Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 18 Savez-vous comment Córdoba façonne la relève du flamenco ? Plongez dans l’intimité du Certamen de Jeunes Flamencos, où talent rime avec passion.Dans les coulisses du XXII Certamen de Jeunes Flamencos Chaque année, Córdoba s’embrase sous le feu sacré du flamenco. Mais au-delà des tablaos connus et des maestros adulés, c’est dans les coulisses du Certamen de Jóvenes Flamencos que je retrouve cette énergie brute et vibrante qui fait battre le cœur de notre culture. Ici, jeunes voix et esprits audacieux se dévoilent face à un jury d’exception pour écrire les pages futures du cante, de la guitare et du baile. Ce concours, organisé par la Diputación de Córdoba, n’est pas qu’une simple compétition : c’est une véritable fabrique à émotions et révélations. Lors de cette XXII édition, j’ai vu émerger non seulement des talents rares mais aussi un esprit de transmission et d’encouragement entre générations — une tradition qui fait la fierté des Cordouans. « Ce ne sont pas seulement des prix. C’est la promesse que le flamenco vivra encore longtemps à travers eux », m’a confié une habituée émue lors de la soirée finale. Des artistes prometteurs récompensés par leurs pairs Cette année encore, le jury brillait par sa composition : Arcángel (référence du cante), Rubén Olmo (directeur du Ballet Nacional de España), Kyoko Shikaze (virtuose reconnue), ‘El Pele’ (icône locale) et Laura González. Leur exigence a porté haut la rigueur artistique tout en encourageant l’audace. Voici les noms à retenir : Marina Reyes, couronnée Prix Fosforito pour le cante (14-35 ans) Melchor de Juan Reyes, Prix Vicente Amigo pour la guitare flamenca (14-35 ans) Raúl Alba, Prix Blanca del Rey en baile (14-18 ans) Natalia García, Prix Olga Pericet en baile (19-35 ans) Leur point commun ? Une capacité à puiser dans l’âme andalouse tout en apportant une fraîcheur inattendue sur scène. Les finalistes — Inmaculada López, Antonio Jesús Gómez, Lucía Vinós et Inmaculada Concepción Carmona — incarnent eux aussi cette diversité créative chère au flamenco cordouan. Vous pourriez être interessé par Tu ne t’y attendais pas : un prologue récompensé raconte Cordoue autrement — et pourquoi j’écris mieux en pédalant 16 octobre 2025 Martin Scorsese à Madrid : Il y a eu des moments où personne ne répondait à mes appels téléphoniques 2 février 2024 Le Certamen : miroir d’une tradition vivante… et résolument tournée vers l’avenir Ce qui distingue ce concours n’est pas seulement son prestige ou l’excellence technique attendue. C’est sa vocation profonde : ouvrir la voie à une nouvelle génération tout en honorant ses racines. Comme Rubén Olmo me l’a rappelé dans les coulisses : « Nous voulons que chaque jeune sente que sa voix compte dans cette grande famille. » L’annonce d’une semaine de bourse offerte aux quatre finalistes baile par le Ballet Nacional témoigne justement de cet engagement durable — bien au-delà des projecteurs locaux. Cet esprit familial transpire aussi parmi le public fidèle et les anciens lauréats venus encourager leurs pairs. Pour mieux comprendre l’impact sur le paysage culturel cordouan, il suffit d’observer la diversité des répertoires choisis : entre bulerías explosives, soleás empreintes d’émotion pure ou tangos modernisés avec subtilité… Chaque prestation porte l’empreinte unique de son interprète. Ce que ce concours révèle sur Córdoba… et sur vous ! Ce que j’aime au Certamen ? La sincérité. Loin des clichés touristiques ou des spectacles formatés pour les étrangers curieux — ici se joue autre chose : un rite initiatique où chaque jeune artiste révèle une part cachée de soi… qui nous parle aussi à nous-mêmes. J’ai croisé ce soir-là plusieurs familles entières venues soutenir leur proche ou voisin ; certains avaient même parcouru toute la province pour applaudir « leur » candidat. Ce tissu social soudé donne tout son sens au mot transmission chez nous. En tant que voyageuse autant que Cordouane, je vous invite vraiment à assister à une prochaine édition si vous êtes sur place fin mai/début juin : c’est là que bat le pouls secret de notre identité locale ! Comment profiter pleinement d’une soirée au Certamen ? Mes conseils locaux Pour vivre cette expérience comme un vrai Cordouan : Arrivez tôt pour ressentir l’ambiance monter devant l’auditorium ; échangez quelques mots avec les familles autour (ils adorent partager anecdotes et conseils). Prévoyez un carnet si vous aimez noter noms ou styles coup-de-cœur — c’est souvent ainsi que naissent vos futures découvertes musicales ! Respectez le silence pendant chaque prestation ; chaque geste ou souffle compte ici plus qu’ailleurs. Après la cérémonie officielle… restez ! Souvent débutent alors discussions spontanées entre musiciens ou danseurs dans les rues alentour. Pour préparer votre visite ou découvrir davantage sur la programmation culturelle cordouane actuelle, jetez un œil au site officiel Diputación Cultura Córdoba. Vous pouvez aussi compléter votre immersion par une visite guidée thématique sur l’histoire du flamenco local via Turismo Córdoba, où certains anciens participants du Certamen proposent aujourd’hui leurs propres ateliers ! Le flamenco demain : entre héritage vivant et nouveaux horizons À travers ces jeunes talents distingués en 2025, c’est tout un écosystème qui se renouvelle sans cesse — preuve éclatante que Córdoba n’est jamais figée dans ses traditions mais sait faire jaillir innovation et émotion brute. Je vois déjà émerger parmi eux les futurs grands noms qui feront rayonner notre art bien au-delà des frontières andalouses… Si vous cherchez à sentir vibrer le vrai Córdoba loin des sentiers battus touristiques — venez vivre ces moments intenses où passé et avenir se donnent rendez-vous sous vos yeux émerveillés ! Le coin des questions Peut-on assister librement aux galas du Certamen ? Oui ! La plupart des phases finales sont ouvertes au public gratuitement mais il est conseillé d’arriver tôt car les places sont prisées surtout auprès des locaux passionnés. Est-ce adapté aux enfants ou néophytes du flamenco ? Absolument. L’atmosphère reste bienveillante ; chacun découvre selon son rythme. De nombreux jeunes participent comme spectateurs ou même candidats dès 14 ans ! Où trouver plus d’informations sur les artistes primés ? Consultez régulièrement le site officiel de la Diputación Cultura Córdoba qui publie portraits, interviews et actualités après chaque édition. Photo by Bernardo Ramonfaur on Unsplash Artistebaile flamencoFestival Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Córdoba et l’écho de « Trol 2 » : ce que la suite norvégienne nous inspire entrée suivante Córdoba et les secrets d’un nouveau jour : ce que m’inspire Helena Noguerra A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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