Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 22 Et si arrêter les jeux en ligne était la clé pour vraiment se libérer du stress ? Découvre ce que j'ai ressenti, loin des idées reçues sur le sujet.Pourquoi tant de joueurs abandonnent les jeux en ligne ? En tant qu’ancien passionné de MMORPG et FPS compétitifs, je dois l’avouer : quitter les jeux en ligne a été l’une des décisions les plus étonnamment bénéfiques de ma vie. Au fil des années, j’ai vu le phénomène se répéter autour de moi — amis, collègues, inconnus sur Discord — tous partageant un constat troublant : la compétition permanente et la pression sociale inhérentes aux jeux multijoueur peuvent générer un niveau de stress insidieux que l’on ne soupçonnait pas forcément au départ. Ce qui frappe, c’est la diversité des raisons invoquées par ceux qui tirent leur révérence du monde virtuel : besoin d’équilibre vie réelle/numérique, lassitude face à la toxicité ambiante ou volonté de retrouver une vraie maîtrise de leur temps libre. On retrouve derrière ces témoignages un même désir : reprendre le contrôle. "La meilleure décision de ma vie" m’a confié récemment un ami après avoir désinstallé son jeu préféré. Cette phrase, anodine en apparence, soulève pourtant beaucoup d’interrogations sur notre rapport à ce loisir moderne. Le stress caché du PvP : bien plus qu’un simple jeu Ceux qui n’ont jamais plongé dans une session classée à minuit un dimanche soir ignorent peut-être cette boule au ventre qui monte avant chaque match décisif. Le mode PvP (joueur contre joueur), censé pimenter l’expérience et stimuler l’esprit compétitif, devient vite source d’angoisse quand chaque défaite semble peser sur l’estime de soi. Je me souviens d’une période où mon humeur dépendait littéralement du résultat de mes parties classées. Un combo fatal entre recherche constante de performance et peur du jugement — car oui, dans beaucoup de communautés en ligne (League of Legends ou Valorant par exemple), la moindre erreur est pointée du doigt avec une férocité déroutante. Les discussions s’enflamment sur Reddit ou le forum JeuxVideo.com, révélant combien ce stress partagé est devenu presque banal… mais rarement assumé ! Reprendre son temps : petit guide vers une libération inattendue Arrêter n’est ni facile ni automatique ; il faut déconstruire tout un système de gratification instantanée et d’habitudes sociales ancrées. Pour ma part, j’ai procédé par étapes : Vous pourriez être interessé par Romantisme à Cordoue : Échappées pour la Saint-Valentin 5 février 2025 Omar Samba, futur OT 2023 : J’espère que l’Espagne manquera d’un pompier, car ma passion est la musique. 27 février 2024 Désinstaller progressivement les titres les plus chronophages, Trouver des alternatives positives (lecture immersive, balades urbaines nocturnes…) Communiquer honnêtement avec mes amis gamers pour expliquer mon choix sans culpabiliser. Le bénéfice principal ? Du temps retrouvé — pour explorer d’autres passions artistiques ou tout simplement renouer avec le silence et la contemplation. Petit à petit, mon sommeil s’est régulé et j’ai repris goût aux interactions sociales IRL. Ce processus s’observe aussi chez nombre d’ex-joueurs qui témoignent d’un véritable "reset" émotionnel après quelques semaines loin des arènes virtuelles. Mais faut-il diaboliser les jeux en ligne ? Une nuance essentielle ! Attention toutefois à ne pas tomber dans la caricature inverse : tous les jeux en ligne ne sont pas synonymes de mal-être ou d’addiction. Je garde des souvenirs précieux des raids épiques sur World of Warcraft ou des soirées fous rires sur Rocket League ! La clé réside selon moi dans l’intention et le dosage. Certains joueurs trouvent dans ces univers un espace privilégié pour créer du lien social ou dépasser leur timidité. Des études récentes (notamment celle publiée par l’Université Paris Nanterre début 2024) montrent que l’expérience positive dépend largement du contexte personnel et relationnel autour du jeu. Les signaux à surveiller (et pourquoi je n’avais rien vu venir) Avec le recul, je réalise que certains signaux auraient dû m’alerter plus tôt : Irritabilité grandissante après une session perdue, Difficulté à décrocher même fatigué, Négligence progressive d’autres centres d’intérêt, Sentiment persistant de "manquer quelque chose" dès qu’une notification s’affichait. Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes… il est peut-être temps d’expérimenter une pause prolongée. Pas pour tout abandonner forcément — mais pour tester votre rapport réel au plaisir vidéoludique versus obligation sociale ou anxiogène. Alternatives insoupçonnées : retrouver le goût du jeu autrement Ce serait mentir que d’affirmer avoir totalement tourné la page ! Aujourd’hui encore, je savoure occasionnellement un bon jeu solo narratif (Disco Elysium reste mon coup de cœur ultime) ou une partie locale entre amis lors d’une soirée pizza… Loin du tumulte compétitif mondial. Mon conseil ? Explorez la diversité vidéoludique : essayez les puzzles contemplatifs comme The Witness ou plongez-vous dans une aventure narrative sans scoring intrusif. Redécouvrir le plaisir simple de jouer pour soi – c’est possible ! Mon bilan personnel : stress envolé… mais une nostalgie inattendue ! Paradoxalement, cesser les jeux en ligne n’a pas effacé tous mes souvenirs ni toutes mes envies. Il m’arrive encore parfois de rêver à ces mondes parallèles foisonnants où chaque rencontre pouvait devenir mémorable… Mais aujourd’hui cette nostalgie ne me pèse plus ; elle s’accompagne d’une vraie sérénité retrouvée. En 2025, alors que la santé mentale devient enfin centrale dans nos débats sociétaux et que l’industrie adapte ses modèles (cf. les nouveaux modes "zen" proposés par Riot Games), il me semble essentiel d’encourager chacun à réfléchir consciemment à sa pratique numérique – plutôt qu’à suivre aveuglément la tendance générale. Pour creuser davantage cette réflexion collective sur bien-être numérique : Site officiel Psycom – Jeux vidéo & santé mentale. Questions fréquentes Est-ce que tous les jeux en ligne sont sources de stress ? Non, tout dépend du type de jeu et surtout de votre état d’esprit : coopératif relax ou compétition féroce, chacun peut y trouver son compte selon ses besoins personnels. Peut-on garder ses amis gamers après avoir arrêté ? Absolument ! Beaucoup comprennent très bien ce choix ; il suffit souvent d’adapter vos échanges (rencontres IRL, discussions hors-jeu…). L’essentiel est l’honnêteté et le respect mutuel. Comment savoir si je dois faire une pause ? Écoutez-vous : si jouer devient source d’irritation ou empiète trop sur votre vie quotidienne/hobbies/sommeil… c’est probablement le moment idéal pour tester un break bénéfique. jeux vidéo Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail Megan Gordon Megan is a world wanderer with an unquenchable love for wine and journalism; all her life, she has been on the road to vineyards, telling stories of how people connect with their roots. From Tuscany's rolling hills to California's sun-kissed vineyards, she has tasted wines from every corner of the globe, developing a keen palate and a deep appreciation for the art of winemaking. entrée prédédente Liam Neeson, Lincoln et l’Oscar manqué : Et si j’avais dit oui ? entrée suivante Sophie Le Saint : les secrets d’un couple média, 31 ans de passion à France Télévisions A lire aussi Pourquoi tout le monde s’arrête ici: le Marathon... 8 octobre 2025 Vu de l’intérieur : Jardín Alhambra a fait... 6 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment un soir à La... 5 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais entendu ainsi: El Kanka... 4 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment El Kanka et Beret... 4 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: les ‘Noches... 4 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : ce week‑end,... 3 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: 12 bourses de... 29 septembre 2025 Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voilà... 29 septembre 2025 Vu de l’intérieur: Ana Belén fait bouillir l’asphalte... 28 septembre 2025