14 Un hommage à Philippe Labro, vu à travers la chaleur humaine et les moments partagés, bien au-delà du simple événement médiatique. Découvrez comment l’amitié sincère nourrit aussi nos tables.Un dernier adieu empreint d’émotions : quand la gastronomie rejoint l’humain En ce vendredi 13 juin, Paris a vibré d’une émotion particulière lors des obsèques de Philippe Labro, homme aux multiples talents et ami fidèle de William Leymergie. J’ai suivi cet hommage avec une attention toute cordiale – car si la table est un lieu de partage par excellence, elle l’est tout autant que ces rassemblements où la mémoire se mêle à la convivialité. Lorsque j’observe la façon dont Sophie Davant a soutenu son compagnon William Leymergie, je pense à ces gestes simples mais essentiels qui font la richesse des relations humaines. Il y a là une forme d’authenticité qui n’est pas sans rappeler les grandes tablées andalouses où chacun apporte sa chaleur au collectif. Le rôle discret mais fondamental du soutien dans le deuil Dans nos cultures méditerranéennes, faire front ensemble face à la perte est aussi naturel que de partager un bon plat. À Cordoue comme à Paris, on se serre les coudes autour d’un café serré ou d’un bon verre de Montilla-Moriles pour honorer ceux qui nous quittent. J’ai souvent observé comment le réconfort ne vient pas tant des mots que de la présence silencieuse — une main sur l’épaule, un sourire discret, ou même ce fameux regard complice qui en dit long. Ce jour-là, devant l’église Saint-Germain-des-Prés, c’est exactement ce qu’ont incarné Sophie Davant et William Leymergie. Pas besoin de discours grandiloquents : juste être là. Et parfois, je me dis que cette simplicité rejoint l’esprit des plus belles traditions culinaires andalouses — celles où le goût du vrai supplante toutes les fioritures. Amitié fidèle : recettes pour durer… Quarante-cinq ans d’amitié entre William Leymergie et Philippe Labro ! Voilà une longévité rare dans un monde où tout semble aller vite. Dans ma vie de guide gourmand à Cordoue, j’ai compris que les liens durables se tissent souvent autour des plaisirs simples : une assiette de salmorejo partagée sous un olivier centenaire ou quelques verres de fino sur une terrasse ombragée. Vous pourriez être interessé par Drones à fibre optique : ce que l’Ukraine redoute vraiment sur le front 1 juin 2025 PSG et Marquinhos : secrets gourmands avant la Coupe du monde des clubs 10 juin 2025 Comme le racontait récemment Leymergie au micro de Pascal Praud : « Il était magicien des mots ». Cette magie opère aussi lorsque l’on prend le temps d’écouter vraiment ses amis – à table ou ailleurs. Je repense aux longues discussions entamées après minuit sur les places animées de Cordoue… Où chaque anecdote renforce le lien. "La vraie amitié se cultive comme un terroir : patience, écoute et générosité sont les meilleurs engrais." Les grands absents et les présents précieux autour du rituel collectif Philippe Labro laisse derrière lui sa femme Françoise Coulon et leurs enfants. À Cordoue, lors des fêtes familiales ou funéraires (comme la traditionnelle "velada"), chaque membre trouve naturellement sa place autour du foyer commun. C’est cela qui frappe aussi dans ces obsèques parisiennes : personnalités venues soutenir discrètement la famille — Laeticia Hallyday au bras de Jean-Claude Camus ; Fabrice Luchini murmurant quelques mots doux ; Yannick Alléno croisant Patrick Cohen… Ces présences ne sont jamais anodines. Elles rappellent qu’au-delà du cercle immédiat existe une communauté d’affection — tout comme à Cordoue où voisins et amis participent spontanément aux veillées pour offrir leur soutien. Pour mieux comprendre cette dimension rituelle collective propre aux cultures latines : Découvrez comment l’Andalousie célèbre ses proches disparus. Cuisine et mémoire : transmission au fil des générations À chaque enterrement auquel j’assiste (et ils font partie de toute vie bien remplie), je remarque combien nourriture et souvenirs s’entremêlent. Un simple plat partagé après la cérémonie devient acte symbolique – on échange anecdotes personnelles autour d’une tortilla maison ou d’un gâteau rappelant une recette familiale chérie par le défunt. Philippe Labro était réputé pour son éclectisme ; il savait passer du journalisme au cinéma avec élégance – tout comme on passe du sucré au salé lors d’un repas espagnol ! Cette capacité d’adaptation reflète bien l’art culinaire andalou où improvisation rime toujours avec tradition solide. N’hésitez pas à explorer cette notion via les travaux sur le rôle social des repas dans le sud de l’Europe. Petites histoires et grandes tablées : pourquoi les détails comptent tant ? En relisant les témoignages rendus ce jour-là devant Saint-Germain-des-Prés — gestes pudiques, accolades sincères — je repense aux soirs où j’ai écouté mes propres amis cordouans évoquer leurs disparus en trinquant lentement sous les étoiles. C’est ce souci du détail humain qui distingue vraiment ces moments partagés — autant qu’une touche secrète relevée dans une recette locale ! Les liens créés autour du souvenir sont faits pour durer… Au fond, honorer quelqu’un c’est surtout continuer à célébrer ce qui nous rassemble — à Paris comme à Cordoue. Questions fréquentes Pourquoi parler de gastronomie quand il s’agit d’obsèques ? Parce que partager un repas après une cérémonie fait partie intégrante du processus de deuil dans nos cultures latines ; c’est un moyen concret de se soutenir mutuellement en honorant la mémoire du défunt autour des plaisirs simples. En quoi l’amitié influence-t-elle notre rapport à la cuisine locale ? Les grandes amitiés se cultivent souvent autour des bons petits plats partagés ; elles renforcent notre attachement aux produits locaux et encouragent la transmission orale des recettes et traditions familiales. Comment rendre hommage simplement sans paraître trop démonstratif ? L’essentiel réside dans la présence sincère : être là physiquement ou moralement suffit souvent. Un geste subtil vaut parfois plus qu’un long discours – surtout lorsqu’il s’accompagne d’un sourire ou d’une attention délicate. Photo by Reno Laithienne on Unsplash écrivainhommage 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Festival Córdoba Live : la nouvelle scène musicale qui bouscule l’été cordouan ? entrée suivante Murallas de Córdoba : Secrets, rencontres et histoires méconnues A lire aussi À Cordoue, quand la scène se tait :... 4 septembre 2025 Lucena, Feria del Valle: et si on dépassait... 30 août 2025 Córdoba, Ronda Norte: un monastère du VIIIe siècle... 27 août 2025 Córdoba Live : dessous inédits d’un festival qui... 16 août 2025 Córdoba, monuments : ce que la Mezquita ne... 12 août 2025 Mercredi, Netflix et le mystère asiatique : pourquoi... 8 août 2025 Booking, arnaques et galères : comment éviter la... 8 août 2025 Córdoba, mannequins et normes : ce que Zara... 7 août 2025 Madrid : Pourquoi tant de Madrilènes rêvent d’ailleurs... 7 août 2025 Casques anti-drones russes : l’arme secrète qui chamboule... 5 août 2025