18 Amis de l'art, ne manquez pas ça! La Fundación Botí met les artistes femmes à l'honneur en 2025. Une initiative cruciale pour leur visibilité à Cordoue. J'y serai!Une lueur se lève sur l’art à Cordoue Ah, Cordoue ! Ma ville d’adoption, ce joyau andalou où l’histoire se murmure dans chaque ruelle pavée et où l’art pulse, parfois discrètement, parfois avec éclat. En tant que journaliste française installée ici, je suis constamment à l’affût de ces initiatives qui donnent un sens profond à la vie culturelle locale. Et laissez-moi vous dire que celle qui se profile à la Fundación Botí en 2025 a tout pour me passionner : mettre enfin les artistes femmes de leur collection sous les feux de la rampe. C’est une démarche non seulement nécessaire mais aussi incroyablement inspirante, surtout quand on sait qu’elles ne représentent, tenez-vous bien, que 13% de leur inventaire artistique. Un chiffre qui, bien que révélateur d’une sous-représentation historique, souligne aussi l’urgence et la pertinence de ce projet. Cette initiative, joliment nommée « Ellas, visibles en la Fundación Botí », promet de redonner de la voix et de la visibilité à ces créatrices. Pendant toute l’année 2025, l’une après l’autre, huit d’entre elles auront l’opportunité unique de présenter leur œuvre – qu’elle soit déjà dans les fonds de la fondation ou inédite – et de dialoguer avec le public. C’est bien plus qu’une simple exposition ; c’est une rencontre, un échange, un moment privilégié pour comprendre leur univers et leur place dans le paysage artistique contemporain de Cordoue. Pourquoi cette visibilité est un acte fort Soyons honnêtes. Le monde de l’art, comme tant d’autres, a longtemps été dominé par les figures masculines. Les collections des musées et fondations à travers le monde reflètent souvent cette réalité historique, où le travail des femmes artistes n’a pas toujours reçu la reconnaissance qu’il méritait. Le fait que seulement 13% des œuvres de la Fundación Botí soient signées par des femmes n’est pas une anomalie propre à Cordoue ; c’est un symptôme d’une tendance plus large. Mais l’important ici n’est pas de pointer du doigt le passé, mais de célébrer l’action présente. Mettre ces artistes en avant, individuellement et avec un programme dédié sur une année entière, est un engagement fort de la part de la Diputación de Córdoba et de la Fundación Botí. Cela envoie un message clair : ces voix comptent, ces œuvres ont de la valeur, et il est temps de corriger cette invisibilité historique. Ce n’est pas juste une question de genre, c’est une question de justice, d’enrichissement de notre patrimoine culturel, et de diversité des perspectives. En donnant une plateforme à ces créatrices, on ouvre la porte à de nouvelles narrations, à des sensibilités différentes, et on permet au public de découvrir des talents peut-être injustement méconnus. La Fundación Botí : Un écrin idéal pour l’échange Si vous n’avez jamais visité la Fundación Provincial de Artes Plásticas Rafael Botí, vous manquez quelque chose. Située sur la charmante Plaza Judá Leví, au cœur du quartier juif historique – un lieu chargé d’histoire et de beauté – la fondation offre un cadre intime et propice à la découverte. Et le lieu choisi pour cette initiative, le patio de la fondation, est tout simplement parfait. Vous pourriez être interessé par Chema Garrido remporte le Prix Unicornio de Photographie Touristique 3 décembre 2024 Remise du Prix de Littérature en Langue Castillane Miguel de Cervantes 2023 par les Rois 23 avril 2024 À Cordoue, les patios ne sont pas de simples cours intérieures ; ce sont des espaces de vie, de fraîcheur, de partage, souvent ornés de fleurs qui explosent de couleurs au printemps. Cette ambiance particulière se retrouve aussi dans les célèbres patios fleuris de Cordoue, une autre merveille locale. Organiser ces rencontres artistiques dans un patio, c’est infuser l’art dans le quotidien, le rendre accessible et vivant. C’est un cadre qui invite à la conversation, à la contemplation lente, loin de la solennité parfois intimidante des grands musées. Imaginez : découvrir une œuvre tout en profitant de la lumière douce qui filtre à travers les plantes, en échangeant directement avec l’artiste. C’est une expérience immersive que peu d’initiatives proposent. Des formats variés pour des rencontres uniques Ce qui rend « Ellas, visibles » particulièrement excitant, c’est la diversité des approches choisies par les artistes pour interagir avec leur œuvre et le public. On est loin de l’accrochage statique. Chaque artiste a imaginé une performance, un dialogue, une recréation, un récital, ou une conférence autour de son travail. Cela promet des moments riches et inattendus. Parmi les artistes annoncées, certaines approches m’intriguent particulièrement. Celeste Fernández, par exemple, va créer un dialogue entre une œuvre inédite et une œuvre déjà présente dans la collection, offrant une perspective fascinante sur son évolution. Nieves Galiot associera son œuvre à un récital poétique, fusionnant deux formes d’expression. Clara Gómez Campos recréera une partie de son œuvre in situ à travers une création sculpturale, rendant visible le processus créatif. Julia Hidalgo, Maria José Ruiz (avec une conférence sur la