Córdoba, José Sacristán et le secret vibrant de ‘El hijo de la cómica’ au Gran Teatro

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Et si Córdoba devenait le théâtre d’un retour émouvant ? José Sacristán, monument vivant du cinéma espagnol, investit bientôt la scène avec 'El hijo de la cómica'. Promis, cette soirée-là, on ne regardera plus jamais nos histoires familiales comme avant...

¿Sabías que el mismísimo José Sacristán va faire vibrer Córdoba en janvier prochain ? Voilà une nouvelle qui fait battre le cœur de tout amoureux du théâtre… et des belles histoires humaines.

Entre mémoire et planches : quand la scène devient héritage

Chaque passage de José Sacristán est un événement. Mais cette fois-ci, le rendez-vous au Gran Teatro prend une saveur toute particulière. Avec « El hijo de la cómica », il ne s’agit pas seulement d’interpréter une œuvre : c’est tout un pan d’histoire familiale et théâtrale qui se raconte. Sacristán rend ici hommage à Fernando Fernán Gómez — ce géant du cinéma et des lettres — mais aussi à sa propre lignée : ces femmes fortes dont les voix résonnent entre les lignes.

J’ai eu la chance de voir Sacristán fouler les planches autrefois à Madrid. On sent chez lui cette tendresse pudique pour ceux qui l’ont précédé. Il évoque Fernanda López “la rubia”, Carolina Gómez ou encore Natividad López avec une émotion brute qui rappelle nos propres souvenirs transmis lors des grandes tablées familiales andalouses.

C’est pour cela que ce spectacle promet plus qu’une simple pièce : c’est un voyage sensoriel dans notre patrimoine collectif.

Les voix oubliées : femmes, enfants et poètes de l’ombre

Si tu n’as jamais entendu parler de María « la criada analfabète amoureuse des vers », alors prépare-toi à être touché. Dans les confidences livrées par Sacristán autour d’« El hijo de la cómica », on découvre tout un cortège d’existences invisibles : costurières héroïques, amoureux éperdus ou jeunes rêveurs pressés…

On est loin ici des biographies aseptisées ou des fresques muséales figées. Le récit vibre littéralement sur scène grâce à une galerie de personnages inspirés par la vraie vie — ceux-là mêmes que nos grands-mères évoquaient en filant la laine ou en préparant les beignets pour la Semaine Sainte.

Sacristán cite Delibes qui lui a appris à regarder, Fernán Gómez à écouter… Et nous voilà embarqués dans cette chaîne vivante où chaque génération transmet ses secrets par bribes. Dans la section suivante nous verrons comment cette approche bouscule notre propre rapport à la famille et à l’art.

Pourquoi ce spectacle risque bien de changer ton regard sur le théâtre (et ta famille)

Tu crois connaître le théâtre espagnol ? Attends-toi à être surpris. La démarche de Sacristán va bien au-delà du jeu scénique classique. Il orchestre littéralement toutes les voix – celle du petit garçon aux poches pleines de châtaignes pilongas comme celle du jeune homme épris – pour tisser un dialogue entre hier et aujourd’hui.

Impossible alors de ne pas penser aux longues soirées passées dans les patios cordouans où chacun y allait de son anecdote… Ici aussi, chaque réplique devient héritage partagé. La salle du Gran Teatro risque fort d’être traversée par ces frissons collectifs que seul l’art vivant sait provoquer.

Et surtout : ce spectacle nous rappelle combien il est vital d’écouter – vraiment écouter – nos aînés et leurs récits bancals mais sincères. En sortant du théâtre, il y a fort à parier que tu appelleras ta grand-mère juste pour entendre (encore) l’histoire du chien perdu pendant la feria…

Questions Fréquentes

Quand aura lieu « El hijo de la cómica » au Gran Teatro de Córdoba ?

La représentation est prévue pour le 17 janvier prochain. Les places sont déjà en vente et partent vite — mieux vaut réserver dès maintenant !

À quel prix peut-on assister au spectacle ?

Les billets varient entre 10 et 24 euros selon l’emplacement choisi dans le théâtre. Un excellent rapport qualité-prix vu l’aura exceptionnelle de José Sacristán !

De quoi parle exactement « El hijo de la cómica » ?

La pièce rend hommage au monde des comédiens itinérants espagnols tout en revisitant les souvenirs familiaux intimes liés à Fernando Fernán Gómez. C’est autant un cri d’amour pour le métier qu’une réflexion universelle sur nos racines.

Faut-il connaître Fernán Gómez ou Delibes pour apprécier ce spectacle ?

Pas du tout ! Même sans références précises, chacun peut se laisser porter par l’émotion brute du récit — c’est justement sa grande force.

Photo by Klara Kulikova on Unsplash