Córdoba, alfarerie en héritage : l’incroyable renaissance d’un métier oublié grâce à Hipólito

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TL;DR

  • 🎥 Une vidéo virale relance l’intérêt pour l’alfarerie à Córdoba
  • 👐 Hipólito transmet enfin son savoir ancestral à de nouveaux passionnés
  • 🌱 Un mouvement inédit redonne vie au village et au métier oublié

Tu savais que la dernière tradition d’alfarerie de Los Pedroches a failli disparaître ? Ce vieux métier renaît aujourd’hui autour du charismatique Hipólito. Découvre comment son savoir unique inspire une nouvelle génération et bouleverse tout un village !

¿Est-ce que tu savais que le dernier alfarero de Los Pedroches travaille encore chaque jour le barro dans l’ombre ?

Imagine : au cœur des sierras cordouanes, là où le silence n’est troublé que par les oiseaux ou le chant des artisans, un homme perpétue huit générations d’un art que tout semblait condamner à disparaître. C’est Hipólito Escudero — policier local à la retraite et surtout dernier dépositaire vivant de l’alfarerie traditionnelle des Pedroches. Son nom ne te disait rien ? Attends de voir comment il est passé de héros discret à symbole viral d’une renaissance culturelle !

Un simple hommage qui déclenche une vague inattendue

Tout commence quand María José Llergo – étoile montante du flamenco et fille du pays – partage un petit film touchant sur Hipólito. Sur Instagram, TikTok… les images du maître modelant la terre font exploser les compteurs. Mais ce qui aurait pu rester une belle parenthèse s’est transformé en élan collectif : des centaines de messages affluent. On veut apprendre auprès de lui, acheter ses œuvres, voire s’installer à Los Pedroches pour toucher le même barro !

C’est bien plus qu’une histoire d’artisanat : c’est la mémoire d’un territoire qui palpite soudain sous la lumière numérique.

Quand la tradition inspire la relève : « Salvemos la alfarería »

Sous cette impulsion folle naît un événement inédit : une semaine d’immersion pour six apprentis céramistes venus vivre avec Hipólito à Hinojosa del Duque. Leur but ? S’imprégner non seulement de sa technique — main agile sur le tour, œil aiguisé par des décennies — mais aussi de toute sa philosophie du geste lent et respectueux.

Chaque matin, le petit groupe partage pain chaud et anecdotes dans l’atelier odorant. On apprend ici que tourner une jarre, c’est transmettre autant qu’innover : « Le barro se souvient », répète souvent Hipólito — clin d’œil aux poètes andalous comme Federico García Lorca qui célébraient déjà ces mains anonymes derrière chaque objet quotidien.

Des racines profondes pour un futur radieux : défi réussi ?

Ce retour aux sources dépasse largement la simple sauvegarde artisanale. Pour la première fois depuis longtemps, on parle sérieusement de transmission locale : ateliers ouverts au public tout l’été, hébergement offert par la mairie (solidarité andalouse oblige !) et envie partagée d’ancrer ces gestes dans le XXIe siècle.

Pour moi qui ai eu la chance de visiter Hinojosa en plein mois d’août — entre odeur de jasmin et fournaise dorée — impossible d’oublier la force tranquille du lieu… ni les éclats de rire autour du tour à poterie ! Ici s’entrelacent culture populaire, engagement écologique (merci Trashumancia y Biodiversidad) et ce grain de folie typiquement cordouan.

C’est pour cela que cet événement n’est pas juste une parenthèse : c’est le point de départ d’un nouveau cycle où jeunes et moins jeunes rêvent ensemble leur village autrement.

Dans la section suivante nous verrons comment participer ou soutenir cette belle aventure !

Questions Fréquentes

Comment peut-on participer aux ateliers avec Hipólito Escudero ?

Il suffit de suivre les annonces officielles du collectif « Salvemos la alfarería » ou celles publiées par la mairie d’Hinojosa del Duque. Les places sont limitées mais plusieurs sessions seront organisées durant l’année !

L’alfarerie des Pedroches est-elle vraiment unique en Espagne ?

Oui ! Elle mélange influences séfarades, mudéjares et rurales typiques d’Andalousie. Chaque pièce raconte un peu l’histoire multiculturelle de Córdoba.

Faut-il être professionnel ou avoir déjà pratiqué la céramique pour rejoindre ce mouvement ?

Pas besoin ! Les ateliers accueillent aussi bien les curieux que ceux ayant déjà mis les mains dans l’argile. Le plus important reste l’envie sincère d’apprendre auprès du maître.

Photo by Roman Kraft on Unsplash

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