À Cordoue, Casse‑Noisette illumine le Gran Teatro le 3 janvier: ballet, neige et magie andalouse

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À Cordoue, Casse‑Noisette débarque au Gran Teatro pour une soirée de musique et de rêve. Pourquoi ce ballet résonne si fort ici ? Spoiler: enfants des écoles locales sur scène et ambiance d’hiver irrésistible.

Saviez-vous que derrière sa façade néoclassique, le théâtre le plus aimé de Cordoue cache l’un des plus beaux contes d’hiver ? Le 3 janvier, la ville s’offre un rêve dansant avec Casse‑Noisette.

Casse‑Noisette au Gran Teatro de Cordoue: une soirée d’hiver entre musique de Tchaïkovski, neige sur scène et frisson andalou. Le 3 janvier, la magie s’invite en plein centre, à deux pas de la Plaza de las Tendillas.

Une veillée d’hiver sur l’Avenida del Gran Capitán

L’hiver à Cordoue a ce charme discret que j’adore: les soirs où l’on s’abrite des ruelles fraîches pour se laisser envelopper par la lumière d’un théâtre. J’y passe souvent, sur l’Avenida del Gran Capitán, un cône de papier dans la main avec des châtaignes chaudes achetées près des Tendillas. Ce soir‑là, les manteaux se froissent, les voix se font plus feutrées. On entre, et le velours rouge vous dit «bienvenue». On sait qu’on s’apprête à voyager.

Le Gran Teatro, cœur culturel de la ville, a cette élégance de salle à l’italienne qui rend chaque musique plus proche, plus intime. Quand l’orchestre lance les premières notes, Cordoue se tait. Et je pense à cette dualité andalouse que j’aime tant: dehors, les orangers luisent sous la rosée; dedans, les flocons tombent sur scène. Contrasté et magnifique.

« Cordoue n’est pas seulement un lieu, c’est une sensation. » — Un régisseur m’a soufflé ça en lançant la conduite d’un ballet un soir d’hiver

Casse‑Noisette, la version qui arrive à Cordoue

Cette tournée réunit la partition immortelle de Piotr Tchaïkovski et l’ADN chorégraphique de Marius Petipa (version A. Sharaev), portée par des solistes au parcours impeccable. La production, signée Tatiana Solovieva Producciones, s’illustre depuis plus de 30 ans en Espagne et collabore ici avec European Classical Ballet. On y retrouvera l’univers féérique imaginé par Evgeny Gurenko: palais aux lumières de sucre, tourbillons de neige, jouets qui s’animent… et cette héroïne, Marie, qui traverse la nuit jusqu’au royaume des rêves.

Ce que j’aime particulièrement dans cette date cordouane: la scène s’ouvre aussi aux enfants des écoles locales de danse. Ils deviennent «enfants à la fête», «ratoncitos», «anges» ou «fleurs». Ce détail change tout. La ville ne vient pas seulement applaudir un grand ballet; elle se regarde danser. Côté pratique, les billets s’échelonnent entre 15 et 38 €, un tarif qui rend l’expérience d’autant plus accessible aux familles.

Conseils pratiques pour une soirée réussie

Arrivez un peu en avance: l’avant‑spectacle au foyer du théâtre est une petite scène en soi. Prenez le temps d’observer les détails — boiseries, miroirs, murmures —, puis trouvez votre siège sans précipitation. Les rangs centraux du parterre offrent une belle lisibilité des ensembles; les premiers balcons subliment les tableaux de neige. Pour dîner avant (ou débriefer après), cap sur les tabernas autour des Tendillas, calle Gondomar ou Jesús y María: un salmorejo onctueux, un rabo de toro fondant ou un verre de Montilla‑Moriles réchauffent les discussions.

En matière de tenue, suivez l’esprit andalou: chic sans raideur. Un pull de laine et une écharpe élégante suffisent; vous aurez chaud à l’intérieur. Et si vous voyagez avec des enfants, Casse‑Noisette est l’œuvre idéale: durée raisonnable, lisible, ludique. Petit rappel utile: vérifiez l’horaire et la disponibilité directement sur la billetterie de l’IMAE (Institut Municipal des Arts Scéniques), et privilégiez le retrait numérique pour éviter les files.

Trois belles raisons de réserver maintenant

1. La musique de Tchaïkovski, jouée pour une grande salle à l’acoustique chaleureuse, vous enveloppe comme un châle d’hiver.
2. Une production reconnue en Espagne, aux décors soignés et à la distribution internationale, héritière de l’école classique.
3. La participation des écoles de danse de Cordoue: l’émotion de voir la ville sur scène, mains tremblantes et yeux brillants.

En filigrane, c’est toute l’Andalousie qui s’écoute: l’art sérieux sans se prendre au sérieux, le goût de la fête, la douceur des soirées de janvier où l’on se promet de bien commencer l’année.

Et après le rideau: Cordoue en notes d’hiver

Quand le rideau tombe, j’aime marcher jusqu’à la Plaza de las Tendillas, écouter l’horloge sonner et regarder les familles commenter leurs moments préférés — les flocons, la bataille des souris, la valse des fleurs. Le centre historique n’est qu’à quelques pas: si le froid pique un peu, glissez jusqu’à la Judería, sentez le jasmin survivre dans un patio, longez les murs blanchis à la chaux. Cordoue reste belle quand elle ralentit. Selon l’Office du Tourisme de Cordoue, c’est une saison plus calme pour profiter des musées et des monuments sans foule; parfait pour un week‑end autour du spectacle (tourismedecordoue: https://turismodecordoba.org).

Pour les détails officiels sur la date du 3 janvier et la distribution, la presse locale a confirmé la venue de la production: vous pouvez consulter l’article publié par Cordópolis pour en savoir plus, via cette source fiable et actualisée: Casse‑Noisette au Gran Teatro annoncé par Cordópolis.

Au fond, Cordoue se vit plus qu’elle ne se visite. Et un soir de ballet en hiver, c’est la ville qui vous chuchote: commencez l’année en beauté.

Vous y serez le 3 janvier ? Racontez‑moi votre moment préféré de la soirée — ou partagez vos photos avec #EscapadeaCordoue 📸

Questions fréquentes

Où acheter les billets et à quel prix ?

Les billets sont en vente via la billetterie de l’IMAE (Gran Teatro). Les tarifs annoncés vont d’environ 15 à 38 €, selon la catégorie de siège et la disponibilité. Réservation en ligne recommandée.

Est‑ce adapté aux enfants ?

Oui, Casse‑Noisette est un excellent premier ballet: récit clair, visuels féeriques et musique accessible. La présence d’enfants des écoles locales rend l’expérience encore plus engageante pour les familles.

Où dîner avant ou après le spectacle ?

Autour de la Plaza de las Tendillas et des rues Gondomar et Jesús y María, vous trouverez des tabernas traditionnelles pour un salmorejo, un flamenquín ou un verre de Montilla‑Moriles. Ambiance conviviale et service tardif.

Comment s’organiser le soir du spectacle ?

Arrivez 30 minutes avant le lever de rideau pour vous installer sereinement. Privilégiez la marche depuis votre hôtel du centre: le théâtre est très central et les parkings peuvent être pris d’assaut aux heures de pointe.