Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 9 TL;DR🎭 Dernière tournée du Canijo à Córdoba avant l’adieu au COAC 2026🕺 20 septembre, Góngora Gran Café: show drôle, piquant, culte💶 Billet à 15 €: la bonne affaire culturelle de la rentréeTu savais que la chirigota del Canijo passe à Córdoba avant de dire adiós au COAC 2026 ? Góngora Gran Café, 20 septembre, 15 €. Un show gaditano culte, drôle et mordant — et presque la dernière chance de les voir.Est-ce que tu savais que Córdoba s’apprête à rire en chœur ? Córdoba va vibrer aux coplas gaditanas: la célèbre chirigota del Canijo fait halte au Góngora Gran Café le 20 septembre, billets à 15 €. C’est la pénultième date d’une tournée au goût de “hasta siempre”, avant l’adieu annoncé du groupe au COAC 2026. Si tu n’as jamais vu une chirigota, imagine un cocktail savoureux: humour acéré, cuplés qui piquent l’actualité, pasodobles qui serrent le cœur, et un estribillo que tu fredonnes en sortant. La première fois que j’ai entendu leurs couplets, c’était à Cádiz, près du Falla: on riait, oui, mais on sortait aussi avec une petite claque de lucidité. Pourquoi maintenant ? Parce que Antonio “el Canijo” Serrano a annoncé tourner la page côté chirigota pour rejoindre la comparsa de Nene Cheza. C’est une bascule de genre, presque de peau: de la satire populaire à la poésie chorale. Et Córdoba, loin d’être une simple étape, reçoit un véritable salut final. C’est pour cela que je te dis: réserve vite et viens tôt, l’ambiance promet d’être électrique. Quand: 20 septembre Où: Góngora Gran Café, Córdoba Prix: 15 € (déjà en vente) Le Canijo, maestro de la satire andalouse: pourquoi il faut l’avoir vu au moins une fois Le Canijo ne fait pas que faire rire: il sait où ça fait mal. Ses chirigotas ont cette patte gaditana qui jongle avec le double sens, l’actualité, la tendresse et la critique sociale. On rit du costume, on rit du calembour, puis une phrase tombe, façon Paco Alba ou Juan Carlos Aragón: la salle se tait une seconde, et c’est gagné. À chaque passage, il y a ce moment “mi pellizco, mi sourire”. À Córdoba, la salle du Góngora ajoute un grain de proximité: pas de distance, on voit les regards, on capte les respirations. L’effet “cercle” rend les estribillos contagieux. Et crois-moi, même si tu ne maîtrises pas tous les codes du Carnaval de Cádiz, tu embarques très vite. J’ai emmené des amis parisiens l’an dernier sur un show gaditano improvisé à Séville: cinq minutes plus tard, ils tapaient des mains sur le contretemps, et tentaient l’accent de la Bahía. C’est ce pouvoir-là. À guetter: l’actualité traitée avec malice, les déguisements à lecture multiple, et ces chœurs serrés qui te hérissent la peau. À retenir: l’art gaditano, c’est populaire et exigeant à la fois. Chirigota vs comparsa: le virage annoncé vers Nene Cheza, décrypté On me pose souvent la question: quelle différence entre chirigota et comparsa ? La première est la reine de la satire: rythmique plus légère, textes vachards, clins d’œil à la télé, au foot, à la politique. La seconde, la comparsa, mise sur l’émotion poétique, l’harmonie serrée, l’allégorie sociale. Le Canijo, plume affûtée, annonce son passage à la comparsa de Nene Cheza: c’est comme quitter un stand-up brillant pour une troupe lyrique engagée, sans perdre la colonne vertébrale. Vous pourriez être interessé par Toni Pons présentera son spectacle de l’hypnose pour la troisième fois avec Avanti programa 7 juillet 2024 Córdoba: un trésor culturel révélé par les experts 30 janvier 2025 C’est important pour Córdoba, car cette date devient un moment de transition à vivre en direct. On est aux premières loges d’un virage artistique. Dans la section suivante, je te dirai comment en profiter au mieux, mais retiens: les artistes de Cádiz ne font pas de demi-mesures. Quand ils disent adiós, ce n’est pas un