138 La tournée d’Andres Calamaro célèbre les 25 ans de son album légendaire "Honestidad Brutal" Andres Calamaro est en tournée en Espagne avec sa production intitulée "Agenda 1999". Cette tournée passera par une dizaine de villes espagnoles avant une pause pour reprendre en août de l’autre côté de l’atlantique avec des concerts déjà confirmés en Argentine et au Chili. Une tournée qui porte bien son nom puisque Calamaro célèbre le 25ème anniversaire de son monument de l’album "Honestidad Brutal", l’un des sommets du rock en langue espagnole de tous les temps. Un album qui a réuni prestige et succès pour le chanteur argentin. Célébration discrète mais efficace pour "Honestidad Brutal" Le chanteur n’a pas manqué de souligner ce détail lors de son concert à Cordoba où il avoue: "Nous célébrons, sottovoce, la sortie de cet album" ajoutant avec un brin d’ego de star: "quand le prestige et le succès se sont unis". Et on ne peut pas le contredire, le répertoire de la soirée était presque entièrement composé des immenses hymnes de ce double album qui fête ses 25 ans. Dès le début du concert, quand retentissent les notes de "No va más", le public est conquis et ne se lève qu’à la fin du dernier morceau "Cuando te conocí". Entre temps, ils auront pu apprécier les titres cultes tels que "Eclipsado", "El día de la mujer mundial" ou encore "Te quiero igual". Des références à la culture argentine et au folklore espagnol Le public, composé essentiellement de fervents fans, arbore fièrement des t-shirts de la sélection argentine de football et certains affichent même leur soutien au Córdoba CF, l’équipe locale, avec leur smartphone à la main. Calamaro fait un clin d’oeil à la ville en saluant pour la première fois l’assistance avec une mention spéciale à Vicente Amigo et en se disant "heureux d’être en terre de Manolete, légende culturelle" selon ses propres termes. Le chanteur, grand amateur de métaphores taurines, pourrait tout aussi bien qualifier la soirée de "troisième tiers de la corrida" avec seulement un tiers de la capacité de la salle (l’Auditorium de Córdoba compte 3 500 places), "beaucoup de béton" et un "pinchazo" (un échec) malgré une faena plus que digne de la part d’Andres Calamaro et son groupe composé de Germán Wiedemer, Julián Kanevsky, Mariano Domínguez, Brian Figueroa et Andrés Litnin. Des tensions en coulisses avec l’organisation Des sources en coulisses, auxquelles notre journal a pu accéder, font état d’un certain malaise au sein de la production à cause d’un manque de communication de la part de l’organisateur, notamment concernant la participation de la tournée à la Nuit Blanche du Flamenco la veille du concert à Córdoba, alors que ces événements sont généralement programmés des mois à l’avance en prenant en compte tous ces facteurs. Malgré ces petites tensions, Andres Calamaro et son groupe ont parfaitement maîtrisé leur prestation et leur millier de fans réunis à l’Auditorium de Córdoba, preuve que leur musique reste ancrée dans la mémoire du meilleur rock écrit et composé en langue espagnole. source : Cordópolis – Andrés Calamaro y su alta fidelidad Vous pourriez être interessé par Podcast ‘Diseño a la vista’ : changement de nom de la Mezquita-Catedral 5 octobre 2024 Le cinéaste cordobais Juan Antonio Chavero prépare déjà son nouveau film 15 août 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le festival Sonraíz va fêter sa troisième édition à Carcabuey entrée suivante Cordova romaine : exploration de la cité cachée : Almuzara publie une impressionnante étude de Desiderio Vaquerizo A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025