15 Julia Hidalgo Quejo offre 14 œuvres majeures à la UCO : découvrez pourquoi ce geste va transformer la vie culturelle universitaire – et bien plus encore !Julia Hidalgo Quejo, une figure incontournable de l’art cordouan Ce n’est pas tous les jours qu’une institution reçoit un tel trésor. En tant qu’observateur passionné de la scène artistique andalouse, j’ai vu nombre d’initiatives passer sous le radar du grand public. Mais la donation de Julia Hidalgo Quejo à l’Université de Cordoue (UCO) n’a rien d’anodin : derrière les chiffres (115 000 euros et 14 œuvres), c’est tout un pan vivant de l’histoire picturale locale qui entre dans le patrimoine universitaire. J’ai eu le privilège d’assister à plusieurs vernissages où Julia, toujours entourée d’étudiants et d’admirateurs, partageait anecdotes et réflexions sur son processus créatif. Sa générosité dépasse ici le cadre personnel : elle place son œuvre là où elle pourra nourrir des générations entières. Un geste rare qui mérite toute notre attention. Une donation qui change la donne pour la culture universitaire Ce que beaucoup ignorent, c’est à quel point le fonds artistique de la UCO avait besoin d’un coup de fouet. Jusqu’à récemment, les collections universitaires étaient dominées par des œuvres académiques ou anonymes – très peu représentatives des grands noms contemporains locaux. Avec cette donation, Julia Hidalgo Quejo instille une modernité et une féminité puissantes au sein du patrimoine universitaire. Il s’agit non seulement de valoriser son art mais aussi d’inspirer étudiants et enseignants à repenser leur rapport à la création contemporaine. Le pari est audacieux : en exposant régulièrement ces tableaux dans ses espaces publics ou via des prêts temporaires, l’UCO mise sur une démocratisation réelle de l’art auprès de sa communauté. Cette stratégie s’inscrit parfaitement dans la dynamique européenne actuelle visant à rapprocher universités et citoyens autour du patrimoine commun (voir les initiatives européennes). Vous pourriez être interessé par Cine cordobés : festival, nouveautés en salles et succès 30 novembre 2024 Le chanteur portugais Eddie dévoile son nouveau single et son vidéoclip tourné à Córdoba 27 juin 2024 Julia Hidalgo Quejo : trajectoire singulière et héritage vivant Peu connaissent véritablement le parcours exceptionnel de Julia Hidalgo Quejo. Née à Cordoue dans les années cinquante, elle s’est imposée dès les années 1980 comme une voix singulière de la peinture espagnole contemporaine. Son style oscille entre abstraction lyrique et figuration poétique ; ses couleurs vives capturent la lumière andalouse avec une sensibilité rare. Ce qui frappe chez elle – et que j’ai ressenti lors d’une visite dans son atelier –, c’est cette capacité unique à créer des ponts entre tradition séculaire et expérimentations modernes. Plusieurs musées en Espagne (et même en France !) conservent aujourd’hui certaines de ses œuvres majeures. En offrant une partie choisie de son corpus à la UCO, Julia ne se contente pas d’accroître sa propre visibilité ; elle affirme aussi un ancrage local profond, tout en plaçant Cordoue sur la carte des villes universitaires dynamiques en matière culturelle. Un engagement fort envers l’accessibilité et l’éducation artistique La politique annoncée par l’UCO est ambitieuse : cataloguer minutieusement chaque pièce, multiplier les accrochages tournants dans différents lieux du campus et prêter ces œuvres lors d’expositions extérieures. Ce choix stratégique garantit que ces peintures ne dorment jamais dans une réserve sombre ! En pratique, cela permet aux étudiants non seulement d’admirer mais aussi d’étudier techniquement les tableaux – un atout pédagogique considérable pour les filières arts plastiques ou histoire de l’art. De plus, je me réjouis que cette démarche prévoit également l’accès pour des publics extérieurs via des événements thématiques ou des journées portes ouvertes. C’est une façon concrète d’enrichir le tissu culturel cordouan tout entier (plus sur l’impact éducatif ici). Ce qui distingue vraiment cette donation… Bien souvent, lorsqu’un artiste confie son travail à une institution publique, il s’agit surtout d’un acte symbolique destiné à assurer sa postérité personnelle. Mais avec Julia Hidalgo Quejo, on sent un élan plus vaste : celui de transmettre un témoignage sensible du XXe siècle finissant aux nouvelles générations. Sa donation intervient alors que les universités espagnoles cherchent activement à ouvrir leurs collections à plus de diversité – générationnelle autant que stylistique ou genrée. La présence forte d’une femme peintre contemporaine au sein du fonds permanent est donc hautement significative. Par ailleurs, cette action pourrait inspirer d’autres artistes régionaux (je pense notamment aux sculpteurs émergents ou photographes innovants) à franchir le pas eux aussi. Quelles perspectives pour la UCO après cet enrichissement ? L’intégration officielle de ces œuvres va bien au-delà du simple inventaire patrimonial : il s’agit aussi pour la UCO d’affirmer sa vocation culturelle face aux défis actuels. À l’heure où beaucoup s’interrogent sur le rôle social des universités en Espagne (notamment depuis les réformes post-2020), renforcer un dialogue actif entre art vivant et savoir académique est crucial. J’imagine déjà les synergies possibles avec le nouveau règlement sur les pratiques académiques externes récemment adopté par la UCO : stages curatoriaux auprès du service culturel universitaire ; projets inter-filières mêlant sciences humaines et arts visuels ; ateliers pédagogiques pilotés par des professionnels reconnus… Le terrain est fertile ! Autre piste prometteuse selon moi : développer des collaborations avec institutions partenaires (musées municipaux, galeries privées) afin de donner davantage de visibilité transfrontalière au fonds Hidalgo Quejo. Mon regard personnel sur cet événement historique Ayant suivi depuis longtemps tant l’évolution du paysage artistique cordouan que celle des politiques universitaires andalouses, je peux affirmer que cette étape marque un tournant décisif pour tous ceux qui croient en une université ouverte sur son territoire. Ce type de geste philanthropique est précieux car il scelle un pacte subtil entre mémoire collective et ambition novatrice. Le talent généreux de Julia Hidalgo Quejo rejoint désormais pleinement celui – discret mais puissant – des acteurs culturels œuvrant chaque jour au sein de l’UCO. Un vrai cercle vertueux commence ici ! Questions fréquentes Qui était Julia Hidalgo Quejo avant cette donation ? Julia Hidalgo Quejo est une artiste-peintre originaire de Cordoue connue pour ses couleurs vives et sa capacité unique à retranscrire l’esprit andalou contemporain tout en restant profondément ancrée dans sa terre natale. Où seront exposées les œuvres données par Julia Hidalgo Quejo ? Les tableaux intégreront principalement les salles dédiées du campus universitaire mais feront également l’objet de prêts temporaires lors d’expositions spéciales organisées par la direction culturelle de la UCO. Comment cette donation profitera-t-elle aux étudiants ? Elle permettra aux étudiants non seulement d’admirer mais aussi d’analyser techniquement ces œuvres majeures – ouvrant ainsi un accès privilégié aux pratiques artistiques vivantes dans leur quotidien académique. ExpositionPatrimoine 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Trésor caché : comment les archives Ramírez de Arellano redessinent l’histoire de Cordoue entrée suivante Couple Iris Mittenaere Antoine Dupont : confidences inédites sur rupture, confiance et limites A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025