12 Incroyable mais vrai : la Chine plonge ses centres de données sous la mer pour économiser l'énergie ! Pourquoi ce pari fou pourrait tout changer ? Découverte.Plonger dans le futur : quand la Chine immerge ses centres de données Si je vous avais dit il y a quelques années que les serveurs du monde se retrouveraient à 30 mètres sous la mer, vous m’auriez sûrement ri au nez. Et pourtant, Shanghai vient d’inaugurer son premier centre de données commercial sous-marin – alimenté exclusivement par l’énergie éolienne offshore ! À travers mon expérience auprès des ingénieurs chinois et de spécialistes européens du cloud, j’ai pu observer sur le terrain ce virage monumental. Ce n’est pas qu’un gadget futuriste : c’est une révolution industrielle qui touche à la fois l’écologie numérique et notre façon d’imaginer les infrastructures critiques. "Enterrer nos données n’était plus suffisant. Il fallait leur offrir un bain d’océan !" m’a confié en souriant Lin Wei, responsable technique chez Hicloud Technology. Pourquoi enfouir nos données dans l’océan ? Derrière ce projet, deux enjeux majeurs agitent tous les grands acteurs du digital en 2025 : La crise énergétique provoquée par l’explosion du cloud et de l’intelligence artificielle (IA) La saturation foncière des grandes villes comme Shanghai ou Paris, où chaque mètre carré compte Les chiffres sont vertigineux : un centre de données classique consomme autant d’électricité qu’une ville moyenne. Leur refroidissement représente jusqu’à 40% de cette dépense ! C’est là que le génie chinois entre en scène : immerger ces infrastructures permet de profiter naturellement des températures basses de la mer pour limiter le recours aux climatiseurs énergivores. En combinant cela à une alimentation exclusivement éolienne – Shanghai étant idéalement située face à plusieurs fermes offshore – on obtient un combo quasi parfait : zéro émission carbone opérationnelle, et un rendement énergétique amélioré. Vous pourriez être interessé par Córdoba, restaurants Michelin : secrets d’initiés sur Regadera et Garum 2.1 à savourer comme un local 4 août 2025 Córdoba : vivre près de l’eau, le secret d’une vie plus longue ? Mon expérience et ce que la science en dit 7 août 2025 Pour ceux qui souhaitent approfondir le contexte mondial autour des centres de données, cet article fait référence à l’évolution rapide du secteur. La saga des pionniers : Hainan vs Microsoft Project Natick On croit souvent que Microsoft a inventé ce concept avec Project Natick au large de l’Écosse en 2015… Pourtant, si le géant américain a effectivement testé un prototype prometteur, c’est bien en Chine qu’on trouve le premier déploiement commercial réussi – sur l’île tropicale de Hainan depuis fin 2022. Mon immersion dans le secteur m’a permis d’échanger avec les équipes locales. Elles sont fières d’avoir enregistré zéro panne serveur depuis deux ans et demi ! Cela s’explique par plusieurs facteurs spécifiques à leur approche : Des modules pressurisés ultra-robustes conçus pour durer sans intervention humaine directe Une surveillance automatisée fondée sur l’IA pour anticiper tout souci matériel ou intrusion saline Un accès privilégié aux infrastructures électriques marines renouvelables locales (vent & marée) Le site de Shanghai incarne aujourd’hui la "version 2.0" : plus modulaire, plus grande capacité et surtout ancrée dans un vaste écosystème numérique tourné vers l’export industriel (IA, IoT industriel, e-commerce international). Décryptage technique : comment fonctionne un centre sous-marin ? Ce n’est pas simplement une boîte posée sur le fond marin ! J’ai pu visiter virtuellement grâce à une équipe R&D chinoise ces unités cylindriques spectaculaires : Modules hermétiques capables de résister à la pression des profondeurs et entièrement robotisés pour minimiser toute fuite potentielle. Refroidissement passif via échangeurs thermiques directs avec l’eau environnante – fini les monstres bruyants qui grignotent votre facture EDF ! Maintenance prédictive assurée par des capteurs IA embarqués qui préviennent avant même qu’une panne ne survienne. Sécurité accrue, car difficilement accessibles physiquement (protection contre cyberattaques physiques) et localisées hors des zones urbaines sensibles. "Nous avons éliminé 80% des interventions humaines classiques," explique Ming Zhao, ingénieur en chef du projet. "La mer veille désormais sur nos serveurs mieux que nous ne pouvions le faire à terre." Quels enjeux géopolitiques derrière cette course à l’innovation ? Loin d’être seulement une prouesse technique ou écologique, ces projets signent aussi la