femme dans les arts visuels), Verónica Ruth (explorant la performance), Rita Rutkowski (avec une intervention et la projection d’un documentaire), et Hisae Yanase (dont la présentation coïncidera avec l’exposition des écoles d’art locales) complètent ce programme éclectique. Chacune apportera sa singularité, sa vision, et offrira au public une clé unique pour entrer dans son univers. L’Expérience Attendue Que peut-on réellement attendre de ces rencontres ? Je crois que l’intérêt majeur réside dans la connexion directe. Dans un monde où l’art est souvent consommé à distance, voir une artiste parler de son travail, expliquer ses motivations, ou même créer devant vous, c’est une opportunité rare. C’est humaniser l’œuvre, comprendre les choix techniques ou conceptuels, sentir l’énergie qui l’a vue naître. Pour le public, c’est une chance inouïe de poser des questions, d’échanger des impressions, de briser la barrière souvent perçue entre l’artiste et le spectateur. Pour les artistes, c’est l’occasion de partager leur passion, de recueillir des retours, et de toucher un public plus large et plus engagé. C’est un cercle vertueux de découverte et d’appréciation mutuelle. Un pas vers un avenir plus équilibré ? L’objectif affiché de la Diputación et de la Fundación Botí est clair : « renforcer le rôle de la femme dans le domaine des arts plastiques ». Cette initiative s’inscrit-elle dans un mouvement plus large et durable ? Je l’espère sincèrement. Donner de la visibilité ponctuelle, c’est bien. Mais l’intégrer dans une stratégie à long terme – acquisition d’œuvres de femmes, programmes éducatifs, soutien continu – c’est mieux. En 2025, ce projet pose une première pierre importante. Il crée un précédent, attire l’attention sur la collection existante et, espérons-le, encouragera d’autres institutions à suivre le pas, ici à Cordoue, en Andalousie, et au-delà. En tant que résidente, je ressens que Cordoue, avec son riche passé, est aussi une ville en constante évolution, où de nouvelles initiatives culturelles germent régulièrement. Soutenir des projets comme celui-ci est essentiel pour maintenir cette vitalité et s’assurer que tous les talents ont leur place. C’est un sujet qui me tient à cœur, car la diversité des voix est la richesse d’une communauté. Comment Participer et Profiter Pleinement Le programme « Ellas, visibles » démarre en mai 2025 et se déroulera tout au long de l’année. La Fundación Botí est située sur la Plaza Judá Leví, facile à trouver dans le quartier juif. Chaque artiste aura son moment dédié, il faudra donc suivre le calendrier pour ne pas manquer celles qui vous intéressent le plus. Le meilleur moyen de connaître les dates précises de chaque événement est de consulter le site officiel de la fondation. Je vous mets le lien juste ici : Fundación Rafael Botí. N’hésitez pas à y jeter un œil régulièrement ! Ces événements sont une occasion fantastique de découvrir l’art d’une manière différente, plus humaine et interactive. C’est aussi un excellent prétexte pour (re)visiter le magnifique quartier juif et prolonger la journée par un verre ou des tapas à proximité. Une immersion complète dans ce que Cordoue a de meilleur à offrir : histoire, culture, et convivialité. Vos Questions, Mes Réponses (Conversations Impromptues) Quand commence l’initiative « Ellas, visibles » ? Oh, ça commence en mai 2025 et ça dure toute l’année ! Chaque mois mettra une artiste différente à l’honneur, donc le programme s’étale joliment. Est-ce que ces rencontres sont gratuites ? Souvent, les initiatives culturelles soutenues par la Diputación comme celle-ci sont gratuites ou à un prix symbolique. C’est conçu pour être accessible ! Le mieux est de vérifier le programme spécifique sur leur site, mais l’idée est vraiment d’ouvrir l’art au plus grand nombre. Quelles artistes seront présentes ? Il y en a huit en tout ! On retrouvera des noms comme Celeste Fernández, Nieves Galiot, Clara Gómez Campos, Julia Hidalgo, Maria José Ruiz, Verónica Ruth, Rita Rutkowski et Hisae Yanase. Un beau panel de talents, chacune avec son approche unique ! Où se trouve exactement la Fundación Botí ? Elle est super bien placée, sur la Plaza Judá Leví, en plein cœur du quartier juif. Impossible de la manquer si vous flânez dans le coin. C’est un endroit plein de charme ! Mon dernier mot Pour moi, « Ellas, visibles en la Fundación Botí » n’est pas juste un événement artistique, c’est un événement social et culturel majeur pour Cordoue en 2025. C’est une célébration des talents féminins, une correction nécessaire de l’histoire, et une invitation à vivre l’art différemment. Je serai présente, curieuse et enthousiaste, et j’espère sincèrement vous y croiser. Venez découvrir ces voix essentielles qui façonnent l’art d’aujourd’hui à Cordoue et contribuent à sa richesse. C’est une part vibrante de la scène culturelle de Cordoue qu’il ne faut absolument pas manquer. Media: Diario Córdoba – Gabriel Duque, con algunas de las artistas participantes en el proyecto. / CÓRDOBA ArtisteFondation 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Cruces : une fête pensée pour nos jeunes à Cordoue ! entrée suivante L’art à Cordoue : ma balade secrète dans les rues A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025