Culture Zapal : Nouveau documentaire de Artacho et Tirado à Córdoba par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Zapal : Un cortométage révélateur Le lundi 7 octobre, le cortométage Zapal, la memoria de una fotografía sera projeté à Córdoba dans le cadre de la section officielle du Fidcor, le festival de cinéma documentaire de Córdoba. Ce film, réalisé par Francisco Artacho et José Luis Tirado, aborde la vie dans un bidonville existant à Barbate (Cádiz) à travers une photographie emblématique prise par le photographe José Reymundo. Une voix pour les oubliés Au cœur de ce projet, une femme apparaît dans l’image, María ‘la Ratona’, à qui la journaliste Yolanda Marín prête sa voix pour narrer cette histoire poignante. Le lancement à Barbate a attiré plus de 800 spectateurs, tous séduits par une œuvre qui a exigé plus de six mois de travail acharné de la part de ses créateurs. Une collaboration enrichissante Le projet a été soutenu par la Mancomunidad de municipios de la Janda et le programme de Mémoire Démocratique de la Diputación de Cádiz. Artacho et Tirado, ayant tous deux des racines à Barbate, déploient à travers ce travail une affection sincère pour cette ville qui les a vus grandir. Zapal est la première collaboration entre les deux artistes, qui partagent un engagement profond pour mettre en lumière les injustices sociales et les histoires de migrations. Une immersion dans l’histoire Dans ce court-métrage, la caméra explore une photographie prise en 1937, où six femmes, quatre garçons et trois filles apparaissent. María "la Ratona" décrit les défis quotidiens rencontrés dans ce milieu marginal, au sein d’un village de pêcheurs où les migrations étaient monnaie courante, notamment pendant la Guerre Civile. Ce récit est un témoignage des luttes et des espoirs d’une communauté trop souvent oubliée. L’importance du journalisme Dans un contexte actuel où le journalisme est mis à l’épreuve, votre soutien est crucial. En devenant membre ou en faisant un don, vous contribuez à la création d’une société cordobèse plus libre et informée. Rejoignez-nous pour défendre la mémoire et la vérité à travers l’art et le récit. source : Cordópolis – Francisco Artacho y José Luís Tirado presentan el lunes en Córdoba su nuevo documental ‘Zapal’ 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Signification des ajouts domestiques au temps des califes par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González La céramique califale : un héritage fascinant La céramique califale représente l’un des legs les plus captivants de la vie quotidienne à Al-Andalus, nous transportant aux siècles X et XI, une époque où Córdoba brillait comme la perle du Califat et une des villes les plus influentes du monde islamique. Les archéologues Cristina Camacho Cruz et Rafael Valera Pérez, dans leur article "Quelques notes sur le mobilier céramique califal : Les céramiques de Madinat Qurṭuba (Córdoba) et Madinat al-Zahra", présentent une analyse approfondie des céramiques découvertes dans ces deux sites emblématiques. Un aperçu des découvertes archéologiques Les études se concentrent sur l’histoire, la technologie et l’utilisation de la céramique domestique. Grâce à ce travail, les chercheurs nous offrent une fenêtre sur le passé, révélant non seulement le mode de vie des habitants, mais aussi comment les objets du quotidien reflétaient la sophistication et la puissance d’une civilisation à son apogée. Córdoba, avec une population dépassant les 500 000 habitants à l’époque, était un centre culturel et commercial majeur. La céramique comme reflet de la société La céramique artiste de Madinat al-Zahra, résidence luxueuse du calife Abderramân III, contrastait avec les pièces plus simples des arrondissements de Córdoba. Ce contraste met en lumière les différences de statut social, avec des céramiques raffinées destinées aux élites, et d’autres, plus utilitaires, servant à la vie de tous les jours. Les avancées techniques et artistiques L’étude souligne la réintroduction de techniques de glaçage importées d’Orient, marquant un tournant dans la production céramique andalouse. Les objets de céramique ont gagné en durabilité et en finesse, affichant des motifs géométriques et des motifs floraux sophistiqués, témoignant de l’influence orientale. La culture matérielle et les relations sociales Les céramiques retrouvées, qu’il s’agisse de simples récipients ou de pièces décoratives, revêtaient une grande importance dans la vie quotidienne des Cordouans. Elles évoquent également la position sociale des propriétaires, soulignant le rôle des objets dans l’affirmation