effet d’annonce, c’est une page qui se tourne. Et pour le public, c’est un rite: applaudir l’étape, saluer la route, puis suivre la nouvelle aventure. Chirigota: rire, satire, tempo vif, costumes explicites. Comparsa: lyrisme, critique sociale subtile, puissance vocale. Le Canijo: le pont vivant entre les deux mondes. Ta soirée au Góngora: petits gestes qui changent tout Pour goûter la soirée comme un local, viens 30–40 minutes avant. Cette salle réagit au boca a boca: l’ambiance monte vite. Installe-toi avec une vue sur le centre de la scène — on lit mieux les gestes et les grimaces, essentiels en chirigota. Commande un fino de Montilla-Moriles ou une cerveza bien fría: l’accord boisson-humeur est réel, crois-moi. Après le show, prolonge le délire: un salmorejo crémeux ou un flamenquín à deux rues de là, place des Tendillas, et tu repars avec la chanson en tête. Si tu viens de l’extérieur, profite-en pour flâner le lendemain aux Patios (même hors concours, certains se visitent) et à la Mezquita-Cathédrale: tu verras, la polyphonie est un fil rouge à Córdoba — des arabesques de la Mezquita aux chœurs gaditanos. Tips express: Billets: 15 €, prends-les en ligne via les canaux habituels de la salle. Dress code: léger; on tape des mains, on rit, on bouge. Étiquette: on écoute les pasodobles; on explose sur l’estribillo. Et après l’adieu au COAC 2026 ? Ce que ça change (et ce que ça n’enlève pas) Le COAC, c’est le Teatro Falla, les nuits blanches, la mer tout près. Ne plus y voir la chirigota du Canijo en 2026, c’est un coup au cœur pour beaucoup. Mais l’Andalousie sait se réinventer. Le passage à la comparsa de Nene Cheza promet des textes ciselés, des harmonies serrées et ce grain ironique qui a fait la marque du Canijo. Autrement dit: une perte ici, un gain là-bas. Pour nous, public cordouan et voyageurs curieux, l’important est de ne pas rater cette étape. Les tournées d’adieu ne sont pas des enterrements — ce sont des caps. Et dans dix ans, tu seras de ceux qui diront: “Je les ai vus au Góngora, la veille de leur grand virage.” Dans la tradition andalouse, on salue le passé en chantant le futur. Cette soirée, c’est exactement ça: une poignée de main entre mémoire et métamorphose. À surveiller: les premiers extraits de la comparsa à venir. À garder: l’esprit de Cádiz, libre et populaire. Questions Fréquentes Où acheter des billets pour la chirigota del Canijo à Córdoba ? Les billets sont annoncés à 15 € et déjà en vente via les canaux habituels du Góngora Gran Café (billetterie en ligne de la salle et points partenaires). Réserve tôt: l’étape est pénultième et l’affluence attendue. C’est quoi la différence entre chirigota et comparsa au Carnaval de Cádiz ? La chirigota est satirique, rythmée et très visuelle; la comparsa privilégie la poésie, la polyphonie et l’émotion sociale. Les deux critiquent le monde, mais avec des outils et un tempo différents. À quelle heure arriver et comment bien se placer au Góngora Gran Café ? Arrive 30–40 minutes avant pour un bon spot. Vise une vue frontale sur le centre de la scène: en chirigota, les mimiques, pancartes et gestes sont aussi parlants que les paroles. Le COAC 2026 sans le Canijo: que va-t-il se passer ? La chirigota du Canijo ne participera pas, mais l’auteur rejoint la comparsa de Nene Cheza. Le COAC reste foisonnant: d’autres groupes prendront la lumière, tandis que les fans suivront le nouveau chapitre du Canijo en comparsa. Photo by Vasanth Kedige on Unsplash carnavalchirigotaSpectacles Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Córdoba, cines de verano 2025: lequel choisir ce jeudi 28 août, comme un local ? entrée suivante Córdoba en Lego: la rentrée comme un local… et un clin d’œil qui bouscule notre regard A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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