Córdoba et l’esprit du journalisme : que nous apprend la saga Duquesne ?

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Et si Córdoba avait sa propre famille de journalistes passionnés, à la manière des Duquesne ? Découvrez ce que l’héritage d’un grand nom raconte sur notre ville.

Héritages et passions : quand le journalisme tisse des liens

En parcourant les ruelles séculaires de Córdoba, il m’arrive souvent de penser à ces familles où une passion traverse les générations. L’histoire de Benoît Duquesne et de sa fille Marie m’interpelle particulièrement. Ce père journaliste exigeant, disparu trop tôt sur sa péniche parisienne, laisse une empreinte indélébile dans le monde médiatique français — non seulement par son engagement mais aussi parce que sa fille a repris le flambeau.

À Córdoba aussi, je rencontre ces dynasties discrètes : artisans dont les enfants reprennent la forge familiale à San Basilio ou guides devenus conteurs comme leurs grands-mères. Le fil conducteur ? Une curiosité insatiable pour le monde et cette envie de transmettre — valeur cardinale du métier de journaliste comme de celui d’ambassadeur local.

« On ne devient pas reporter par hasard ; c’est un feu intérieur qui se partage. »

Duquesne incarnait cette rigueur et cette honnêteté rare évoquée par BHL — une éthique que je retrouve chez nombre de Cordouans fiers de raconter leur cité.

Les racines du service public… en Andalousie aussi !

Benoît Duquesne, c’était le service public jusqu’au bout des ongles, selon tous ceux qui l’ont côtoyé. En Andalousie aussi, cet esprit existe : ici, beaucoup voient leur mission comme un don aux autres. Par exemple, certains guides historiques acceptent volontiers de donner leur temps pour faire découvrir gratuitement les patios lors des fêtes (et pas uniquement pendant le fameux Festival des Patios).

À travers mes propres reportages — parfois dans la Judería ou au marché coloré de Corredera — je mesure combien l’intégrité du témoignage est précieuse. Comme Duquesne préparant ses interviews "comme si elles allaient durer des heures", j’apprends à creuser derrière la façade blanche des maisons cordouanes pour saisir l’âme authentique du lieu.

De la transmission : vivre et faire aimer un métier-passion

Marie Duquesne illustre magnifiquement ce passage de témoin : héritière d’une vocation qui dépasse le simple cadre professionnel. Lorsqu’elle explique son rôle auprès d’étudiants en journalisme à Nice, elle rejoint un geste universel : donner envie aux jeunes générations d’écouter le monde… puis d’en parler avec justesse.

Ici à Córdoba, je repense aux anciens reporters locaux aujourd’hui bénévoles auprès des écoles pour raconter l’histoire mouvementée du quartier Axerquía. Ou encore aux chefs d’orchestre du flamenco qui initient les enfants chaque printemps sous les orangers en fleurs. L’essence même du journalisme vécu comme une école permanente : apprendre puis transmettre sans relâche.

Et si Córdoba avait ses propres "Duquesne" ?

La saga Duquesne résonne jusque sous nos latitudes andalouses. Peut-être avez-vous croisé une famille cordouane dont plusieurs membres ont défendu la Mezquita contre l’oubli ? Ou ces frères œuvrant pour conserver les recettes ancestrales du salmorejo ? La ville regorge d’exemples discrets où passion et transmission dessinent tout un art de vivre.

Leur point commun avec la famille Duquesne ? Le courage tranquille d’avancer sans chercher la lumière mais toujours avec intégrité.

Pour aller plus loin sur le journalisme engagé en France : Complément d’enquête – France Télévisions

Le coin des questions

Qui était Benoît Duquesne exactement ?

Benoît Duquesne fut un journaliste français reconnu pour son exigence et son honnêteté professionnelle. Il a marqué France Télévisions notamment via l’émission Complément d’enquête.

Existe-t-il des figures similaires à Córdoba ?

Oui ! De nombreux Cordouans perpétuent un esprit similaire dans leur domaine — qu’il s’agisse d’artisanat, de culture ou même dans le petit monde médiatique local.

Quel est le lien entre transmission familiale et passion locale ?

Qu’il s’agisse du journalisme ou d’un savoir-faire cordouan, transmettre c’est cultiver l’excellence tout en adaptant les valeurs au présent — clé pour préserver vivacité et authenticité dans nos quartiers.

Photo by Joshua Wilson on Unsplash

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