de la richesse et du statut social. Conclusion : un héritage vivant Les recherches sur le mobilier céramique califal à Córdoba et Madinat al-Zahra nous aident à mieux comprendre les dynamiques sociales et culturelles du Califat de Córdoba. Elles témoignent également des influences orientales sur la culture andalouse, faisant de la céramique un véritable symbole de ce passé riche et diversifié. source : Cordópolis – Lo que los ajuares domésticos dicen de cómo era la vida durante el esplendor califal 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Aitana Sánchez Gijón lance ‘La Madre’ au IMAE, complet ! par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González La Première de "La Madre" au Gran Teatro de Córdoba Ce samedi, le Gran Teatro de Córdoba vibrera au rythme des émotions avec la première de la pièce "La Madre", dans le cadre du programme théâtral de l’Institut Municipal des Arts Scéniques (IMAE). Après plusieurs semaines de sold-out, le public est prêt à découvrir cette œuvre captivante écrite par le talentueux Florian Zeller, lauréat d’un Oscar, d’un Tony et d’un Molière. Une Distribution Étoilée Sur scène, nous retrouverons quatre acteurs de talent : Aitana Sánchez Gijón, Juan Carlos Vellido, Álex Villazán et Júlia Roch. La performance, dirigée par le péruvien Juan Carlos Fisher, est une véritable exploration de l’humanité, oscillant entre humour subtil et mélancolie profonde. Chaque acteur apporte sa touche unique à cette œuvre riche en émotions et en réflexions. La Thématique de la Maternité Aitana Sánchez Gijón incarne Anne, une mère confrontée à la réalité de l’absence de son fils, Nicolás. Son personnage pose des questions poignantes sur la maternité et l’amour parental. Peut-on aimer trop un enfant ? Quelles sont les limites de cet amour ? Alors qu’Anne s’interroge sur ses choix de vie, elle explore les sacrifices qu’elle a faits et cherche un sens à son existence dans un cadre empreint de solitude et de vide. Un Retour Marquant Il convient de noter qu’Aitana Sánchez Gijón revient au Gran Teatro de Córdoba après une absence de deux ans. Son interprétation dans "La Madre" est considérée comme l’une des plus remarquées de ces dernières années, offrant une perspective unique sur la solitude et la santé mentale. Cette pièce n’est pas seulement un divertissement ; elle soulève des questions existentielles qui résonnent avec le public. La Trilogie de Florian Zeller "La Madre" fait partie d’une trilogie, complétée par "Le Père" et "Le Fils". Avec cette œuvre, Zeller continue d’explorer les complexités des relations familiales. La pièce est accompagnée d’une composition musicale par Joan Miquel Pérez, d’un design scénique d’Alessio Meloni et d’un éclairage captivant par Pedro Yagüe, tous travaillant ensemble pour créer une atmosphère saisissante. Conclusion La première de "La Madre" promet d’être un moment inoubliable pour les amateurs de théâtre à Córdoba. Avec des thèmes profonds, une distribution talentueuse et une mise en scène inspirante, cette œuvre de Florian Zeller invite chacun à réfléchir sur les liens familiaux et les défis de la maternité. Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir une pièce qui éveille les consciences et touche le cœur. source : Diario Córdoba – Aitana Sánchez Gijón inaugura el programa teatral del IMAE con ‘La Madre’ y un lleno absoluto 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Hommage à Juan Valera à Córdoba lors d’un congrès international par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Introduction à Juan Valera Juan Valera est l’une des figures majeures de la littérature espagnole du XIXe siècle. À l’occasion du bicentenaire de sa naissance à Cabra, un événement phare est organisé : le troisième Congrès international qui se tiendra du 16 au 18 octobre dans sa ville natale. Cet événement a pour objectif principal de rendre hommage à cet intellectuel aux multiples talents, reconnu non seulement pour ses œuvres littéraires, mais également pour sa carrière diplomatique et académique. L’engagement des institutions locales La Diputación de Córdoba, sous la présidence de Salvador Fuentes, a souligné l’importance de cet événement pour valoriser la contribution de Valera à la culture et à l’histoire. Le congrès mettra en lumière des œuvres telles que « Pepita Jiménez » et « Doña Luz », permettant ainsi de rappeler l’ampleur de l’influence de Valera, non seulement en Espagne mais aussi à l’international. L’organisation de cet événement est un moyen de reconnaître l’héritage littéraire de l’écrivain, longtemps sous-estimé. Un programme riche et varié Le