11 Tu savais que "Comment entraîner ton dragon" version live est une vraie fête visuelle qui résonne avec l’art andalou ? Découvre ce lien inattendu !Quand l’Andalousie dialogue avec le cinéma : un regard sur l’adaptation live de « Comment entraîner ton dragon » En tant que Cordouane et passionnée de cinéma, je ne peux m’empêcher de faire le lien entre nos paysages andalous et cette vague de films d’animation adaptés en prises de vues réelles. La nouvelle adaptation de « Comment entraîner ton dragon » par Dean DeBlois n’est pas seulement un phénomène hollywoodien : elle révèle, à sa manière, la force universelle des légendes et du patrimoine vivant. Mais pourquoi est-ce que j’en parle sur Escapade à Cordoue ? Parce que chaque pierre de notre ville raconte aussi des histoires mythiques… et que le cinéma les relie parfois mieux qu’on ne le pense. Les adaptations live-action : effet de mode ou vraie créativité ? On assiste depuis une décennie à une avalanche d’adaptations live-action, initiée par Disney dès 1994. Pourtant, peu franchissent la frontière entre recyclage paresseux et véritable recréation artistique. Dreamworks s’y risque avec prudence – leur catalogue étant plus modeste – et confie les rênes à Dean DeBlois pour faire revivre Harold et Krokmou. Ce choix s’avère payant : au lieu d’une simple copie calquée sur l’animation, DeBlois enrichit son univers grâce à des ajouts scénaristiques fins et un usage spectaculaire du numérique. J’ai remarqué que ce type d’adaptation soulève beaucoup d’interrogations chez mes amis cinéphiles cordouans : « Que reste-t-il de l’émotion originelle quand tout devient numérique ? Peut-on retrouver la magie d’un conte dans un monde hyperréaliste ? » La réponse n’est jamais évidente… mais ici, l’alchimie opère grâce à une vision respectueuse et inventive. Le souffle des dragons et les échos du patrimoine cordouan Ce qui m’a frappée en découvrant cette version 2025, c’est la façon dont certaines séquences évoquent nos propres fêtes populaires et légendes locales. L’univers viking s’y mêle aux paysages grandioses – falaises brumeuses et vallées verdoyantes – qui rappellent par moments la Sierra Morena au petit matin. Les décors numériques utilisés pour les vols de dragons apportent une profondeur poétique proche des couchers de soleil sur la Mezquita ou les patios fleuris lors du Festival des fleurs. Si tu es attentif/attentive aux détails, tu remarqueras que la lumière dorée enveloppant certaines scènes est très similaire à celle des fins d’après-midi cordouans en été. C’est un clin d’œil involontaire (je suppose !) mais tellement parlant pour nous qui vivons ici la magie quotidienne du contraste entre pierre ancienne et ciel infini. Vous pourriez être interessé par Córdoba, mode avec âme : secrets d’un défilé qui réinvente nos racines 6 juin 2025 Patio Talento : L’art floral émergent s’épanouit à Cordoue 20 mai 2025 Ce que cette adaptation nous dit sur notre propre héritage culturel En partageant ces observations avec mes lecteurs francophones en quête d’expériences authentiques en Andalousie, je réalise combien le succès international d’un conte comme « Comment entraîner ton dragon » peut inciter à revaloriser nos propres récits populaires. Ici aussi, on raconte depuis des siècles des histoires fantastiques liées aux créatures mythiques : dragons bien sûr (le fameux dragón du quartier San Basilio !), mais aussi géants ou sorcières locales. Je t’invite donc, lors de ta prochaine escapade à Cordoue, à prêter attention aux symboles sculptés dans les colonnes romaines ou aux mosaïques omeyyades : ils sont souvent bien plus proches qu’on ne le pense des univers imaginaires qui fascinent petits et grands au cinéma. Pour prolonger ta découverte : Le site officiel du film pour explorer ses coulisses Un dossier sur les légendes populaires cordouanes Expérience personnelle : voir Cordoue avec des yeux neufs après le film Je me souviens avoir quitté la salle obscure avec une furieuse envie de me balader dans la Judería au crépuscule. Il y avait dans l’air ce même parfum d’aventure — celui qui pousse Harold à voler toujours plus loin. Prendre le temps de lever les yeux vers les toits mauresques ou écouter les histoires contées dans nos tavernes historiques donne tout son sens au mot « escapade ». L’adaptation réussie par Dean DeBlois démontre qu’il est possible d’allier innovation technologique et respect des émotions originelles. C’est une belle source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent — comme moi — de raconter Cordoue autrement, entre tradition vivante et ouverture vers l’imaginaire mondial. Questions fréquentes Cette nouvelle version apporte-t-elle quelque chose d’inédit par rapport au dessin animé ? Oui ! Au-delà du réalisme visuel bluffant, certains personnages secondaires gagnent en profondeur et plusieurs scènes inédites enrichissent l’histoire sans la dénaturer. Pourquoi évoquer Cordoue dans cet article sur un film fantastique ? Parce que nos légendes locales dialoguent étonnamment bien avec celles mises en scène dans le film ! Et nombre d’ambiances visuelles rappellent les couleurs andalouses. Où puis-je découvrir davantage sur les liens entre cinéma et patrimoine andalou ? Je te conseille vivement de consulter cette ressource spécialisée pour explorer comment notre région inspire régulièrement le 7ème art international. Photo by Denise Jans on Unsplash adaptationCinéma 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Astérix Mission Cléopâtre : Ce clin d’œil Itinéris-SFR que seuls les vrais nostalgiques captent entrée suivante Traumatisme après home-jacking : Comment Cordoue m’a appris à recoller les morceaux A lire aussi Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025