16 Découvre comment Amel Bent vit le Festival de Cannes, entre premiers pas au cinéma et FaceTime plein de tendresse avec ses enfants. Un moment rare à partager !Une montée des marches pas comme les autres Cette année, le Festival de Cannes a offert un visage inédit d’Amel Bent – bien loin des scènes musicales auxquelles elle nous a habitués. Présente sur la Croisette pour présenter Ma Frère, film co-réalisé par Lise Akoka et Romane Gueret, Amel s’est illustrée dans un rôle cinématographique poignant. Pour moi qui observe souvent les coulisses d’événements internationaux depuis Cordoue, ce moment a particulièrement résonné : voir une artiste naviguer entre univers musicaux et cinématographiques révèle toute la richesse de la création contemporaine. Mais ce qui m’a touchée plus encore que l’élégance de sa robe noire ou l’émotion palpable de la montée des marches, c’est la tendresse partagée hors caméra. Lorsque les projecteurs se sont éteints et que l’effervescence retombait doucement, Amel a été surprise en pleine discussion FaceTime avec ses enfants. Cette scène discrète mais intense m’a rappelé toutes ces fois où, moi aussi, j’ai partagé à distance un moment précieux avec mes proches en plein reportage. Le double défi : artiste accomplie et maman présente La conciliation entre vie professionnelle passionnée et maternité est un sujet dont on parle peu lorsqu’il s’agit d’artistes connues. Pourtant, à travers le regard ému d’Amel Bent envers Hana, Sofia et Zayn demandant innocemment "qui avait gagné la Palme d’Or", on devine tout le poids (et la beauté) d’être présente pour ses enfants tout en vivant des instants exceptionnels de carrière. Cette dualité est loin d’être anodine. Nombreux sont les créateurs qui vivent cette tension quotidienne entre l’intensité du métier artistique – parfois dévorant – et le besoin viscéral de rester connectés à leur cocon familial. C’est une réalité que je ressens moi-même lors de mes escapades ou enquêtes loin de Cordoue ; chaque appel vidéo devient alors un pont essentiel entre deux mondes. Être "vue" par ses enfants dans un contexte aussi prestigieux permet à l’artiste de montrer que succès professionnel n’exclut pas tendresse familiale. À travers ces échanges simples mais authentiques, Amel incarne une forme d’équilibre moderne très inspirante. Cela met aussi en lumière le rôle essentiel du soutien familial pour affronter la pression médiatique omniprésente dans ce genre d’événement. Premiers pas au cinéma : une nouvelle facette inattendue Beaucoup associent spontanément Amel Bent à la musique française actuelle, à sa voix puissante ou encore à sa participation marquante à différents concours télévisés. Mais la découvrir actrice au sein d’un projet cinématographique présenté à Cannes dévoile une dimension nouvelle et prometteuse. Vous pourriez être interessé par Rock andaluz à Cordoue : Pourquoi Mezquita réveille nos sens en 2025 9 juin 2025 Koh-Lanta 2025 : trahisons et rebondissements au cœur de l’aventure 21 mai 2025 À Cordoue comme ailleurs, il n’est jamais simple pour une personnalité reconnue dans un domaine artistique de franchir les frontières disciplinaires sans tomber dans le piège du simple « coup médiatique ». Ici pourtant, tout respire la sincérité : choix du film engagé (Ma Frère aborde des thèmes familiaux profonds), implication aux côtés des jeunes acteurs… Pour celles et ceux qui veulent découvrir cette nouvelle corde à son arc ou qui s’intéressent aux évolutions artistiques plurielles en France et ailleurs, le site officiel du Festival de Cannes offre régulièrement dossiers et actualités détaillées sur ces trajectoires atypiques. Les coulisses humaines derrière les paillettes On ne parle jamais assez des moments où l’humain prend le pas sur le spectacle. Derrière chaque montée des marches spectaculaire se cachent souvent anxiétés maternelles ordinaires ou élans d’amour simples. Je me souviens personnellement avoir interviewé plusieurs artistes andalous qui m’ont confié vivre leurs plus grandes émotions "hors champ", entourés seulement des leurs ou pendant une pause volée au tumulte public. Amel Bent n’échappe pas à cette règle universelle : son bonheur se lit autant dans ses réponses émues face aux questions intimes (comme lorsqu’elle évoque avec fierté ses filles Hana et Sofia), que dans sa capacité à s’autoriser vulnérabilité publique – une rareté appréciable sur la Croisette ! Ce genre d’instant rappelle qu’au-delà du glamour affiché, c’est avant tout notre façon personnelle de conjuguer passions et attachements qui forge nos vrais succès. Cette année 2025 nous invite plus que jamais à valoriser ces équilibres subtils. Transversalité artistique : quand musique rime avec cinéma Ce passage au cinéma illustre aussi la porosité grandissante entre arts vivants aujourd’hui. Comme je l’observe régulièrement lors des festivals culturels cordouans – où musiciens croisent peintres ou auteurs –, cette transversalité nourrit tant les œuvres que les publics ! Si cela vous intrigue également comment ces dynamiques se tissent localement en Andalousie (par exemple lors du Festival Cosmopoética), je partage souvent dans mes articles quelques rencontres inspirantes vécues ici… Car finalement, peu importe le lieu : c’est toujours par l’ouverture disciplinaire que surgissent les plus belles surprises artistiques. Questions fréquentes ### Quelle est la particularité du film “Ma Frère” présenté par Amel Bent ? Le film met en avant des thématiques familiales fortes avec authenticité grâce à un casting mêlant professionnels et jeunes acteurs ; Amel y tient son premier vrai rôle au cinéma. ### Comment Amel Bent arrive-t-elle à concilier carrière artistique intense et vie familiale ? Elle privilégie dès qu’elle le peut les échanges quotidiens avec ses enfants même pendant les grands événements (FaceTime, appels…). Elle incarne ainsi une forme moderne d’équilibre très inspirante pour beaucoup ! ### Peut-on retrouver facilement ce type d’humanité lors d’autres festivals ? Oui ! À condition d’observer au-delà des projecteurs… Dans tous les grands festivals (Cannes comme Cordoue), il existe toujours ces parenthèses authentiques où l’artiste redevient simplement humain face aux siens. Photo by Rhamely on Unsplash Cinémafamille 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Feria de Córdoba : la sécurité vue de l’intérieur – mon vécu nocturne à El Arenal entrée suivante Feria de Córdoba : le botijo flamenco qui raconte l’artisanat et les vins d’exception A lire aussi Lucena, feria et polémique : Henry Méndez sur... 29 août 2025 Corps, poids et bonheur : Michèle Bernier à... 28 juillet 2025 Córdoba, Las Ketchup et le recyclage : un... 26 juillet 2025 Córdoba, famille et renaissance : mon cœur partagé... 24 juillet 2025 Magloire : Vie, Poids et Reconquête de Soi 22 juillet 2025 Audiences TV : Intervilles, Visiteurs et Tour de... 11 juillet 2025 Córdoba, moments de rupture et douceur retrouvée :... 11 juillet 2025 Córdoba et l’art de fuir la lumière :... 9 juillet 2025 Intervilles 2025 : le retour culte vu depuis... 4 juillet 2025 Córdoba et le secret des Chuches : quand... 2 juillet 2025