181 Les mémoires sont un paradis pour les artistes avec une certaine carrière (ou pas: Justin Bieber a publié les siens à 16 ans). Ce sont des œuvres conçues pour le portrait du personnage, pour satisfaire la curiosité, pour imposer un récit officiel. Mais il est facile d’imaginer que Ozzy Osbourne n’aurait pas l’humour, la constance et l’habileté pour rédiger plus de 300 pages dans son autobiographie psychédélique.Tout cela est entre les mains du ghostwriter, ou l’écrivain-fantôme (ou, euh, « ninja »), qui façonne l’histoire. Selon The Guardian, Elton John a expressément remercié Alexis Petridis, brillant critique de la signature, « ce qui est rendu possible ». Quant aux mémoires fraîchement publiées de Britney Spears, intitulées « La femme que je suis », trois professionnels de l’écriture et de l’édition, Ada Calhoun (qui a développé le brouillon), Sam Lansky (qui l’a affiné) et Duke Dempsey (qui l’a finalisé) y ont participé, comme le révèle The New York Times. Cela peut sembler être une pratique déplaisante, voire une trahison envers les lecteurs qui pouvaient se croire en tête à tête avec leur chanteur préféré à travers un récit intime. Cependant, même un artiste de génie peut ne pas être capable de produire un livre explosif, parfaitement construit pour émouvoir les lecteurs avec ses moments de rupture, de conflit, de suspense et de morale. Dans le cas des mémoires de Britney Spears, il est possible d’introduire plusieurs points de vue différents, parfois même de différentes générations, pour attirer un public plus large.PParfois, un artiste peut oublier certains aspects de sa carrière (ce qui est plus fréquent qu’on ne le pense) ou enchaîner un tournée et manquer de temps pour écrire. source : Diario Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Critique cinglante de Celia Villalobos envers l’attitude d’Esperanza Aguirre lors de la manifestation contre le PSOE : Retour sur la controverse politique entrée suivante Un luxueux hommage de Matías Prats et Antena 3 Noticias à l’illustre journaliste José María Carrascal A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025