18 Plonge dans l'univers du cinéma avec Sandra Miret. Son livre nous invite à repenser nos séries et films préférés d'une manière passionnante !Un voyage cinématographique au cœur des stéréotypes Le cinéma avec lequel nous avons grandi est souvent teinté de préjugés : machisme, racisme, classisme… C’est le constat amer que dresse Sandra Miret dans son livre "Damas, villanas y lolitas". En tant qu’amoureuse des arts dramatiques, j’ai toujours été fascinée par les récits qui façonnent notre imaginaire collectif. Grandir en regardant des séries comme Friends ou Mujeres desesperadas a laissé une empreinte indélébile sur ma vision du monde. Mais cette histoire partagée mériterait une revisitation à la lumière des luttes féministes actuelles. J’ai personnellement ressenti ce besoin de réévaluation lorsque j’ai revu A trois mètres au-dessus du ciel. Ce film d’amour classique véhicule encore ces tropes démodés où la femme doit sauver l’homme. Est-ce que ces vieux clichés peuvent vraiment trouver leur place dans notre culture contemporaine ? Si vous ne le savez pas encore, Miret suggère qu’il est possible de conserver notre plaisir tout en apprenant de nos erreurs passées. La nécessité d’une perspective critique Une autre dimension essentielle que Miret explore est celle de la critique historique. Comment pouvons-nous aborder des œuvres marquantes comme celles de Chaplin ou Flaubert sans les juger avec notre regard moderne ? Le défi réside dans la capacité à apprécier le génie créatif tout en étant conscient des contextes historiques qui enveloppent ces créations. Il est crucial d’aborder les œuvres avec une mentalité inclusive et diversifiée pour éviter de reproduire les biais institutionnels qui ont caractérisé tant de récits cinématographiques jusqu’à présent. L’évolution ne se fait pas sans tension ; il y a là un appel à l’équilibre entre appréciation artistique et prise en compte des injustices passées. Des récits renouvelés pour demain En discutant des clichés sexistes omniprésents dans beaucoup de productions contemporaines, Miret invite à envisager un futur différent pour le cinéma. On pourrait se tourner vers des films plus inclusifs comme La mala influencia, où les personnages ne sont pas définis par leur toxicité ou leur statut socio-économique. Vous pourriez être interessé par Les heureux élus pour le spectacle du Cirque Enchanté ! 4 décembre 2023 Événements musicaux pour toute la famille et concert du Nouvel An à venir lors du dernier week-end de 2023 29 décembre 2023 Comment cela change-t-il notre consommation culturelle ? Quelle place la diversité doit-elle avoir dans nos écrans ? Je me rappelle avoir été frappée par la première fois où j’ai vu un personnage féminin complexe et non stéréotypé : cela m’a ouvert les yeux sur toutes ces autres histoires possibles qui pourraient émerger si seulement on donnait une chance aux voix sous-représentées. Une représentation équitable au sein de l’industrie Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis les débuts des Oscars, seules cinq femmes ont été nommées pour le meilleur réalisateur. La lutte pour davantage d’inclusivité et diversités ne peut plus être considérée comme optionnelle mais bien nécessaire. J’ai pris conscience récemment que c’était grâce aux changements législatifs et aux nouvelles initiatives soutenues par différents organismes qu’un nombre croissant de femmes se lance enfin dans la réalisation, apportant leurs visions uniques au grand écran. Dans cette optique, allons-nous continuer à soutenir ceux qui nous présentent uniquement leur point de vue ? Serons-nous proactifs face à cette inégalité persistante ? Nous avons tous un rôle à jouer en devenant consommateurs éclairés, prêts à réclamer une évolution positive tant devant que derrière la caméra. FAQ : Retrouvons-nous ensemble sur cette thématique ? Quelles séries devraient être revues selon toi? Personnellement, je dirais que commencer par Emily in Paris serait bénéfique ! C’est amusant mais bourré de clichés obsolètes ! Chaque série doit être mise en lumière afin qu’on puisse décortiquer ses messages insidieux. Penses-tu qu’on puisse célébrer certains vieux films? Bien sûr! Il suffit juste d’y adjoindre une vision critique ; savoir ce qui n’a pas fonctionné permet non seulement d’apprendre mais aussi d’apprécier pleinement les récits enrichis par ces réflexions diverses. Media: Diario Córdoba – Sandra Miret. / Marc Asensio Source: Diario Córdoba – Sandra Miret: "El cine con el que crecimos era machista, le faltan muchas miradas" Cinémaféminisme 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente La jota aragonaise revisitée : une rencontre inédite entrée suivante Subbética : Une anthologie qui illumine la culture locale A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025