La directrice Estíbaliz Urresola, lauréate du Prix Goya de la meilleure réalisation pour son film ’20 000 espèces d’abeilles’, a appelé les gouvernements à "arrêter le génocide" qui se déroule à Gaza, accompagnant cette demande d’un hashtag revendicatif que d’autres nominés ont également affiché.
Si son film parle de quelque chose, c’est de l’importance de nommer les choses et elle a également profité de cet événement pour dire que ce qui se passe à Gaza est un génocide, et que nous devons demander à nos gouvernements de l’arrêter", a-t-elle souligné.
La réalisatrice a également qualifié de "émouvant" de recevoir ce prix des mains de deux autres "grandes réalisatrices" qui posent des "précédents". "Et c’est une chaîne dont nous faisons partie et c’est un honneur que nous soyons de plus en plus nombreux et que nous ayons plus de force pour dire que ça suffit. Et qu’il n’y ait plus de violence ou de harcèlement, ni dans le cinéma ni nulle part ailleurs", a-t-elle conclu.
De plus en plus d’artistes et de personnalités du monde du cinéma ont rejoint cet appel pour la paix à Gaza. Ils se sont manifestés lors de la 36ème édition des Prix Goya, la plus importante cérémonie de récompense du cinéma espagnol, qui s’est tenue cette année à Malaga.
La lutte pour la paix à Gaza
La situation à Gaza est préoccupante et de nombreux pays se mobilisent pour tenter de mettre fin à la violence et aux injustices qui se déroulent dans cette région. Cela inclut l’appel de la réalisatrice Estíbaliz Urresola, qui, à travers son film, a voulu sensibiliser le public à cette réalité et inciter à l’action.
’20 000 espèces d’abeilles’
Ce film, qui a remporté le Prix Goya de la meilleure réalisation, raconte l’histoire d’Aida, une jeune agronome qui se bat pour sauver les abeilles d’une extinction imminente. Mais à travers cette histoire, la réalisatrice aborde également des thèmes plus profonds et d’actualité comme l’importance de la préservation de l’environnement et des espèces en voie de disparition et la quête de justice et de paix dans le monde.
L’importance de nommer les choses
Dans son discours, Estíbaliz Urresola a mis en avant l’importance de nommer les choses, de ne pas rester silencieux face à l’injustice et de prendre position pour la paix et la justice. Le simple fait de nommer le conflit à Gaza comme un génocide permet de mettre en lumière la gravité de la situation et d’appeler à des mesures concrètes pour y mettre fin.
Le rôle des femmes dans le cinéma
La réalisatrice a également souligné l’importance des femmes dans le monde du cinéma et leur rôle de plus en plus important dans la lutte pour l’égalité et la paix. En recevant son prix des mains de deux autres réalisatrices renommées, elle a voulu mettre en avant le travail de ces femmes qui, à travers leur art, contribuent à bâtir un monde meilleur.
En conclusion, à travers son discours inspirant, la directrice Estíbaliz Urresola a rappelé l’importance de prendre position pour la paix et la justice, et l’importance de l’art en tant qu’outil pour sensibiliser et lutter pour un monde meilleur. En espérant que ces paroles résonnent jusqu’aux couloirs du pouvoir et que la situation à Gaza puisse trouver une solution pacifique et durable.
