Cinéma indien : pourquoi l’action de Sikandar fascine… et divise !

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Fan d’action ? Découvre comment « Sikandar » réinvente le cinéma indien sur Netflix, entre drame poignant et scènes qui décoiffent. Surprise garantie !

L’Inde s’invite dans mon salon : mon regard sur "Sikandar" en streaming

En tant que voyageuse passionnée mais aussi grande curieuse de cultures lointaines, je ne pouvais pas manquer la sortie ultra-rapide du film indien "Sikandar" sur Netflix. En mars 2025 à peine sorti en salles allemandes, déjà disponible dans mon canapé andalou : c’est un phénomène qui mérite qu’on s’y attarde !

Il y a quelques années encore, découvrir un blockbuster bollywoodien en France ou même à Cordoue relevait presque de la chasse au trésor. Aujourd’hui, grâce au streaming, ce sont les histoires hautes en couleur venues du sous-continent qui viennent à nous. "Sikandar", signé A.R. Murugadoss et porté par la superstar Salman Khan, intrigue autant qu’il divise – et je t’emmène avec moi explorer ce tourbillon d’action.

Action démesurée et émotions brutes : une recette indienne revisitée

Ce qui frappe d’emblée dans "Sikandar", c’est son mélange unique : une histoire tragique (une femme enceinte tuée juste avant d’annoncer sa grossesse), des thèmes universels comme la vengeance et la transmission, mais surtout des séquences d’action exubérantes à la sauce Bollywood.

J’ai été happée par le rythme effréné – impossible de détourner les yeux lors de ces scènes où Salman Khan affronte ses adversaires dans des ralentis spectaculaires. On sent que le réalisateur n’a pas lésiné sur les moyens : explosions à gogo, chorégraphies millimétrées, chaque plan est pensé pour faire vibrer le spectateur.

Mais attention : cette surenchère n’est pas au goût de tous. Certains lui reprochent une intrigue trop prévisible ou un cocktail un peu indigeste entre drame poignant et spectacle pyrotechnique. J’avoue qu’il faut aimer le genre – prendre ces excès avec humour, comme on savourerait un plat épicé sans modération.

« Le cinéma indien n’a jamais eu peur de pousser le curseur du spectaculaire… mais il sait aussi toucher là où ça fait mal. »

Derrière le spectacle : organe, mémoire et rédemption

Si "Sikandar" m’a marquée, c’est aussi par son fil rouge insolite : après avoir perdu sa femme Saishiri dans un attentat (une scène bouleversante), le héros part à la rencontre de ceux qui vivent grâce aux organes donnés par celle-ci. Une quête aussi physique qu’émotionnelle où chaque rencontre devient un miroir de son propre chagrin…

Ce motif m’a rappelé certains récits européens – comme "Sept vies" avec Will Smith – mais ici tout est porté à l’extrême. Le cinéma indien ose mêler pathos et adrénaline ; il te balance du rire au larmes puis te secoue à coups de bastons grandiloquentes.

Cette dimension m’a touchée car elle rappelle nos traditions andalouses autour du souvenir et de la mémoire collective : chaque organe transmis prolonge une vie – idée profondément humaine que je retrouve dans notre façon cordouane d’honorer les ancêtres lors des fêtes locales ou des processions silencieuses.

Pourquoi tant de polémiques ? Un blockbuster qui bouscule les codes européens

Ce qui fait débat autour de "Sikandar", c’est justement cet excès assumé. En Europe occidentale – et chez beaucoup de critiques français –, on a parfois du mal à apprécier cette alliance inédite entre action survoltée et mélodrame appuyé.

À titre personnel (et c’est là mon côté exploratrice), j’aime voir comment ce cinéma assume ses codes locaux tout en cherchant à plaire aux foules mondiales via Netflix ou Prime Video. Certes, Rotten Tomatoes ne donne que 6 % d’avis positifs ; certes, le box-office international est décevant pour son budget ; mais ces chiffres disent-ils vraiment tout ?

Loin des formats calibrés hollywoodiens ou européens, "Sikandar" revendique son identité avec panache – quitte à diviser. C’est toute la force d’un cinéma populaire enraciné dans sa culture tout en tentant de conquérir le monde.

Pour approfondir cette réflexion sur l’impact mondial du cinéma indien récent (et comprendre pourquoi des œuvres comme « RRR » fascinent James Cameron), je conseille vivement cet article très complet sur l’expansion du Bollywood contemporain.

Conseils pour apprécier « Sikandar »… ou éviter les mauvaises surprises !

  • Garde l’esprit ouvert : prépare-toi à être surpris par l’intensité visuelle et émotionnelle.
  • Ignore les notes IMDb si tu es prêt.e pour une expérience hors normes.
  • Regarde-le en version originale sous-titrée pour profiter pleinement des intonations (la voix grave de Salman Khan vaut le détour !).
  • Compare avec tes films préférés : personnellement j’y ai vu des échos aux grands westerns spaghettis autant qu’aux fresques familiales andalouses…
  • Enfin, pense à inviter quelques amis pour partager ce moment décalé – rien ne vaut les débats animés après une telle projection !

Et si tu veux aller plus loin dans la découverte cinématographique indienne sur Netflix (ou ailleurs), consulte leur sélection dédiée ici – tu pourrais bien tomber amoureux.se d’un genre inattendu.

Questions fréquentes

Faut-il connaître la culture indienne pour comprendre « Sikandar » ?

Non ! Même si certains codes peuvent surprendre au début (mélange action/mélodrame), l’histoire reste universelle : amour perdu, quête intérieure et affrontement contre l’injustice parlent à tous.

Que penser des avis négatifs concernant « Sikandar » ?

Ils reflètent surtout un choc culturel ou une incompréhension des codes bollywoodiens ; si tu aimes être dépaysé.e ou surpris.e par le cinéma hors normes, donne-lui sa chance !

Y a-t-il d’autres films similaires disponibles facilement en France ?

Oui ! Sur Netflix notamment tu peux voir « RRR », « Pathaan » ou encore « Jawan », tous porteurs de cette énergie singulière typique du cinéma indien actuel.

Photo by Jakob Owens on Unsplash

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