131 La ficha de la pièce ‘Electra’ au Théâtre Pílades. Auteur : Sophocle. Mise en scène : Fernanda Orazi. Adaptation : Fernanda Orazi, à partir de la traduction de José Velasco et García. Acteurs : Carmen Angulo, Javier Ballesteros, Leticia Etala, Juan Paños. Éclairages : David Picazo (AAI). Musique originale et espace sonore : Javier Ntaca. Lieu : Teatro Central, Sala B. Date : Vendredi 26 janvier 2024. Affluence : Complet. Le talentueux duo Fernanda Orazi et Sophocle reviennent sur les planches avec une nouvelle interprétation du classique ‘Electra’. Cette fois-ci, c’est la vengence sanglante de la fille envers sa mère pour avoir tué son père qui est mise en lumière. Dans les tragédies grecques, il est souvent difficile de démêler le vrai du faux, mais une chose est certaine : elles se terminent toujours en tragédie. Fernanda Orazi met en avant sa propre vision dans cette pièce en tant que metteuse en scène, tout en interprètant le rôle principal. Le plaisir de jouer avec le théâtre semble être la seule raison de cette mise en scène à la fois suggestive et dense. Le complot pour parvenir à une vengeance n’est qu’un détail secondaire. C’est avant tout la performance impeccable de ses quatre acteurs qui retient l’attention : Leticia Etala, déchirée et inquiétante dans ses cris, Javier Ballesteros, clown au langage moqueur, Carmen Angulo, tragique et spectaculairement mortelle, et Juan Pando, touché par la grâce divine de l’acting. Avec leur complicité, ainsi que l’éclairage ténébreux de David Picazo et la musique de Javier Ntaca, s’instaure une version surprenante de la pièce qui démarre en captivant grâce à son originalité et son sens de l’humour, mais qui peine parfois à avancer à cause d’une certaine introspection. Une version intrigante d’Electra, teintée de sarcasme et d’humour, qui ne manque pas de divertir. Mais elle demande également une réflexion intense de la part du spectateur. En guise de conclusion, les acteurs font un retour triomphant pour un final qui dépasse toutes les attentes, avec une once de malice et de cruauté typique du théâtre. La combinaison entre le divertissement et l’intensité exigée du public crée un contraste fascinant qui se retrouve également dans la pièce elle-même. Electra sous la direction de Fernanda Orazi est une véritable expérience théâtrale à ne pas manquer. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Urtasun apporte son soutien aux potentielles victimes de Carlos Vermut entrée suivante hasta la modernidadDe l’orthodoxie historiciste à la modernité A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025