140 Le nouveau film "Yannick" de Quentin Dupieux Quentin Dupieux, le réalisateur connu pour ses films déjantés tels que ‘Wrong cops’ ou encore ‘Mandíbulas’, a décidé de prendre un tournant plus radical avec son dernier film intitulé "Yannick". Le film sera lancé sur les écrans le 5 janvier 2024 sur la plateforme Filmin, avec un casting composé de Raphaël Quenard, Pio Marmaï et Blanche Gardin. Une comédie radicale dans un contexte de théâtre Dans ce nouveau long-métrage, Dupieux nous emmène dans les coulisses d’un théâtre parisien, où une comédie intitulé ‘Le cornu’ est en train d’être jouée. Une actrice et deux acteurs tiennent les rôles principaux dans cette pièce de théâtre, lorsqu’un spectateur nommé Yannick fait irruption dans la salle. Armé et mécontent de la qualité de la pièce, il prend les acteurs en otage et demande qu’on lui laisse l’opportunité d’écrire sa propre pièce et de la voir jouée par les acteurs présents. Yannick, un personnage complexe On pourrait penser que le film tourne autour du thème du preneur d’otages et de ses otages, mais ce n’est pas du tout le cas. "Yannick" se concentre plutôt sur le personnage éponyme et ses motivations. En effet, Yannick travaillant comme veilleur de nuit, il a rarement l’occasion de sortir et de se divertir. Il a donc décidé de venir au théâtre pour s’amuser, mais la pièce ne répond pas à ses attentes et il décide alors de prendre les choses en main. Un jeu théâtral fascinant Ce film est avant tout un jeu entre les personnages sur scène, où les réactions et les émotions ne cessent de fluctuer. Yannick, en écrivant sa propre pièce, impose son autorité sur les acteurs qui doivent jouer selon ses instructions. Ce jeux de pouvoir est très bien illustré dans le film, avec une tension et un suspense qui augmentent au fil de l’histoire. Une comédie légère et divertissante Malgré un thème assez grave, Dupieux a réussi à créer un film léger et divertissant. Avec une durée d’environ 60 minutes, "Yannick" est un film court mais efficace, où l’humour est très présent grâce aux situations cocasses et aux dialogues bien écrits. On ne s’ennuie pas une seconde et on se prend même à rire des péripéties dans lesquelles les personnages se trouvent. Une fin surprenante et parfaitement orchestrée La fin du film est la cerise sur le gâteau. Sans en dévoiler trop, on peut dire qu’elle est parfaitement en lien avec le thème du film et qu’elle apporte une certaine profondeur au personnage de Yannick. Dupieux a su surprendre et captiver son audience jusqu’à la dernière minute. Vous pourriez être interessé par Tostada La Chiquita Piconera : nouveauté à Córdoba 12 novembre 2024 Lydia Lozano, la bombe de ‘Baila como puedas’, fait sensation en emmenant son chuminero à TVE après la fin de ‘Sálvame’ 29 décembre 2023 En conclusion, "Yannick" est une comédie radicale qui se déroule dans un contexte théâtral, avec un personnage aussi complexe que fascinant. Le jeu entre les personnages sur scène est très bien orchestré, et malgré un thème grave, le film reste léger et divertissant. Avec sa fin surprenante, Dupieux nous confirme encore une fois qu’il est un réalisateur talentueux et créatif, capable de nous surprendre à chaque nouveau film. À ne pas manquer sur la plateforme Filmin dès le 5 janvier 2024 ! 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez la technique de cianotype d’Enma Lápiz à travers l’exposition à La Quilla entrée suivante Les couleurs de l’incendie : la vengeance de l’entre-deux-guerres. A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025