20 Découvrez l'héritage de Julio Romero de Torres et la controverse autour de ses murales à Porcuna, un trésor artistique menacé. Soutenez leur restauration !L’héritage artistique de Julio Romero de Torres L’histoire de Julio Romero de Torres demeure fascinante, 150 ans après sa naissance. Cet artiste, originaire de Córdoba, a marqué son époque par son style unique. Il a voyagé à travers l’Espagne et l’Andalousie en tant que peintre à gages. Cependant, ses œuvres les plus célèbres ne sont pas les seules à susciter l’intérêt. Récemment, une controverse a émergé concernant ses murales réalisés dans la paroisse de Nuestra Señora de la Asunción à Porcuna. Ces murales, peu connus du grand public, sont au cœur d’un débat entre le conseil municipal de Porcuna, la diocèse local et la délégation culturelle d’Andalousie. En effet, le maire a proposé de déclarer ces œuvres comme Bien de Interés Cultural (BIC). Cette démarche vise à protéger ce patrimoine et à solliciter des fonds pour leur restauration. Les murales, bien qu’elles aient été réalisées il y a plus d’un siècle, continuent d’intriguer les historiens et les amateurs d’art. L’appel à la restauration souligne non seulement leur valeur artistique mais aussi leur importance historique. La ville espère que cette reconnaissance permettra enfin une remise en état adéquate des œuvres endommagées au fil du temps. La controverse autour des murales La question des murales de Romero de Torres est délicate. En effet, elles ont été cachées pendant des décennies derrière un retable imposant en raison de leur réception mitigée par certains membres du clergé et des fidèles. Ces derniers jugeaient certaines représentations "immorales". Le peintre lui-même avait une vision iconoclaste qui ne correspondait pas aux normes ultracatholiques de l’époque. Lorsqu’il accepta le projet en 1903, Romero de Torres s’engagea pleinement dans cette œuvre monumentale. Il réalisa cinq toiles et trois grandes fresques au sein même de la paroisse. Parmi ces œuvres se trouve la célèbre représentation de la Sainte Cène, ainsi qu’une touchante illustration de la Sainte Famille. Pourtant, malgré le talent indéniable du peintre, ces créations furent souvent considérées avec suspicion. Vous pourriez être interessé par Lucía Sánchez Borrero, originaire de Jaén, remporte la Ucopoética XII 31 mai 2024 Emma Suárez : L’alcool, une drogue légale à dénoncer 10 janvier 2025 Le contexte social et religieux était tendu à cette époque. Par conséquent, les murales furent rapidement dissimulées après leur achèvement pour éviter tout scandale supplémentaire. Ce choix fut le reflet d’une époque où l’art sacré devait répondre à des critères stricts. Un appel à la préservation Aujourd’hui, le maire Miguel Moreno plaide pour que ces murales reçoivent l’attention qu’elles méritent. La demande officielle auprès des autorités culturelles vise à obtenir des financements pour leur restauration indispensable. Après plusieurs années sans réponse claire sur ce sujet crucial, l’espoir renaît parmi les habitants et passionnés d’art. La Junta d’Andalousie a souligné que la responsabilité incombait au propriétaire du bâtiment pour toute restauration nécessaire. Cela soulève une question importante sur le rôle des institutions dans la préservation du patrimoine culturel local. Les murales témoignent non seulement du génie artistique de Julio Romero de Torres mais également d’une époque où l’art était souvent en désaccord avec les valeurs dominantes. Il est impératif que ces œuvres soient restaurées pour qu’elles puissent être appréciées par les générations futures et reconnaître l’héritage durable laissé par cet artiste emblématique. Avec un regard vers l’avenir, il est essentiel que nous soutenions ces initiatives culturelles afin d’assurer la pérennité du patrimoine artistique andalou. Le cas des murales de Romero de Torres illustre parfaitement les défis auxquels font face nos trésors culturels aujourd’hui. Media: Cordópolis – Capilla pintada por Julio Romero de Torres en la parroquia de la Asunción de Porcuna. Uno de los murales que pintó Romero de Torres en Porcuna. El rostro de Jesucristo tras la restauración de Rafael Romero de Torres.</em> Source: Cordópolis – La ‘Capilla Sixtina’ de Romero de Torres enfrenta a la Junta de Andalucía con la Iglesia por su conservación Héritage 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Albert Serra : Pourquoi il déteste la normalité et l’ennui entrée suivante Macarena Gómez : Nouveau film et activités enfants pour décembre A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025