Loisirs Carla Antonelli s’attaque à Ana Rosa et Sonsoles Ónega à propos de la loi sur la Transidentité : On nous cible en plein cœur par María Fernanda González 6 mars 2024 par María Fernanda González 6 mars 2024 93 Une législation discutée et décriée par les médias espagnols Depuis quelques temps, la Loi Trans (ou Ley Trans en espagnol) est au coeur des discussions en Espagne. En effet, cette loi a fait l’objet de nombreux débats et critiques dans les médias, notamment dans les programmes de télévision de deux grandes chaînes : Telecinco et Antena 3. Cet article va revenir sur les différentes interventions de journalistes et d’invités à propos de cette loi controversée. Les programmes d’Ana Rosa Quintana et de Sonsoles Ónega en première ligne Dans les deux émissions quotidiennes animées par Ana Rosa Quintana et Sonsoles Ónega, la Ley Trans a occupé une place importante dans les contenus traités. En effet, dans "TardeAR" et "Y ahora Sonsoles", les présentatrices ont abordé le possible "fraude" de cette législation et ont même invité des personnes concernées par le sujet. Ana Rosa Quintana elle-même s’est exprimée à ce sujet, déclarant : "J’entends le besoin de protéger les droits, mais cette loi, comme celle du "oui c’est oui", c’est du n’importe quoi." Une sénatrice scandalisée par le traitement de la Loi Trans dans les médias Carlo Antonelli, sénatrice de "Más Madrid" (maintenant appelé "Más País"), a vivement réagi à la façon dont les médias ont abordé la question de la Loi Trans. Elle a exprimé sa colère à ce sujet sur son compte Twitter officiel, rebaptisé "X" en raison d’une contrainte législative. Dans un premier tweet, la politique s’est attaquée à Sonsoles Ónega et son émission, après l’invitation d’un certain Roberto, un ancien soldat qui a effectué un changement de genre. Elle a écrit : "Ils nous ont mis une cible sur le front : c’est honteux, scandaleux, mesquin et vindicatif." Un titre polémique accusant les transgenres Carlo Antonelli dénonce également un titre d’article jugé dramatisant et accusant les personnes transgenres. Le titre en question : "Transgenres sous suspicion". La sénatrice critique cette stigmatisation en imaginant un titre similaire concernant d’autres groupes marginalisés, tels que les Roms, les Noirs, les femmes, les homosexuels, les immigrés ou les journalistes. L’indécence du traitement médiatique dénoncée Dans un autre tweet, Carlo Antonelli s’attaque cette fois-ci à Ana Rosa Quintana, pour son implication dans le traitement médiatique de la Loi Trans. Elle accuse la journaliste de ternir l’image de toutes les personnes trans vivant en Espagne : "C’est très indécent ce que vous faites, en parlant de toutes les personnes trans qui habitent ou résident dans ce pays. Une image faussée et tendancieuse, qui ne fait que semer le doute quant à nos vies en tant que délinquants, fraudeurs, abuseurs et caricatures." Vers une banalisation des discriminations ? La sénatrice interpelle ensuite Ana Rosa Quintana en lui demandant de présenter dans son émission des personnes trans qui ont une vie ordinaire, comme des étudiants, des travailleurs, des commerçants, des entrepreneurs ou encore des professionnels de divers secteurs. Elle s’interroge sur le fait de savoir si la journaliste réalise le tort qu’elle cause aux personnes transgenres en diffusant de telles informations, et si elle arrive à dormir la nuit en ayant conscience de cela. "Je vais vous le répéter, au cas où ce n’était pas clair : vous faites quelque chose qui est très indécent envers nos vies.", conclut Carlo Antonelli sur le ton de la colère. Avec ces déclarations, la sénatrice témoigne de son mécontentement face à ce qu’elle perçoit comme une discrimination généralisée envers les personnes trans dans les médias espagnols. Des propos qui montrent à quel point le débat sur la Loi Trans est encore loin d’être clos et continue de susciter des réactions passionnées. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente La ville de Madrid inaugure son Festival de la guitare avec un concept similaire à celui de Cordoue entrée suivante Manu Baqueiro et Itziar Miranda : Nous ne nous attendions pas à ce que le dernier épisode d’Amar es para siempre soit celui-ci. A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024