programme du congrès promet d’être riche et diversifié, avec la participation de plus de 40 spécialistes et professeurs venant de diverses universités, tels que Madrid, Barcelone et Amsterdam. Six conférences plénières permettront d’approfondir les thématiques centrales de l’œuvre de Valera, tandis que des communications sur ses contributions littéraires et ses réflexions sur l’Andalousie enrichiront les débats. Cet échange académique vise à redécouvrir l’importance de Valera dans le paysage littéraire de son époque. Activités culturelles et célébrations Parallèlement aux conférences académiques, le congrès proposera des activités culturelles variées : des bienvenues théâtralisées, la présentation d’une nouvelle édition de « Pepita Jiménez », ainsi qu’un concert de musique de chambre. De plus, une exposition intitulée « La bibliothèque de Valera » sera inaugurée au Musée Aguilar et Eslava, offrant au public un aperçu fascinant de son univers. Conclusion En conclusion, ce congrès représente une occasion unique de célébrer la vie et l’œuvre de Juan Valera. Il invite à une redécouverte de ses réflexions sur la société, la littérature et la culture andalouse. En rassemblant des chercheurs et des passionnés, cet événement permettra de renforcer les liens entre le passé et le présent, tout en honorant la mémoire d’un intellectuel extraordinaire. source : Diario Córdoba – Córdoba rinde homenaje al egabrense Juan Valera en el tercer congreso internacional sobre el autor 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture 30 films de 12 pays à la Muestra de Ciné Social ‘La Imagen du Sud’ par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González La Muestra de Cine Social ‘La Imagen du Sud’ Cette année, la Muestra de Cine Social ‘La Imagen del Sur’ célèbre sa dix-neuvième édition, un événement incontournable dans le monde du cinéma social. Organisé par CIC Batá, cet événement bénéficie de la collaboration de la Délegation de Coopération et Solidarité de la Mairie de Cordoue, ainsi que du Ministère de la Culture et des Sports de la Junta de Andalucía. Au total, trente films provenant de douze pays seront présentés à la Filmoteca de Andalucía, du 11 au 15 novembre. Une Sélection Internationale Sur les 156 films présentés, le comité de sélection a opté pour une variété d’œuvres cinématographiques qui représentent non seulement l’Espagne mais aussi des nations comme l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Équateur, la France, l’Inde, le Mexique, le Pakistan, le Sénégal et le Venezuela. Cette diversité témoigne de l’impact et de l’universalité des thèmes explorés. Thématiques Engagées Les films de cette édition abordent des problématiques sociales cruciales, telles que la violence de genre, l’identité de genre, et les droits humains. En plus de ces thématiques, des sujets contemporains comme la crise énergétique, la pollution environnementale et les migrations sont également mis en lumière. Le festival ne se limite pas aux documentaires, mais inclut également des œuvres de fiction, enrichissant ainsi le débat autour de ces enjeux. Une Plateforme de Transformation Sociale Rafael Cantero, président de CIC Batá, souligne l’importance du cinéma en tant qu’outil de transformation sociale. ‘La Imagen del Sur’ se veut être une plateforme qui donne la parole à des individus souvent laissés dans l’ombre, offrant une scène aux histoires de lutte pour les droits dans un monde en perpétuel changement. Les projections sont accompagnées de débats, d’ateliers et d’expositions, favorisant un dialogue riche entre les participants. Vers de Nouvelles Collaborations Cette édition s’est donnée pour mission de tisser des liens entre les acteurs du cinéma et des organisations sociales. Des processus de collaboration sont en cours avec des festivals tels que le Festival Foco et le Festival International de Cinéma de Viña del Mar. En plus, le Prix de Journalisme Social Alberto Almansa sera décerné, récompensant des travaux axés sur des thématiques sociales. CIC Batá : 30 Ans de Compromis CIC Batá, qui célèbre son trentième anniversaire, demeure un acteur clé dans la promotion de la transformation sociale à travers l’éducation, la communication et la coopération internationale. En mettant en avant des créations audiovisuelles, l’organisation continue de s’engager en faveur d’un monde meilleur et plus juste. La Muestra ‘La Imagen del Sur’ est ainsi bien plus qu’un festival de films; c’est un véritable appel à l’action. source : Cordópolis – Treinta películas de doce países participan en la Muestra de Cine Social ‘La Imagen del Sur’ 