Córdoba et la magie des livres oubliés : ce que la disparition d’Edgar Allan García nous révèle sur notre rapport à la littérature

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TL;DR

  • 📚 Un auteur légendaire qui a inspiré des générations entières
  • 🌎 Son héritage voyage d’Équateur à Córdoba — la passion des mots ne connaît pas de frontière
  • ✨ Les livres jeunesse deviennent ici un vrai pouvoir magique pour changer le monde

Córdoba, ville de patios et de culture, mais savais-tu que derrière chaque page oubliée se cache une révolution silencieuse ? L’héritage d’Edgar Allan García éclaire notre façon de lire, de transmettre… et de rêver en français ou en espagnol !

¿Est-ce que tu savais que l’histoire d’un écrivain équatorien pouvait éclairer le cœur littéraire de Córdoba ? On pense souvent que la littérature voyage peu. Et pourtant ! La récente disparition d’Edgar Allan García — poète, conteur et magicien des mots — nous rappelle à quel point les voix venues d’ailleurs peuvent résonner jusque dans nos propres ruelles pavées.

Pourquoi Edgar Allan García touche autant au-delà des frontières ?

Quand j’ai découvert les œuvres jeunesse d’Edgar Allan García lors d’un festival littéraire à Quito (oui, j’y étais par pur hasard… ou par curiosité insatiable !), j’ai compris qu’il existe un fil invisible reliant chaque rêveur du monde. Ce n’est pas qu’une affaire de langue : c’est une question de regard sur l’enfance, la mémoire, la magie du quotidien.

García n’écrivait pas seulement pour raconter : il voulait “soigner” les lecteurs – petits et grands – avec ses histoires. Tu sais ce que c’est, cette sensation qu’un livre t’aide à grandir ou même à cicatriser ? Voilà ce que lui offrait avec ‘Rebululú’, ‘Cazadores de sueños’ ou encore ‘Palabrujas’. Chaque page semblait vibrer comme un patio andalou baigné par la lumière matinale.

Son engagement était si fort qu’il a été reconnu non seulement en Équateur (où son nom est partout dans les écoles !) mais aussi internationalement avec le Prix Iberoamericano Cervantes Chico en 2025. Comme quoi, être « lu » c’est parfois plus puissant qu’être vu.

Quand Córdoba rencontre l’esprit des “cazadores de sueños”

À Córdoba, le livre n’est jamais loin : festivals sous les arcades ombragées, librairies cachées dans des patios secrets… Et pourtant, beaucoup oublient combien ces lieux vibrent aussi grâce aux voix extérieures. Moi-même, je me suis souvenu d’une rencontre avec une institutrice cordouane qui utilisait ‘Leyendas del Ecuador’ pour ouvrir l’imagination de ses élèves lors d’ateliers créatifs.

Ici aussi on chasse les rêves ! Les enfants s’inventent des mondes dans lesquels le Guadalquivir devient un fleuve magique digne des contes amazoniens. Le dialogue entre cultures fait naître de nouvelles façons de raconter – et donc d’habiter sa propre ville. Ça m’a frappé : grâce à García et aux autres pionniers venus d’Amérique latine (penses-y : Edna Iturralde ou María Fernanda Heredia), Córdoba ne se contente plus d’être gardienne du passé. Elle devient laboratoire vivant où l’on expérimente l’avenir du livre jeunesse.

Les livres comme remède : pourquoi continuer à transmettre ?

Dans un monde saturé par TikTok et Netflix (même moi je me laisse parfois piéger…), on pourrait croire que la magie du papier s’éteint. Mais regarde autour de toi : clubs lecture improvisés dans les cafés du centre-ville, ateliers poésie pendant La Noche Blanca… L’esprit curieux ne demande qu’à être réveillé !

Là encore, l’exemple d’Edgar Allan García est frappant : il défendait une littérature “guérisseuse”, capable non seulement de divertir mais aussi d’apaiser des angoisses invisibles. Un bon livre jeunesse agit comme ces plantes médicinales que nos grand-mères cordouanes infusaient autrefois contre tous les maux.

C’est pour cela que même après sa mort – annoncée avec émotion partout sur les réseaux hispanophones –, ses textes continuent leur chemin en silence parmi nous. Ils rappellent subtilement aux jeunes (et moins jeunes) lecteurs cordouans qu’ils ont eux aussi le droit au rêve éveillé.

Dans la suivante section nous verrons comment cet héritage peut inspirer concrètement nos pratiques éducatives locales.

Comment faire vivre cet héritage à Córdoba aujourd’hui ?

  • Organiser des lectures croisées franco-hispaniques pour faire dialoguer auteurs locaux et voix latinos comme celle de García.
  • Valoriser le patrimoine oral : inviter parents/grands-parents à partager contes familiaux lors des événements littéraires (on découvre toujours une perle cachée !).
  • Soutenir l’accès au livre jeunesse contemporain via bibliothèques mobiles ou boîtes à livres dans les quartiers moins desservis.
  • Intégrer les récits venus d’ailleurs aux programmes scolaires pour décloisonner l’imaginaire dès le plus jeune âge.

On ne célèbre pas assez ces petites révolutions silencieuses. Pourtant elles sont là – discrètes mais puissantes –, prêtes à transformer notre rapport au monde.

Questions Fréquentes

Quelle est l’œuvre majeure d’Edgar Allan García pour découvrir son univers ?

Je te conseille vivement ‘Rebululú’, une véritable explosion poétique pleine d’humour qui séduit petits et grands — parfait pour commencer !

Pourquoi parle-t-on autant du Prix Cervantes Chico en lien avec lui ?

Parce que ce prix international récompense tout un parcours dédié à la jeunesse ibéro-américaine ; il symbolise aussi la reconnaissance mondiale de son talent narratif unique.

Existe-t-il des traductions françaises accessibles facilement à Córdoba ?

Oui ! Plusieurs recueils sont disponibles via certaines librairies spécialisées ou lors des foires internationales du livre qui font étape dans la région chaque année — n’hésite pas à demander !

Photo by sneha on Unsplash

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