Córdoba, mannequins et normes : ce que Zara ne vous montre jamais…

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TL;DR

  • 👀 Deux photos Zara jugées « démesurément maigres » retirées après une plainte choc
  • ⚡️ La question explosive : jusqu’où va l’image dans la mode… et qui décide vraiment ?
  • 💬 Même à Córdoba, on débat de ces normes venues d’ailleurs qui influencent nos regards

Zara secoue la mode à Córdoba : as-tu déjà remarqué à quel point certains mannequins semblent irréels ? Découvre comment une simple plainte en Angleterre met en lumière les coulisses, les choix d’image et le vrai impact sur notre regard – loin des clichés habituels !

¿Te has parado a pensar alguna vez cómo une simple image peut déclencher une tempête mondiale ?

Voilà le tournant culturel que tout le monde attendait. Quand la ASA britannique (Autorité des Normes Publicitaires) pointe du doigt deux photos de Zara pour leur représentation jugée « insanely thin » — démarrage immédiat des débats dans toute l’Europe… et jusqu’aux patios fleuris de Córdoba.

Quand l’esthétique frôle la polémique : retour sur l’affaire Zara

La nouvelle est tombée comme un couperet : deux images retirées du site Zara suite à une plainte auprès de la ASA. Les modèles ? Un look androgyne, épuré mais surtout… terriblement mince. Cols plongeants attirant l’œil sur des clavicules proéminentes, bras filiformes sous le coton blanc — impossible de ne pas y voir cette obsession contemporaine pour la minceur extrême. Dans les rues commerçantes de Córdoba où chaque vitrine rivalise d’inventivité printanière, ce genre d’image n’est pas anodin : il façonne nos repères visuels et parfois nos complexes.

Mais attention : derrière chaque cliché polémique se cache tout un appareil réglementaire (certificats médicaux obligatoires, directives strictes…), sans oublier les arguments de la marque (« Fashioning a Healthy Future », contrôles médicaux…). Pourtant — et c’est là que ça pique — même validée par les instances officielles anglaises ou espagnoles, l’image d’un mannequin trop maigre continue d’interroger… surtout chez nous où la diversité des silhouettes fait partie du patrimoine andalou.

De Londres à Córdoba : pourquoi ça nous concerne aussi

C’est pour cela qu’on ne peut plus regarder une campagne internationale sans se demander quel impact elle aura sur nos ados cordouans·es. Après tout, qui n’a jamais entendu sa cousine ou son frère commenter un post Instagram façon « regarde comme elle est skinny ! » ? Le débat n’est pas nouveau : déjà en 2015 dans une petite galerie près du quartier San Basilio, j’avais surpris une conversation entre étudiantes en art sur la responsabilité des marques dans la construction de l’idéal beauté.

Dans la suivante section nous verrons comment ce genre de scandale résonne différemment selon nos codes culturels locaux — car si Córdoba célèbre ses corps généreux lors du carnaval ou ses icônes flamencas puissantes et charismatiques (coucou Sara Baras), il subsiste une pression sourde autour du corps parfait importé via les vitrines mondialisées.

Les coulisses peu connues : certifications santé VS réalité perçue

Est-ce que présenter un certificat médical suffit à garantir qu’une image est saine ? Loin s’en faut. Les communicants de Zara assurent que rien n’a été retouché « outre l’éclairage et la couleur », que les modèles sont suivis médicalement… Mais soyons honnêtes : on sait toutes et tous qu’une pose bien choisie ou un éclairage calculé peuvent transformer totalement la perception d’un corps. Comme disait ma grand-mère cordouane : « On fait dire ce qu’on veut à la lumière ! »

L’ASA souligne que ce sont autant les attitudes (postures exagérément statiques ou tordues) que le stylisme qui créent cet effet inquiétant. Si bien que même avec toutes les chartes éthiques du monde, c’est souvent au public — toi comme moi — de réagir et d’exprimer son malaise face à certaines dérives visuelles.

Vers une esthétique responsable ? Ce que Córdoba peut inspirer

Et si on arrêtait d’importer aveuglément ces modèles venus du nord pour remettre au goût du jour notre propre palette esthétique locale ? À Córdoba on aime danser lors de la Feria avec des tenues colorées moulant fièrement toutes les morphologies. Nos artistes plasticiens exposent des corps hors-norme au Musée Julio Romero de Torres depuis plus d’un siècle !

Peut-être faudrait-il prendre exemple sur ces traditions joyeuses pour enrichir l’imaginaire collectif véhiculé par les géants comme Zara… On pourrait imaginer demain voir s’afficher partout des silhouettes plus diverses – reflet fidèle de notre quotidien andalou ! Car finalement c’est là toute la magie : faire dialoguer patrimoine local et enjeux contemporains.

Questions Fréquentes

Pourquoi ces images ont-elles été jugées problématiques par l’ASA britannique ?

Les photos montraient des mannequins avec des poses et vêtements accentuant fortement leur minceur. Selon l’ASA, cela risquait de promouvoir un idéal corporel dangereux ou irréaliste.

Est-ce que Zara a enfreint une loi britannique ?

Non, l’ASA n’a pas pouvoir législatif mais fixe des standards éthiques publicitaires. La marque a retiré immédiatement les images concernées après notification.

Les modèles étaient-ils réellement en mauvaise santé ?

Selon Zara, non : ils disposaient d’un certificat médical attestant leur bonne santé physique. Mais beaucoup soulignent que le ressenti dépend aussi beaucoup de l’image transmise plus que du diagnostic médical réel.

Est-ce qu’il existe une prise de conscience locale à Córdoba concernant ces questions ?

Absolument ! Les débats sur la diversité corporelle animent aussi bien les galeries d’art contemporain locales que les conversations familiales – signe d’une société attentive aux représentations médiatiques.

Photo by Andrey Zvyagintsev on Unsplash

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