Córdoba et le mythe Ferrari : Ce que la passion enseigne sur l’attente des supercars électriques

A black and white photo of an old radio

Pourquoi Ferrari retarde ses modèles électriques ? Découvrez comment la passion — à Cordoue comme chez les collectionneurs — résiste au changement.

Quand la Passion Résiste au Changement : L’Attente du Ferrari Électrique

En tant que gastronome amoureux de Cordoue et d’expériences authentiques, je me suis souvent surpris à comparer le monde de l’automobile de luxe à celui de notre chère cuisine andalouse. Et l’annonce récente du report du second modèle électrique Ferrari m’inspire une réflexion bien au-delà des moteurs : pourquoi certaines passions résistent-elles farouchement à la modernité ?

Le bruit d’un V12… ou l’arôme d’un salmorejo traditionnel

Chez Ferrari comme à Cordoue, on chérit ce qui réveille les sens. Les moteurs thermiques font vibrer le cœur des amateurs de supercars comme un bon plat familial met en émoi les papilles. Entendre rugir un V12 dans les rues — c’est un peu comme humer les effluves d’huile d’olive fraîche avant de tremper son pain : cela éveille quelque chose de viscéral, impossible à imiter.

Les clients fortunés n’achètent pas qu’une voiture, ils s’offrent une émotion. Exactement ce que disait Benedetto Vigna, PDG de Ferrari : « Nous ne vendons pas de technologie, mais des émotions. » Cette phrase pourrait figurer sur la devanture d’une taverne cordouane.

L’électrique : vitrine ou révolution en panne ?

Le tout premier modèle électrique de Ferrari sera présenté cet automne (2025) mais avec une production ultra-limitée — une simple mise en bouche avant le plat principal prévu… puis repoussé à 2028 minimum. Pourquoi ? Parce que la demande pour ces bolides électrifiés est quasi inexistante chez les amateurs de sensations fortes et de tradition automobile. Un phénomène bien analysé par Maté Rimac lui-même (fondateur de Rimac Automobili), dont le modèle Nevera peine à séduire malgré ses performances folles.

Cela me rappelle certains restaurants cordouans qui ont voulu moderniser leur carte trop vite et se sont heurtés au conservatisme affectueux des locaux. La nouveauté n’a d’intérêt que si elle sublime sans trahir l’essence.

La recette parfaite demande du temps… et des compromis

Ferrari n’est pas seul face au dilemme. Porsche tâtonne aussi avec ses électriques sportifs ; Maserati a renoncé à électrifier son MC20 Folgore ; Lamborghini temporise jusqu’à 2029. Pour ces maisons mythiques, difficile d’investir des millions dans un projet qui risque de ne séduire ni la clientèle historique ni les nouveaux venus en quête de prestige.

L’enjeu n’est pas seulement technique (batteries trop lourdes pour garantir la vivacité légendaire d’une Ferrari), mais bel et bien émotionnel. On retrouve là toute la complexité du passage entre tradition et innovation, comme lorsqu’un chef décide enfin d’ajouter un twist contemporain à sa recette ancestrale — avec parfois autant de scepticisme chez ses habitués !

« La vraie modernité, c’est respecter l’émotion première tout en ouvrant la porte aux possibles »

En Andalousie, cela veut dire marier subtilement héritage et créativité culinaire ; pour Maranello, réussir l’alchimie entre performance électrique et frisson mécanique.

Cordoue : miroir vivant entre passé assumé et futur désiré

Je retrouve ce dilemme partout à Cordoue : chaque fois qu’un nouveau restaurant tente une fusion audacieuse ou qu’un producteur local lance une olive bio innovante… il y a toujours cette tension saine entre respect du passé et soif d’avenir. Comme dans l’automobile italienne haut-de-gamme !

Les passionnés ne veulent pas choisir entre authenticité et innovation ; ils veulent être surpris sans perdre leurs repères sensoriels. Voilà peut-être pourquoi tant de visiteurs tombent amoureux ici : parce qu’on sait prendre le temps nécessaire pour sublimer le meilleur des deux mondes.

Pour aller plus loin sur ce sujet passionnant autour du luxe automobile italien (et savourer quelques belles photos historiques), je vous recommande cet article détaillé sur l’évolution récente des supercars électriques publié par Le Monde.

Conseils pour voyageurs curieux (et amateurs d’émotions fortes)

  • Si vous visitez Cordoue lors d’un événement automobile (la Ruta del Califato attire parfois quelques machines mythiques), ouvrez grand vos oreilles – rien ne remplace l’écho brutal d’un moteur thermique sous nos arches centenaires !
  • Essayez toujours les classiques culinaires locaux avant toute revisite moderne — c’est souvent dans le respect des saveurs originelles qu’on comprend ce qui rend une ville ou un objet mythique.
  • Ne vous laissez pas aveugler par la technologie pure : qu’il s’agisse de voitures ou de recettes, privilégiez toujours ceux qui racontent une histoire vraie.
  • Pour plus d’informations sur l’évolution technologique dans le secteur auto haut-de-gamme, jetez un œil régulièrement aux analyses du site Auto-Moto.

Questions fréquentes

Pourquoi Ferrari retarde-t-il son deuxième modèle électrique ?

Principalement parce que la demande actuelle pour des supercars électriques reste très faible parmi les clients historiques attachés au moteur essence. Ferrari préfère perfectionner sa technologie pour offrir une expérience vraiment émotionnelle avant toute commercialisation massive.

Les modèles électriques peuvent-ils rivaliser en sensations avec les moteurs essence ?

Pour l’instant non ; même si les performances sont là (accélérations fulgurantes), il manque ce supplément d’âme sonore et vibratoire propre aux gros moteurs atmosphériques, si chers aux puristes comme aux curieux venus goûter l’authenticité.

Est-ce une tendance générale chez les marques de luxe ?

Oui ! Lamborghini repousse également son premier modèle zéro émission, tandis que Maserati abandonne carrément certains projets électriques faute de demande suffisante – preuve que tout changement doit respecter le tempo unique imposé par la passion.

Photo by Hi_Mac on Unsplash

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