BFMTV : ce que le départ d’Ashley Chevalier révèle sur la vie de journaliste… et d’aventurière !

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Curieux du vrai quotidien derrière BFMTV ? J’explore, à la lumière du départ d’Ashley Chevalier, les coulisses et défis réels du journalisme.

Un tournant qui intrigue : comprendre l’envers du décor

Ces derniers jours, la sphère médiatique bruisse du départ d’Ashley Chevalier de BFMTV. Pour beaucoup, c’est juste une info de plus. Mais pour moi, en tant que journaliste voyageuse depuis Cordoue, ce genre d’événement résonne bien au-delà des titres. Le journalisme n’est pas qu’une succession de flashs info – c’est une aventure humaine constante, un équilibre fragile entre passion, pression et renouvellement personnel.

Lorsqu’on apprend qu’une figure telle qu’Ashley active sa clause de cession après neuf saisons intenses, on devine des choix profonds derrière la façade publique. C’est aussi l’occasion parfaite pour partager un regard intime sur la réalité vécue par celles et ceux qui font l’actualité… avec une pointe andalouse dans l’âme.

Pourquoi partir ? Les dessous d’un métier mouvant

On fantasme souvent le journalisme télé : glamour des plateaux, adrénaline des directs… Mais rares sont ceux qui saisissent le poids réel d’une carrière en continu. Comme Ashley Chevalier, j’ai connu cette sensation vertigineuse devant le besoin de changer d’air ou de renouer avec son identité profonde.

Il existe mille raisons de quitter une grande rédaction :

  • Fatigue liée au rythme effréné (j’ai vu tant de confrères s’essouffler lors de festivals ici en Andalousie ou sur les breaking news à Madrid !) ;
  • Envie de retrouver un sens authentique à ses reportages — se reconnecter au terrain plutôt qu’à la routine éditoriale ;
  • Nouvelles aspirations personnelles ou familiales (beaucoup partent pour écrire un livre ou monter un projet solidaire local).

Dans mon parcours entre Cordoue et Paris, j’ai souvent ressenti cette nécessité vitale : ne jamais laisser la routine étouffer ma curiosité.

Clause de cession : tremplin ou filet de sécurité ?

La clause de cession activée par Ashley est peu connue hors des rédactions françaises. Pourtant, elle cristallise les tensions du métier. Elle permet aux journalistes salariés de quitter leur poste avec indemnités lors d’un rachat majeur — ici celui par CMA Media en 2024. Cette opportunité représente autant une bouffée d’air qu’une période d’incertitude interne.

En Espagne comme en France, on retrouve ces moments-charnières : réorganisations dans les grands groupes audiovisuels ou radio locales andalouses (j’ai connu ça lors du rachat de Canal Sur…). Ils poussent chacun à interroger sa vocation première : pourquoi ai-je choisi ce métier ?

Pour comprendre plus sur la clause de cession, ce dossier complet du Syndicat National des Journalistes explique ses subtilités et implications pratiques.

S’adapter… ou inventer sa route ? Mon expérience entre Judería et rédactions parisiennes

Le parcours d’Ashley Chevalier m’évoque mes propres bifurcations professionnelles. Passer du reportage sur le Brexit à Londres aux studios feutrés est un grand écart que je comprends intimement. Tout comme revenir explorer Cordoue après avoir sillonné l’Europe.

C’est dans ces transitions que se forge notre vraie identité journalistique :

  • Aller là où personne n’attend encore l’histoire ;
  • Apprendre à tisser des liens sincères avec les locaux (à Cordoue, rien ne vaut une conversation improvisée dans une taberna avant la Feria) ;
  • Garder toujours une part de vulnérabilité face au changement — cette peur douce-amère mais nécessaire à tout bon récit.

Ce que je retiens surtout ? La capacité à transformer chaque « départ » en nouveau chapitre vibrant.

L’instabilité comme moteur créatif (et humain)

Les médias évoluent vite : nouvelles technologies, bouleversements économiques… Ce climat incertain pousse constamment chacun à se réinventer. À Cordoue comme ailleurs ! Lorsqu’on discute ici avec un photographe local ou un chroniqueur radio andalou récemment passé au podcasting, on sent cet élan commun vers l’innovation.

L’instabilité peut être dure — mais elle aiguise aussi nos récits. Et parfois, elle force même à sortir physiquement explorer le monde autrement (saviez-vous combien d’anciens journalistes cordouans animent désormais des ateliers créatifs dans les patios historiques ? Une belle reconversion inspirante !).

Pour aller plus loin sur cette dynamique entre tradition et innovation journalistique en Espagne, je recommande ce rapport actualisé en 2025 du Centre européen du journalisme.

Et demain ? Ce que nous dit vraiment ce genre d’annonce…

Finalement, le départ remarqué d’une journaliste n’est jamais juste « un mouvement RH ». Il témoigne plutôt des cycles naturels du métier : bouger pour mieux raconter ; ralentir pour approfondir ; oser repartir pour éviter le ronronnement éditorial.

Si vous rêvez vous aussi secrètement d’explorer autrement votre région – même sans micro ni caméra – inspirez-vous ! Ce sont ces changements assumés qui nourrissent nos vies et enrichissent nos récits partagés.

Et qui sait… Peut-être croiserez-vous bientôt Ashley Chevalier dans un patio cordouan lors d’un reportage insolite ?

Le coin des questions

Comment fonctionne exactement la clause de cession pour les journalistes ?

La clause de cession permet aux journalistes employés depuis plus d’un an dans une entreprise rachetée de quitter leur poste tout en bénéficiant d’indemnités spécifiques. C’est conçu pour protéger leur indépendance face aux grands changements structurels dans les médias français.

Quelles difficultés rencontrent souvent les journalistes TV lors des rachats ?

Au-delà des questions financières, il y a souvent une instabilité éditoriale : grilles horaires remaniées, nouveaux managers, incertitudes sur les lignes éditoriales… Beaucoup ressentent alors le besoin soit de s’ancrer davantage localement soit de tenter l’aventure ailleurs.

Est-ce que ce genre de transition existe aussi dans le journalisme andalou ?

Oui ! En Andalousie également, notamment suite aux réformes régionales ou aux fusions médiatiques locales. Les journalistes profitent parfois de ces périodes pour changer totalement leur trajectoire professionnelle – certains ouvrent même leurs propres médias alternatifs centrés sur la vie locale.

Photo by NEOM on Unsplash

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