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Hommage de la soprano Auxiliadora Toledano à Mozart à Bilbao par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Un Voyage Musical avec Auxiliadora Toledano Après son impressionnante performance de la Novena Symphonie de Beethoven à la Mezquita de Córdoba, la soprano Auxiliadora Toledano s’apprête à offrir un récital captivant le 8 octobre. Ce concert, prévu à la prestigieuse Société Bilbaína, mettra en avant une sélection des Lieder les plus emblématiques de Wolfgang Amadeus Mozart. La chanteuse andalouse, accompagnée au piano par Julio Alexis Muñoz, se prépare à conquérir le public avec des pièces exigeantes sur le plan technique et d’une beauté saisissante. Un Programme Exigeant Pour Auxiliadora Toledano, ce recital représente un véritable défi. « J’ai élaboré un programme complexe, d’une grande exigence technique, mais également d’une beauté indéniable », déclare-t-elle. Cette palette artistique a été soigneusement préparée en collaboration avec sa mentor de longue date, Teresa Berganza. L’expérience de ce partenariat enrichissant a permis à la soprano d’affiner son interprétation, promettant ainsi une performance remarquable. La Magie de la Musique de Mozart L’un des aspects fascinants de la musique de Mozart est sa capacité à toucher l’âme. Comme l’explique Toledano, « Mozart est pour moi une véritable médecine pour la voix, alliant beauté et rigueur technique. » Ces Lieder, bien que simples en apparence, nous plongent dans des émotions profondément humaines, évoquant des thèmes universels tels que l’amour, la joie, et la nostalgie. Pour la soprano, interpréter ces œuvres est un rêve devenu réalité, qu’elle espère partager avec son public passionné. Les Projets à Venir Après son concert à Bilbao, Auxiliadora Toledano ne compte pas s’arrêter là. Le 30 novembre, elle se produira au Festival Fair Saturday, où elle proposera un répertoire riche comprenant des œuvres de Satie, Poulenc, Coward et d’autres grands noms. En décembre, elle animera un concert d’opéra et de zarzuela avec le baritone Luis Cansino, promettant une fin d’année musicale spectaculaire. Conclusion La saison musicale qui s’annonce pour Auxiliadora Toledano s’annonce riche en émotions et en découvertes. Avec un programme aussi ambitieux que captivant, cette soprano promet d’entraîner son public dans un voyage musical inoubliable. Entre l’éclat de Mozart et la magie des autres compositeurs, chaque performance sera, sans aucun doute, une célébration de l’art vocal et de l’émotion. source : Diario Córdoba – La soprano cordobesa Auxiliadora Toledano rinde homenaje a Mozart en Bilbao 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Ramón Rubio Lucia : Lauréat 2024 du Prix National du Patrimoine Cinéma par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Ramón Rubio Lucia : Un Héros du Patrimoine Cinématographique Ce vendredi, le cinéaste madrilène Ramón Rubio Lucia a été honoré du Prix National du Patrimoine Cinématographique et Audiovisuel 2024. Décerné par le Ministère de la Culture, ce prix de 30.000 euros souligne l’engagement indéfectible de Ramón dans la préservation de l’héritage cinématographique espagnol. Son travail minutieux permet de conserver des œuvres essentielles à notre compréhension de l’histoire du cinéma. Un Engagement Passionné Le jury a salué "son incansable, cohérent et enthousiaste dévouement" envers la récupération de films et de la documentation qui les accompagne. Sans ses efforts, il serait presque impossible de retracer l’histoire du cinéma espagnol avec rigueur. Des œuvres comme "El misterio de la Puerta del Sol", la première film sonore en Espagne retrouvée, ou encore des collections de la Filmoteca Española, témoignent de l’impact significatif de son travail. Une Carrière Dévouée Né à Madrid en 1947, Ramón a débuté sa carrière en tant que stagiaire dans le domaine du cinéma, avant de passer à la réalisation de documentaires. En 1975, il a rejoint la Filmoteca Española (alors Filmoteca Nacional) en tant que responsable de la récupération de films. Là, il s’est battu pour sensibiliser sur l’importance de la conservation cinématographique, à une époque où cette préoccupation était loin d’être une priorité sociétale. Le Jury du Prix Le jury qui a décerné le prix était présidé par Ignasi Camós Victoria, directeur général de l’Institut de la Cinématographie et des Arts Audiovisuels (ICAA). La vice-présidence revenait à Valeria Camporesi, directrice de la Filmoteca Española. Les membres du jury comprenaient également des représentants d’associations et d’institutions académiques, assurant ainsi