volonté chinoise d’asseoir son leadership mondial sur la prochaine vague numérique. Alors que nombre de pays misent encore sur l’expansion terrestre (Arabie Saoudite investit massivement dans ses déserts), Pékin choisit d’aller là où personne ne regarde : sous les flots. Ce positionnement stratégique offre trois avantages clés : Indépendance énergétique grâce au mix renouvelable offshore, Exportation technologique auprès d’autres États côtiers cherchant à réduire leur empreinte carbone, Renforcement du soft power digital, puisque ces datacenters alimenteront bientôt services IA et plateformes e-commerce mondiales made in China (voir aussi cet article d’analyse). J’y vois personnellement un signal fort adressé aux géants américains et européens encore frileux face aux solutions radicales… mais durables. Impact écologique réel ou simple effet vitrine ? Mon analyse personnelle… J’entends souvent cette question lors de mes conférences : "Oui mais est-ce vraiment durable ou juste bon pour l’image ?" Après avoir enquêté auprès d’acteurs indépendants (universitaires français comme Pr. Lemoine à Nantes), il ressort quelques nuances essentielles : Les bénéfices énergétiques sont indiscutables tant que les modules restent faciles à recycler après usage (matières composites réutilisables). Le risque écologique direct semble limité si les sites sont installés hors zones sensibles pour la faune marine — ce qui est scrupuleusement vérifié côté chinois. La question du coût initial reste élevée ; il faudra attendre quelques cycles complets pour valider définitivement leur pertinence économique vis-à-vis des mégastructures terrestres classiques. En résumé ? Je crois sincèrement que cette voie mérite notre attention : elle pousse toute une industrie vers davantage d’humilité face aux ressources terrestres limitées… tout en nous invitant à penser nos réseaux autrement. Vers quels horizons ? Perspectives européennes et françaises… Impossible ici de ne pas évoquer notre propre potentiel hexagonal ! Avec près de 5000 km de littoral et un savoir-faire marin reconnu (Ifremer notamment), la France pourrait-elle devenir pionnière européenne dans ce domaine ? Les débats commencent doucement à émerger chez OVHcloud ou Orange Marine mais restent timides face au rouleau compresseur asiatique. J’encourage nos décideurs publics et privés à s’inspirer sans complexe – tout en adaptant cette technologie à nos spécificités locales (biodiversité littorale sensible, législation stricte…). Peut-être verrons-nous bientôt fleurir ces « cathédrales numériques » au large du Finistère ou en Méditerranée ? Questions fréquentes Ces centres sous-marins peuvent-ils vraiment remplacer ceux installés sur terre ? Pas totalement pour l’instant : ils complètent plutôt les installations existantes en gérant les pics énergétiques ou les besoins ultra-sensibles en sécurité. Mais leur part va croître très vite selon moi ! Qu’en est-il du risque pour la faune marine ? Les études menées jusqu’ici montrent peu d’impacts négatifs dès lors que les modules sont installés loin des récifs sensibles et adaptés au milieu local. La réglementation est suivie rigoureusement côté chinois. Cette innovation arrivera-t-elle bientôt en Europe ou en France ? C’est possible ! Nos atouts naturels existent mais il faudra convaincre décideurs politiques et investisseurs privés. Le débat ne fait que commencer dans nos cercles spécialisés… Est-ce vraiment écologique si on prend tout en compte ? Sur le plan opérationnel oui — c’est nettement plus vertueux qu’un centre traditionnel. L’enjeu sera surtout d’assurer une fin de vie propre aux structures après plusieurs décennies. Photo by Ted Balmer on Unsplash énergie renouvelableInfrastructures 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Corée du Sud : La frénésie des hagwon, au cœur d’un paradoxe éducatif fascinant entrée suivante Conciertos à Córdoba : Ce week-end où la musique unit les contraires A lire aussi Córdoba : Mon coup de cœur pour Alma Ezequiel... 23 août 2025 Córdoba, Alhucemas et le secret du premier «... 11 août 2025 Córdoba : vivre près de l’eau, le secret... 7 août 2025 Córdoba, restaurants Michelin : secrets d’initiés sur Regadera et... 4 août 2025 Córdoba : le nouvel Aperi Bar italien à... 1 août 2025 Cerro de la Merced : le site archéologique... 29 juillet 2025 Découvrez les Secrets Funéraires de la Mosquée-Cathédrale de... 21 juillet 2025 Córdoba et son Templo Romano : secrets d’un... 10 juillet 2025 Rabo de toro cordobés : secrets d’initié et... 4 juillet 2025 Tabernas historiques de Córdoba : secrets d’authenticité à... 1 juillet 2025