128 Le triomphe de Juan Antonio Bayona aux Goya : une opportunité de rappeler la nécessité de soutenir le cinéma espagnol dans sa quête de plus de ressources et de spectateurs. Le réalisateur barcelonais Juan Antonio Bayona est devenu le grand gagnant des Goya, la cérémonie annuelle récompensant le cinéma espagnol. Avec pas moins de 12 prix, dont celui de meilleure réalisation pour son dernier film ‘La sociedad de la nieve’, Bayona a saisi l’occasion pour rappeler l’importance de soutenir l’industrie cinématographique espagnole en lui apportant plus de moyens et en attirant davantage de spectateurs. Un cinéma en quête de renouveau Dans une déclaration faite après la cérémonie, Bayona n’a pas hésité à souligner les difficultés rencontrées par le cinéma espagnol ces dernières années, en particulier avec la pandémie de Covid-19 et la perte de nombreux spectateurs. Selon lui, le renouveau de l’industrie passe par un retour en force du public, qui permettra de garantir les ressources nécessaires et de mettre en avant tout le talent présent dans le cinéma espagnol. La reconnaissance de la qualité artistique de Bayona Bien que souvent associé à des productions internationales, Bayona a toujours revendiqué une identité espagnole dans sa façon de faire du cinéma. La reconnaissance de son travail par la communauté cinématographique espagnole est donc une source de grande satisfaction pour le réalisateur. Malgré les doutes pouvant exister concernant sa dernière production ‘La sociedad de la nieve’, qui est une production Netflix, Bayona a été acclamé par la profession en tant que réalisateur espagnol à part entière. Une présence féminine grandissante mais encore précaire Le réalisateur a également évoqué la présence de plus en plus importante des femmes dans les différentes disciplines de la création cinématographique. Si cela est positif, Bayona a néanmoins déploré les conditions de précarité dans lesquelles elles exercent leur métier. Selon lui, alors que les femmes accèdent progressivement à des postes clés tels que la réalisation ou la direction de la photographie, il est important de leur offrir des conditions de travail dignes et des ressources suffisantes pour mener à bien leurs projets. Des critiques infondées Bayona n’a pas manqué de répondre aux critiques émises par certains dirigeants politiques, tel que le vice-président de la région de Castille et León, Juan García-Gallardo, qui a qualifié le milieu du cinéma espagnol de "snob". Pour le réalisateur, ces propos ne méritent pas d’être pris en compte car ils ne reflètent pas la réalité du cinéma espagnol et de ses problématiques actuelles. Bayona appelle à un débat plus sérieux et rigoureux sur le sujet. Un avenir meilleur pour le cinéma espagnol Malgré les difficultés actuelles, Juan Antonio Bayona reste optimiste pour l’avenir du cinéma espagnol. Avec une forte mobilisation de la part du public et des investissements adéquats, il est convaincu que l’industrie pourra se renouveler et continuer à produire des œuvres de qualité. Il espère également que les femmes auront une place de plus en plus importante et que le milieu cinématographique espagnol pourra enfin se consolider pour le bien de tous. Vous pourriez être interessé par Découvrez l’incroyable Mesa del Turismo Cofrade et son rôle majeur dans la mise en valeur de la Semaine Sainte à Cordoue 2 novembre 2023 Fête estivale de clôture à Cordoue : événements, musique et ambiance romaine au programme du pont 14 août 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Córdoba : de la alfombra roja des Goya à la scène, une ville qui se distingue entrée suivante Anabel Alonso : L’humour, un allié pour surmonter les drames de la vie A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025