130 La muerte y el industrial : une nouvelle vision de l’opéra moderne La création artistique est toujours en constante évolution, et le monde de l’opéra n’en est pas exempt. C’est dans cette lignée que s’inscrit "La muerte y el industrial", une création de Jorge Fernández Guerra, compositeur espagnol, présentée récemment au public à l’Espacio Turina en collaboration avec la Fundación Juan March. La quête de l’immortalité à travers la science-fiction Dans cette nouvelle œuvre, Jorge Fernández Guerra aborde un thème récurrent de la science-fiction : la quête de l’immortalité. Mais le compositeur ajoute une touche originale en y incluant un élément technologique actuel : l’intelligence artificielle. Un puissant industriel décide de transférer son cerveau dans un programme informatique pour conserver son existence, mais cela tourne rapidement au cauchemar. Une forme d’opéra inédite "La muerte y el industrial" se distingue également par sa forme. En effet, il s’agit d’une opéra de chambre en deux actes d’une durée d’environ une heure. La performance est assurée par un sextuor d’interprètes comprenant un quatuor vocal, un clarinette et un violon. Cette forme d’opéra, de plus en plus prisée en Espagne, permet une plus grande proximité avec le public et offre une nouvelle expérience artistique. Une écriture musicale audacieuse La musique, composée par le talentueux Jorge Fernández Guerra, se caractérise par une écriture vocale principalement syllabique, proche de la déclamation, avec des rythmes monotones. Néanmoins, le compositeur surprend en créant des moments de grande complexité musicale au travers des numéros de groupe, mêlant judicieusement les différentes voix des solistes pour créer des polyphonies à six voix. Une mise en scène sobre et réussie Sur scène, la production est sobre mais réussie, soutenue par des projections vidéo impressionnantes et quelques éléments scéniques bien gérés. La direction musicale de Fran Fernández Benito, placé sur le côté opposé aux deux solistes, a été exécutée avec précision, tandis que ces derniers ont brillé par leur interprétation impeccable. Parmi eux, la soprano Manon Chauvin a su mettre en valeur sa voix cristalline, tandis que le baryton Javier Agudo a offert une performance vocale puissante et noble. La mezzo-soprano Lola Bosom a commencé timidement avant de retrouver ses marques, tandis que le ténor Nicolás Calderón a rempli son rôle sans fausse note. En somme, "La muerte y el industrial" est une œuvre audacieuse qui allie modernité et tradition pour offrir une expérience unique au public. Sous la direction de Jorge Fernández Guerra, cette création marque une nouvelle ère pour l’opéra et permet à la musique espagnole de se renouveler et de se réinventer. Un véritable régal pour les oreilles et les yeux, à découvrir absolument. Vous pourriez être interessé par Exportation de Cítriques Exotiques de Mairena del Alcor 6 janvier 2025 Fin d’une ère : le célèbre plateau des actualités de Telecinco en travaux de rénovation 28 octobre 2023 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Verónica Sánchez sera la vedette de ‘La favorita 1922’, la série de Telecinco et de la société de production de ‘La Promesa’ entrée suivante FallaLa carrière du Carnaval prend d’assaut le Grand Théâtre Falla A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025