Troll 2 sur Netflix : Ce que la mythologie nordique ne vous a jamais révélé

A black and white photo of a crowd of people

Saviez-vous que Troll 2 plonge au cœur de la Norvège mythique ? Découvrez comment ce film réinvente le folklore et captive au-delà des clichés Netflix.

Quand Netflix s’aventure dans la légende : mon regard sur le phénomène Troll

Depuis Cordoue – oui, sous le soleil andalou ! – j’observe avec fascination les grandes tendances culturelles qui traversent l’Europe. Quand une production norvégienne comme Troll explose les compteurs sur Netflix (plus de 178 millions d’heures vues !), c’est tout un imaginaire nordique qui débarque dans nos salons. Avec l’arrivée imminente de Troll 2, prévue pour décembre 2025, je vous propose un éclairage unique : au-delà du spectacle, pourquoi cette saga fascine-t-elle autant… même ici, loin des fjords ?

De la Judería à la Norvège : pourquoi ces monstres nous parlent-ils ?

Impossible de ne pas faire le parallèle : Cordoue aussi a ses créatures légendaires ! Mais le troll norvégien, lui, incarne une peur ancestrale du monde sauvage et mystérieux. La première adaptation avait surpris par sa fidélité à certains codes du folklore scandinave – pas seulement un monstre géant en images de synthèse ! – mais aussi par son mélange subtil entre modernité (la science, l’armée) et vieilles légendes transmises au coin du feu.

En Andalousie, où chaque pierre cache une histoire millénaire, je comprends ce besoin universel de tisser le présent avec les mythes. "Troll" l’a fait sans tomber dans le folklore de pacotille, et c’est peut-être là sa grande force.

Une suite attendue : entre aventure épique et quête d’identité

L’intrigue s’épaissit…

La bande-annonce laisse présager une course contre la montre digne d’Indiana Jones ! Nora, Andreas et le capitaine Kris repartent à l’assaut d’un nouveau troll dévastateur. Le synopsis dévoile une mission : trouver des alliés inédits et plonger dans l’histoire ancienne de la Norvège pour sauver leur patrie. Un enjeu qui n’est pas si éloigné des luttes locales pour préserver nos propres patrimoines culturels.

L’intégration d’un nouveau personnage féminin (Marion) promet aussi d’enrichir la dynamique du groupe – un choix scénaristique souvent révélateur des tendances actuelles dans les blockbusters européens.

Une fantaisie XXL made in Europe

Roar Uthaug, déjà aux commandes du premier opus, promet « une aventure plus ambitieuse ». Loin des effets spéciaux américains parfois trop standardisés, il revendique une authenticité nordique tout en s’offrant les codes visuels du grand spectacle (plans larges sur les montagnes brumeuses ; scènes nocturnes éclairées par des runes luminescentes…). Les premiers retours médias comme Variety soulignent ce parti pris audacieux.

Pourquoi Troll captive-t-il autant (même depuis Cordoue !) ?

Le pouvoir évocateur du mythe revisité

Pour moi qui aime débusquer le sens caché derrière les traditions (ici comme ailleurs), Troll réussit parce qu’il ne se contente pas de recycler des histoires anciennes : il interroge notre rapport moderne à la nature et à l’histoire. Derrière chaque séquence spectaculaire se niche une question profonde : que reste-t-il de nos peurs fondatrices à l’ère numérique ? Ce dialogue entre passé et présent me touche particulièrement car il fait écho aux défis culturels andalous actuels : préserver sans figer.

Un miroir pour tous les publics européens ?

Le succès auprès d’un public aussi large tient aussi à sa capacité à fédérer autour d’un imaginaire collectif européen. On sent l’influence subtile des contes germaniques ou slaves ; on devine même quelques clins d’œil aux fresques ibériques médiévales dans la construction visuelle.
C’est cette dimension transfrontalière qui différencie Troll des simples blockbusters hollywoodiens — ici, chaque spectateur y projette ses propres croyances et récits familiaux.

Conseils pratiques pour savourer Troll 2 en connaisseur…

  • Regardez-le en version originale sous-titrée pour capter toute la musicalité du norvégien et les jeux de mots folkloriques souvent perdus à la traduction.
  • Avant ou après votre visionnage, plongez-vous dans quelques lectures sur la mythologie nordique pour apprécier toutes les nuances (je recommande le portail officiel Visit Norway qui décrypte merveilleusement bien ce patrimoine).
  • Pour prolonger l’expérience chez soi ou entre amis : cuisinez une spécialité scandinave pendant votre soirée cinéma (je conseille un bon gravlax maison !)
  • Et surtout… laissez-vous surprendre : les trolls sont rarement là où on les attend !

Des ponts entre cultures : mon clin d’œil cordouan

Au fond, suivre cette saga m’amène toujours à rapprocher mes racines andalouses et ce souffle nordique. Car Cordoue aussi réinvente ses mythes (qui connaît encore vraiment l’histoire du Caïd ou des elfes aquatiques qui hantaient jadis nos rivières ?) À chaque génération ses créatures… et ses façons de leur donner vie sur grand écran !

À travers « Troll », je vois un formidable prétexte pour dialoguer entre cultures européennes. Et ça – croyez-moi –, ça fait voyager bien plus loin qu’on ne croit.

Questions fréquentes

Quelle est la vraie origine des trolls selon le film ?

Les trolls dans "Troll" puisent directement dans la tradition orale scandinave mais sont retravaillés façon contemporaine : ils symbolisent à la fois la force naturelle indomptable et un passé refoulé que chaque pays doit affronter à sa façon.

Peut-on regarder Troll 2 sans avoir vu le premier ?

Il est conseillé d’avoir vu "Troll" premier du nom pour comprendre toutes les relations entre personnages et saisir certaines références mythologiques subtiles ; mais Netflix prévoit souvent un rappel narratif efficace au début de ses suites.

Le film est-il adapté aux enfants ?

L’ambiance générale reste familiale mais certaines scènes peuvent impressionner les plus jeunes par leur tension ou leurs effets spéciaux réalistes. Préférez un visionnage accompagné pour discuter ensemble du mythe derrière le monstre.

Photo by Rendy Novantino on Unsplash

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