre même San Sebastián dans la foulée), Fotogramas de Plata… Mais surtout une reconnaissance populaire rare pour une comédie aussi subversive. Ce film a secoué tout un pays à sa sortie et sa force tient à ce mélange : satire sociale (tu sens presque l’odeur du ragoût dans l’escalier…), huis clos angoissant mais aussi critique frontale du chacun-pour-soi contemporain. Vous pourriez être interessé par Tous les chemins du savoir menant à Maimonides 22 novembre 2024 Muestra de Cine Social : Hommage à Pepe Larios ce lundi 10 novembre 2024 Ce n’est donc pas juste une histoire espagnole : c’est le portrait universel d’immeubles hantés par leurs secrets — ceux qu’on préfère taire… ou jalouser. Dans notre Córdoba où le vivre-ensemble est sacré mais jamais simple, difficile de ne pas se reconnaître dans ces conflits exacerbés ! Ce que révèle le colloque avec Álex de la Iglesia La grande nouveauté cordouane ? Après la projection, place au dialogue direct (en streaming) avec le réalisateur lui-même. C’est là toute la richesse de cet anniversaire : pouvoir percer les intentions derrière chaque scène absurde ou dérangeante. De la bouche même du créateur sortent anecdotes savoureuses et analyses affûtées – crois-moi j’y ai déjà assisté lors d’autres festivals… on en ressort rarement indemne ! On y parle inspiration tirée des classiques espagnols (Luis García Berlanga n’est jamais loin), souvenirs caustiques du tournage mais aussi résonances actuelles — car après tout les tensions entre voisins sont éternelles… Tu veux comprendre comment une simple clé devient symbole d’oppression ou comment l’argent peut transformer n’importe quel groupe social en meute déchaînée ? Ce colloque promet bien plus qu’une masterclass : une plongée fascinante dans nos petites folies collectives. Pourquoi cet anniversaire tombe à pic… pour Córdoba comme ailleurs ! En pleine ère où réseaux sociaux et individualismes explosent (même Cordópolis débarque sur BlueSky…), il fallait rappeler qu’un bon huis clos vaut parfois toutes les analyses sociologiques du monde ! Ici, on se régale non seulement du suspense à l’espagnole mais aussi des sous-textes corrosifs sur notre société — 25 ans plus tard ils font toujours mouche. Pour celles et ceux qui aiment mêler réflexion acerbe et pur plaisir cinéphile — ou juste s’offrir un bain sonore d’applaudissements devant Carmen Maura reine absolue — c’était LE rendez-vous incontournable. Et maintenant ? Parions que beaucoup vont revoir leurs voisins sous un autre jour… Questions Fréquentes Quelle est l’intrigue principale du film « La comunidad » ? C’est l’histoire explosive d’une agente immobilière découvrant un magot caché dans un vieil immeuble madrilène – déclenchant alors une guerre psychologique aussi drôle que cruelle parmi ses voisins. Pourquoi cet événement est-il exceptionnel à Córdoba ? Parce qu’il propose non seulement une projection anniversaire mais aussi un échange direct inédit avec Álex de la Iglesia lui-même – une occasion ultra-rare pour plonger dans les coulisses du cinéma espagnol contemporain. En quoi ce film reste-t-il actuel après 25 ans ? Ses thèmes universels – cupidité, défiance envers autrui et absurdité sociale – trouvent toujours écho aujourd’hui. Impossible de ne pas y voir un reflet satirique de nos propres quartiers ou relations humaines ! Photo by Aneta Pawlik on Unsplash CinémaévénementFilm 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Córdoba, artistes en été : leurs plans secrets et rituels (vraiment) locaux à ne pas manquer entrée suivante Córdoba : séjourner comme dans un riad secret au cœur du Viento 10, l’oasis à vivre autrement A lire aussi Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025