Culture Almuzara décortique le cinéma d’épouvante : de la projection des ombres du XVIIIème siècle au ‘terreur élevée’ par María Fernanda González 10 juillet 2024 par María Fernanda González 10 juillet 2024 82 Le lien entre le cinéma et la peur Dans son nouvel ouvrage intitulé "Esto no estaba en mi libro de cine de terror", Antonio Míguez Santa Cruz, professeur à l’université et critique cinématographique, explore le lien entre le cinéma et la peur. Publié par le sello andaluz Almuzara, ce livre analyse l’histoire du cinéma d’horreur, de ses débuts à nos jours, et démontre comment la peur a toujours été présente et utilisée dans l’univers cinématographique. De la lueur de la lanterne à la première projection des frères Lumière Dans son ouvrage, Antonio Míguez Santa Cruz commence par un véritable voyage dans le temps, en nous ramenant au XVIIe siècle, à l’époque où les ombres effrayantes étaient projetées grâce à la "linterna del terror". Puis, il nous transporte jusqu’en 1895, date de la première projection des frères Lumière, qui a également provoqué des frayeurs et des défections massives. L’auteur en conclut alors que depuis ses débuts, le cinéma et la peur ont toujours été étroitement liés. Le cinéma d’horreur comme reflet des traumatismes de la société Pour Antonio Míguez Santa Cruz, le cinéma d’horreur va bien au-delà du simple divertissement. Selon lui, si l’on considère le cinéma d’horreur dans son ensemble, il devient évident que celui-ci est le reflet des traumas qui tourmentent la société et qui se reflètent à travers les fictions créées. Ainsi, en se débarrassant de tout préjugé et en se laissant immerger dans ces films, le spectateur peut réellement comprendre leur véritable vocation. Du cinéma expressionniste allemand aux grands monstres du cinéma Antonio Míguez Santa Cruz nous entraîne ensuite dans l’univers du cinéma expressionniste allemand, en nous invitant à (re)découvrir des films cultes tels que "Le Cabinet du docteur Caligari", "Nosferatu" ou encore "Le Golem". Mais ce n’est pas tout, l’auteur nous fait aussi rencontrer les grands monstres du cinéma d’horreur tels que Bela Lugosi, Lon Chaney ou encore Boris Karloff. Il nous révèle également certains secrets et anecdotes sur des films comme "Le loup-garou de Londres", "La femme panthère" ou encore "Citizen Kane". Mais c’est également l’occasion de découvrir des réalisateurs tels que Touneur, Ed Wood et Roger Corman, ainsi que leur acteur fétiche, Vincent Price. L’évolution du cinéma d’horreur jusqu’à nos jours Grâce à une analyse approfondie des films, des réalisateurs et des acteurs, Antonio Míguez Santa Cruz nous plonge dans l’évolution du cinéma d’horreur jusqu’à nos jours. Il nous fait ainsi découvrir des tendances telles que le "nudité naturelle" utilisée comme élément de peur, le "Elevated Horror" ou encore le "terror japonés". Ainsi, on réalise que tous les styles et tous les types de peur ont leur place dans l’univers cinématographique. L’auteur et son oeuvre Antonio Míguez Santa Cruz est un expert dans le domaine du cinéma. Ses recherches et ses études sur l’histoire du cinéma lui ont valu le Prix Extraordinaire de Doctorat en Humanités en 2016. Aujourd’hui, il a publié plus de soixante ouvrages, tant dans le domaine universitaire que grand public. Son dernier ouvrage, "Kaidan. Tradición del terror en Japón", est publié par Berenice et fait partie des incontournables pour tout adepte du cinéma d’horreur. En plus de ses publications, il collabore régulièrement avec des magazines et des revues spécialisées dans le domaine de l’art, de la culture et de la littérature. source : Cordópolis – De la proyección de sombras del siglo XVIII al ‘terror elevado’: Almuzara desmenuza el cine de terror 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente 5 coucher de soleil à expérimenter en Andalousie cet été entrée suivante La Junta reporte le processus de paiement de huit euros pour accéder à Medina Azahara après l’été A lire aussi Paloma Sánchez-Garnica remporte le Prix Planeta 2024 avec... 15 octobre 2024 Les Rois présidents de la fête des 75... 15 octobre 2024 Feria du Livre Ancien : Activités pour enfants... 15 octobre 2024 Une orchestre de guitares australiennes en concert à... 15 octobre 2024 Carmen ‘La Talegona’ en concert au Festival Suma... 15 octobre 2024 Découvrez l’autre réalité : ‘Arte du revés’ par... 15 octobre 2024 Concert de l’Orchestre de Cordoue au profit du... 15 octobre 2024 Décès à 83 ans de l’écrivain chilien Antonio... 15 octobre 2024 Alfredo González-Ruibal : Prix National d’Essai pour ‘Tierra... 15 octobre 2024 Otras musas de Julio Romero au Musée des... 15 octobre 2024