Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 22 Tu connais "Doom" avec Dwayne Johnson ? Derrière son côté bourrin FSK 18 se cache une curiosité geek méconnue ! Tu veux savoir pourquoi ?Un film maudit ou plaisir coupable ? Mon regard sur "Doom" Je ne compte plus le nombre de débats que j’ai eus autour de ce film si atypique. Sorti en 2005, "Doom" reste pour beaucoup un raté monumental ; pour d’autres (dont moi), c’est un fascinant témoignage des années où Hollywood se cherchait dans l’adaptation de jeux vidéo cultes. Si tu es fan de Dwayne Johnson ou que la mention FSK-18 te fait frémir, tu risques d’être surpris par la richesse insoupçonnée de ce long-métrage… à condition d’y regarder avec un œil averti. « Je me souviens encore du malaise ressenti lors de la première vision : entre fascination et hilarité devant cet OVNI cinématographique ! » Dwayne Johnson avant qu’il devienne “The Rock” du box-office Beaucoup ignorent à quel point "Doom" fut une étape charnière dans la carrière de Dwayne Johnson. À cette époque, il oscillait encore entre comédies familiales et actionner sans concession. Avec "Doom", il s’autorise une incursion rare dans l’ultra-violent — loin des blockbusters aseptisés auxquels il nous habituera ensuite. C’est ici qu’il teste son potentiel dramatique au contact d’un univers sombre et d’une violence frontale (rappelons-le : FSK-18 non censuré !). Ce qui frappe aujourd’hui ? Sa présence magnétique mais brute, bien différente du héros bienveillant qu’il deviendra plus tard. On sent déjà sa maîtrise physique et son charisme — mais aussi ses hésitations d’acteur en devenir. Un casting sous-estimé… devenu culte avec le temps En revoyant "Doom", ce qui saute aux yeux, c’est la richesse de sa distribution : Karl Urban (bien avant « The Boys » ou « Star Trek »), y campe un anti-héros taiseux dont le jeu sec tranche avec les excès visuels du film. Rosamund Pike n’est pas encore la star multi-récompensée de « Gone Girl », mais elle injecte déjà profondeur et humanité à son rôle scientifique perdu dans le chaos martien. Dexter Fletcher, que les cinéphiles reconnaîtront comme futur réalisateur du succès « Rocketman », propose ici une prestation énergique étonnante. Ce trio fonctionne étonnamment bien au sein d’un récit qui aurait pu n’être qu’une banale série B — leur complicité amène une forme d’humanité inattendue au cœur du carnage. Vous pourriez être interessé par Documents inédits de Córdoba : plongée intime dans les trésors Ramírez de Arellano 30 mai 2025 Córdoba : histoire réprimée, vérités enfin révélées ? 18 février 2025 La malédiction des adaptations vidéoludiques : pourquoi "Doom" divise tant ? Les années 2000 ont vu défiler quantité d’adaptations foireuses de jeux vidéo mythiques — souvent plombées par l’incompréhension des studios face à ces univers riches. "Doom" n’échappe pas totalement à la règle : scénario maigrelet, esthétisme parfois kitsch malgré les moyens engagés (70 millions de dollars !), dialogues caricaturaux… Mais s’arrêter là serait injuste. Le film tente des choses audacieuses — notamment la fameuse séquence en vue subjective qui rend hommage au jeu original. Rarement le cinéma mainstream avait osé aller aussi loin dans l’expérimentation formelle, quitte à dérouter spectateurs non avertis. À mes yeux, c’est justement cette prise de risque qui mérite aujourd’hui d’être revisitée : derrière ses défauts criants se cache une volonté sincère de transposer l’essence brutale du jeu vidéo sur grand écran. Pourquoi regarder aujourd’hui ? L’intérêt secret du regard rétrospectif Regarder "Doom" en 2025 a un tout autre sens qu’en 2005. Le cinéma a évolué : les films adaptés du jeu vidéo (« The Last of Us », « Sonic »…) sont désormais pris au sérieux par critiques et public. Revoir un film comme "Doom" offre alors un éclairage passionnant sur le chemin parcouru par Hollywood – ses tâtonnements maladroits mais fondateurs. Pour moi, il y a une vraie tendresse à observer ces œuvres pionnières et imparfaites : elles témoignent d’une époque où tout restait à inventer côté adaptations geeks. Et puis — avouons-le — il y a un vrai plaisir régressif à plonger dans cette avalanche d’action outrancière et de répliques nanardes ! Pour approfondir ce sujet fascinant, je recommande cet excellent dossier sur l’histoire mouvementée des adaptations de jeux vidéo au cinéma. Quelques conseils pratiques pour apprécier pleinement "Doom" Version intégrale impérative ! La version diffusée à la TV (FSK-16) perd beaucoup en intensité et trahit le projet original ; privilégie toujours l’édition non-censurée dispo en VOD sur Prime Video ou Blu-ray import. Regarde-le entre amis amateurs d’action musclée : c’est dans l’ambiance collective que ses excès prennent tout leur sel ! Prépare-toi mentalement à un ton oscillant entre trash assumé et sérieux involontaire… c’est là toute la saveur. Décrypte les clins d’œil au jeu originel – certains plans reprennent fidèlement décors ou codes visuels emblématiques (la séquence FPS reste unique en son genre). N’hésite pas à compléter ton expérience avec un marathon rétro-gaming ou en découvrant les autres films cultes avec Dwayne Johnson. L’avis sans langue de bois : faut-il voir « Doom » aujourd’hui ? Si tu recherches un chef-d’œuvre scénaristique ou une œuvre cérébrale… passe ton chemin ! Mais si tu as envie d’un concentré vintage de SF sanguinolente, porté par un casting devenu culte et traversé par une énergie brute typique des années 2000 — fonce sans hésiter. Tu découvriras peut-être quelques vérités cachées sur l’évolution du blockbuster moderne… Ou simplement une bonne dose de fun décérébré assumé (et ça fait parfois du bien !). Questions fréquentes Quelle est la différence entre les versions FSK-16 et FSK-18 du film ? La version FSK-16 diffusée en TV est coupée de plusieurs scènes violentes essentielles ; seule l’édition FSK-18 permet de profiter pleinement du style brutal voulu par les créateurs. Est-ce nécessaire d’avoir joué au jeu « Doom » pour apprécier le film ? Non, même sans connaître le jeu original tu comprendras facilement l’intrigue ; cependant certains clins d’œil visuels feront sourire les gamers nostalgiques. Le film est-il adapté aux fans purs et durs du jeu vidéo ? C’est discutable : certains adorent ses hommages appuyés (notamment la scène FPS), tandis que d’autres regrettent l’absence totale de subtilité ou la liberté prise avec l’histoire originale. Cinéma Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente C3A Córdoba : quand cinéma et musique revisitent « La fiesta española »… et nos clichés ! entrée suivante Miss France : Ce que la disparition de Charline Lerey révèle sur l’humanité cachée du concours A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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