21 Berlinale : + qu'un festival ? Nouvelle direction, polémiques... Passionnant ! Le cinéma engagé, ça vous parle ? Moi, toujours !Ah, la Berlinale… Toujours plus qu’un festival, n’est-ce pas ? Plongeons-nous dans cette 75e édition, une édition sous tension, presque une renaissance. Berlinale : Plus qu’un festival, un baromètre politique ? La Berlinale, mes amis, c’est bien plus que des paillettes et des projecteurs. C’est un reflet de notre monde, avec ses espoirs et ses angoisses. Cette année, Tricia Tuttle, la nouvelle directrice, hérite d’un défi de taille : redorer le blason du festival après une édition 2024 marquée par une vive polémique. Imaginez, accuser la Berlinale d’antisémitisme ! Un comble pour un pays qui a fait de la mémoire de l’Holocauste une affaire d’État. Tuttle tente de recentrer le débat sur le cinéma, mais peut-on vraiment ignorer les enjeux politiques ? Je me souviens d’une projection à Cordoue où le public s’est enflammé pour un documentaire sur les droits humains. Le cinéma, c’est un catalyseur, un miroir grossissant de nos sociétés. ‘Das Licht’ : Un film coupable d’hypocrisie ? Le film d’ouverture, ‘Das Licht’ de Tom Tykwer, a suscité des réactions mitigées. Une relecture de ‘Teorema’ de Pasolini, paraît-il, mais transposée à notre époque. Le film dénonce le narcissisme de la classe moyenne progressiste, son hypocrisie face aux drames des réfugiés et au désastre écologique. Sauf que, selon certains critiques, le film lui-même tombe dans le piège qu’il dénonce. Trop de virtuosité, trop de superficialité. On reproche à Tykwer de transformer une réfugiée syrienne en un simple accessoire narratif. Tuttle avait vanté l’importance de l’empathie. Dommage que le réalisateur n’ait pas fait preuve d’un peu plus d’empathie envers son public. Cela me rappelle une exposition à Séville où l’artiste prétendait dénoncer l’exploitation des travailleurs immigrés, mais son œuvre était tellement élitiste qu’elle en devenait obscène. L’intention ne suffit pas, il faut une véritable prise de conscience. Résister à l’extrême droite, une mission pour la Berlinale Tuttle a défini la Berlinale comme "un espace de résistance". Une résistance face à la montée de l’extrême droite, face aux discours de haine. Le jury de cette 75e édition est bien conscient des enjeux. Todd Haynes, son président, s’inquiète des décisions de Donald Trump. Rodrigo Moreno, quant à lui, dénonce les attaques du président argentin Javier Milei contre les minorités et les artistes. La Berlinale, plus que jamais, se doit d’être une tribune pour les voix marginalisées. Une amie travaillant dans le milieu du cinéma à Madrid me disait l’autre jour que les festivals sont devenus les derniers bastions de la pensée critique. C’est peut-être vrai. Mais il faut aussi veiller à ne pas tomber dans l’entre-soi, à ne pas prêcher uniquement des convaincus. Questions Fréquemment Posées (FAQ) Pourquoi la Berlinale est-elle si importante ? Parce que c’est un lieu de rencontre, d’échange, de débat. Un endroit où l’on peut découvrir des films du monde entier, des films qui nous font réfléchir, qui nous émeuvent, qui nous bousculent. Et puis, soyons honnêtes, c’est aussi un formidable tremplin pour les jeunes réalisateurs. Comment la Berlinale se positionne-t-elle face aux enjeux politiques ? Elle essaie de rester fidèle à sa tradition d’engagement, tout en naviguant dans un contexte de plus en plus polarisé. Un équilibre délicat à trouver. Mais je crois que la Berlinale a un rôle essentiel à jouer dans la défense de la liberté d’expression et des valeurs démocratiques. Quels sont les défis de Tricia Tuttle en tant que nouvelle directrice ? Elle doit à la fois redorer l’image du festival et affirmer son identité. Elle doit attirer de nouveaux talents et fidéliser le public. Et surtout, elle doit faire en sorte que la Berlinale reste un lieu de découverte et de diversité. Un défi passionnant, vous ne trouvez pas ? La Berlinale, mes chers amis, c’est un peu comme Cordoue : un mélange de tradition et de modernité, de passion et de raison. Un lieu où l’on peut se perdre et se retrouver. Et ça, ça n’a pas de prix. Comme disait Buñuel : "Le cinéma est un instrument dangereux, s’il est manié par un esprit libre". Et des esprits libres, la Berlinale en a toujours eu à revendre. Pour en savoir plus sur le festival, consultez le site officiel de la Berlinale. Découvrez également l’histoire du cinéma allemand sur le site de la Deutsche Kinemathek. 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Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Sidonie en catalan ? L’audace après 28 ans ! entrée suivante Cordoue en vers : Un prix Tiflos qui fait vibrer l’âme ! 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