une approche diversifiée et éclairée sur la contribution de Ramón. Conclusion : Une Reconnaissance Méritée Le Prix National du Patrimoine Cinématographique et Audiovisuel 2024 met en lumière non seulement le travail de Ramón Rubio Lucia, mais également l’importance de préserver notre patrimoine cinématographique. Sa passion et son expertise seront, espérons-le, source d’inspiration pour les futures générations de cinéastes et de conservateurs. La préservation du cinéma est une mission collective, et chaque geste compte pour faire vivre notre histoire cinématographique. source : Diario Córdoba – Ramón Rubio Lucia, Premio Nacional de Patrimonio Cinematográfico y Audiovisual 2024 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Francisco Artacho et José Luís Tirado dévoilent ‘Zapal’ à Córdoba par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Présentation de "Zapal" au Festival de Cinéma Documentaire de Córdoba Ce lundi, le duo créatif formé par Francisco Artacho et José Luis Tirado dévoilera son nouveau documentaire intitulé "Zapal", dans le cadre du Festival de Cinéma Documentaire de Córdoba, connu sous le nom de Fidcor. Ce court-métrage, réalisé par Artacho, met en lumière la vie quotidienne dans un camp de tentes pendant la Guerre Civile espagnole, offrant ainsi une perspective poignante sur une période tumultueuse de l’histoire espagnole. Une Projection Simultanée "Zapal" sera projeté simultanément à la Filmoteca de Andalucía et au Teatro Olimpia de Villa del Río, permettant ainsi à un large public d’accéder à ce témoignage essentiel. La projection, qui fait partie de la sélection officielle du festival, se déroulera le 7 octobre prochain à Córdoba. Les créateurs espèrent susciter une réflexion sur les conditions de vie des populations marginalisées durant cette époque. Une Histoire Émotive Le film repose sur une photographie emblématique prise par le photographe José Reymundo, montrant la vie dans le camp à Barbate, en Andalousie. La voix de la journaliste Yolanda Marín, qui incarne l’une des femmes de cette image, María la Ratona, raconte l’histoire simple mais tragique des habitants de ce site. Le film retrace les épreuves quotidiennes au sein de ce village de pêcheurs, tout en soulignant les injustices sociales et les défis des migrations. Un Travail Collaboratif Ce projet, qui a nécessité plus de six mois de travail, a reçu le soutien de la Mancomunidad de municipios de la Janda, dans le cadre du programme de Mémoire Démocratique de la Diputación de Cádiz. Les deux créateurs, ayant des liens affectifs forts avec Barbate, partagent une vision artistique commune engagée sur les injustices sociales, enrichie par leurs expériences personnelles et professionnelles. Un Premier Pas pour Artacho "Zapal" représente le premier court-métrage de Francisco Artacho, qui avait déjà réalisé un documentaire sur la répression franquiste à Benamejí, centré sur le vécu des femmes. Avec "Zapal", il se lance dans une nouvelle aventure cinématographique, promettant de mettre en avant les voix et les histoires souvent oubliées de notre passé commun. Ce film constitue donc non seulement un hommage à la mémoire des victimes, mais aussi une étape significative dans le parcours artistique des deux réalisateurs. source : Diario Córdoba – Francisco Artacho y José Luís Tirado presentan el lunes en Córdoba su nuevo documental ‘Zapal’ 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Manolo García : Les pollueurs n’ont-ils pas d’enfants ? par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González La Gira Inoubliable de Manolo García Manolo García, figure emblématique de la scène musicale, se lance dans une tournée inédite intitulée "Cero emisiones contaminantes desde ya". Avec une mise en scène vibrante, ce véritable idéaliste et homme libre nous invite à réfléchir aux questions essentielles de notre époque. Ce concert est bien plus qu’un simple spectacle, c’est une expérience à ne pas manquer. Un Artiste Engagé et Passionné Dans cette interview, García partage son amour indéfectible pour la musique, évoquant ses débuts à 14 ans dans une Barcelone en pleine effervescence. Pour lui, la musique est un vecteur d’émotions profondes, un moyen d’expression qui véhicule des messages d’espoir et de liberté. En choisissant un titre de tournée axé sur la durabilité, il souligne l’urgence de changer notre rapport à l’environnement. Sa vision se traduit par un appel à l’action face au changement climatique qui nous concerne tous. Une Prise de Conscience Nécessaire García évoque la nécessité de prendre conscience des enjeux environnementaux. Son