Section 174 : Et si la fiscalité expliquait vraiment les licenciements tech ?

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As-tu déjà entendu parler de la Section 174 ? Derrière ce nom discret se cache un secret étonnant sur les récents licenciements chez Meta, Google ou Microsoft.

Un ingrédient caché dans la recette des licenciements massifs

En tant qu’amoureux de la cuisine et du voyage, j’aime dénicher ces petits ingrédients qui changent tout dans une recette — ou dans une histoire. Ces derniers temps, en discutant avec des amis ingénieurs autour d’un verre de Montilla-Moriles à Cordoue, un sujet revenait souvent : pourquoi autant de licenciements soudains chez les géants américains du numérique ? On évoque toujours l’IA ou la pandémie, mais peu connaissent la véritable épice fiscale derrière tout cela : la fameuse Section 174 du Code Fiscal américain.

Ce que cache vraiment la Section 174

Depuis 1954, cette loi permettait aux entreprises de déduire intégralement (et immédiatement !) toutes leurs dépenses de R&D — y compris ces salaires mirobolants pour attirer les meilleurs talents. C’était comme offrir le dessert à volonté dans un bon restaurant : aucune raison de se priver !

Mais en 2017, lors d’une réforme passée presque inaperçue sous l’administration Trump (pour compenser la baisse de l’impôt sur les sociétés), ce buffet fiscal gratuit a discrètement pris fin. Dès la déclaration fiscale de 2022 (déposée en 2023), les groupes tech ont vu leurs factures exploser : impossible désormais de "passer en frais" tous ces coûts. Résultat ? Là où avant on pouvait engager sans compter pour nourrir l’innovation, il fallait subitement faire des coupes…

« Comme un chef obligé de supprimer ses tapas favorites faute de budget, les GAFAM ont dû repenser leur menu RH. »

Pourquoi personne n’en parle ? L’art du storytelling corporate

Évidemment, difficile d’avouer publiquement : "Nous avons licencié car nous ne pouvons plus profiter d’un avantage fiscal." Beaucoup préfèrent servir des justifications plus acceptables auprès du public et des investisseurs. L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle ? La correction post-pandémie ? Voilà des narratifs beaucoup plus savoureux pour expliquer une vague de départs massifs.

Pourtant, quand on observe que bon nombre des licenciés venaient précisément des équipes R&D — ceux dont les salaires étaient autrefois intégralement déductibles — le parallèle devient troublant…

Ce que disent les données et témoignages locaux (en 2025)

J’ai interrogé récemment plusieurs expatriés cordouans travaillant dans la tech californienne : tous confirment que leurs managers ont commencé à parler optimisation fiscale bien avant d’évoquer le boom IA ou le télétravail. Certains évoquent même que l’ambiance s’est refroidie dès début 2023 quand les nouveaux calculs fiscaux sont arrivés sur le bureau du CFO…

Pour creuser ce sujet complexe, je vous recommande cet article détaillé sur Bloomberg (en anglais).

Un regard croisé avec l’Europe et Cordoue : quelles différences culturelles ?

En Andalousie comme ailleurs en Europe, les systèmes fiscaux n’encouragent pas autant ces dépenses massives en R&D salariale sans contrepartie directe. Les subventions existent certes (qui n’a jamais entendu parler du fameux CDTI espagnol ?), mais elles imposent davantage de transparence et d’engagement local.

Dans mes pérégrinations gourmandes à travers l’Europe, j’ai constaté qu’on préfère ici miser sur la stabilité à long terme plutôt que sur l’embauche massive alimentée par une incitation fiscale temporaire. Pas étonnant donc que l’écosystème local soit moins exposé à ces coups de balancier spectaculaires.

Les conséquences humaines derrière la technique – récit d’une tablée cordouane

Loin des grandes déclarations boursières ou fiscales, c’est autour d’une table conviviale à Cordoue que j’ai réellement saisi l’impact humain : jeunes diplômés recalculant leurs projets familiaux ; seniors redoutant un retour forcé au pays après dix ans passés outre-Atlantique ; équipes dispersées cherchant leur nouveau rythme entre Séville et Madrid… Un simple changement dans le Code Fiscal américain provoque ici aussi ses vagues.

« Dans chaque assiette partagée se cache parfois une histoire d’exil ou de retour inattendu… »

Si tu veux comprendre comment ce genre d’événements façonne discrètement nos vies européennes, je t’invite à lire aussi l’analyse économique approfondie sur El País.

Leçons gourmandes à tirer pour Cordoue et au-delà

Cette saga rappelle que derrière chaque plat bien présenté — ou chaque annonce corporate — il y a souvent un ingrédient caché qui change tout. Pour nous autres gourmets voyageurs comme pour nos amis ingénieurs expats, rester curieux et prendre le temps d’explorer ce qui se passe "derrière" fait toute la différence.

La prochaine fois qu’on te servira une explication trop simple sur une crise (ou un plat !), pense à demander quel est le véritable ingrédient secret qui assaisonne toute cette histoire.

Questions fréquentes

Est-ce que ce changement fiscal concerne seulement les entreprises américaines ?

Non. Même si la Section 174 est spécifique aux États-Unis, son impact s’étend mondialement car beaucoup d’équipes tech sont internationales — y compris nombre d’expatriés européens.

Pourquoi si peu de médias abordent cette cause fiscale ?

Parce qu’elle est moins spectaculaire qu’un récit sur l’IA ou la pandémie : elle nécessite d’aller creuser dans le détail des lois fiscales… Ce qui rebute souvent journalistes généralistes et grand public !

Peut-on espérer un retour à l’ancien régime fiscal bientôt ?

Peu probable selon les experts fiscaux américains consultés début 2025. Les débats au Congrès sont animés mais aucune majorité claire ne se dessine actuellement.

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