message est clair : il est temps d’agir maintenant, et non dans plusieurs décennies. Le monde est confronté à des défis environnementaux majeurs, et il appelle les décideurs à reconsidérer leur impact sur notre planète. Son approche peut sembler naïve, mais elle est empreinte d’une foi sincère en l’humanité et en la nature. La Magie du Concert Lors de ses concerts, Manolo García ne vise pas seulement à faire plaisir avec des succès commerciaux, mais plutôt à créer un véritable échange avec son public. Avec des performances dépassant souvent trois heures, il souhaite offrir à chacun une parenthèse enchantée face aux dures réalités du monde. Les spectateurs chantent et dansent, partageant une communion festive qui donne du sens à sa musique. Une Évolution de l’Industrie Musicale Face à la baisse des ventes de disques, la hausse des concerts tridimensionnels révèle une transformation considérable de l’industrie musicale. García souligne qu’il faut travailler davantage pour gagner moins, un reflet des réalités économiques actuelles. Il n’est plus question d’une simple carrière basée sur la vente de disques, mais d’un engagement total en faveur du direct, où chaque concert devient vital pour vivre. Une Inspiration Continue En parallèle de sa tournée, Manolo García continue d’écrire de nouvelles chansons, alimenté par ses réflexions sur le monde. La nature, l’amour et les injustices sociales demeurent au cœur de son inspiration. Chaque spectacle devient une opportunité de transmettre des émotions pures et de raconter des histoires, affirmant ainsi que la musique, bien plus qu’un divertissement, est un acte de résistance. En définitive, la tournée de Manolo García nous rappelle l’importance d’être conscient des enjeux qui nous entourent tout en célébrant la magie de la musique. Assister à ses concerts, c’est plonger dans un univers où l’engagement et la passion se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable. source : Diario Córdoba – Manolo García: « ¿Pero estas personas que no paran de contaminar no tienen hijos, nietos? » 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail
Culture Critique du nouvel album de Coldplay : L’amour nous sauvera par María Fernanda González 4 octobre 2024 écrit par María Fernanda González Coldplay : Une Évolution Musicale Coldplay, ce groupe emblématique du début du 21ème siècle, a su captiver son public avec une musique audacieuse et innovante. Leur premier cycle d’albums débordait d’expérimentation et marquait un vrai tournant dans le paysage musical rock. Cependant, au fil des ans, leur style s’est modifié, privilégiant des expériences plus élaborées. Ce nouvel album, intitulé "Moon music", signe une continuité dans leur quête d’émotions universelles. "Moon Music" : Une Suite Audacieuse "Moon music" est le prolongement de l’album "Music of the spheres", sorti en 2022. Cet opus a été conçu lors de la grande tournée de Coldplay, qui se poursuit encore. L’énergie du groupe se concentre sur la création de musiques agréables et accessibles, à l’instar des films d’animation qui charment toute la famille. Cependant, cette approche soulève des questions sur la profondeur des messages véhiculés dans leurs morceaux. L’Art de la Collaboration La chanson "We pray", réalisée en collaboration avec des producteurs célèbres de la scène pop, sont des exemples de cette méthode de "feat" qui pousse Coldplay à étendre son audience. Avec des artistes variés comme Little Simz et Burna Boy, le groupe explore des sonorités multiculturelles. Bien que ces collaborations enrichissent leur son, elles peuvent parfois donner une impression de superficialité. Themes Récurrents et Simplicité Dans cet album, les thèmes récurrents gravitent autour de l’amour et de l’unité humaine. Le morceau "One world" incarne cette volonté de rassembler, même si le message peut sembler un peu naïf à l’heure où le monde connaît des troubles. Les refrains entêtants et les mélodies accessibles sont également de mise, mais peut-être au détriment de la créativité qui faisait autrefois la force de Coldplay. Une Écoute Agréable mais Prévisible Malgré des moments captivants, "Moon music" laisse parfois sur sa faim. Les auditeurs attendent en vain une chanson qui pourrait vraiment marquer les esprits. En fin de compte, cet album, bien que plaisant, ne parvient pas toujours à émouvoir ou à surprendre comme les anciens travaux de Coldplay. Une belle expérience, certes, mais qui pourrait s’avérer éphémère. source : Diario Córdoba – Crítica del nuevo disco de Coldplay: el amor nos salvará a todos, etcétera 4 octobre 2024 0 FacebookTwitterPinterestEmail