Le Prix Fernando Lara : 30 ans d’histoires et d’émotions littéraires, un lien unique avec l’Andalousie !

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Le Prix Fernando Lara célèbre ses 30 ans ! Une belle histoire qui lie mémoire et littérature, récompensant cette année Sergio Vila-Sanjuán. Découvrez pourquoi ce prix est si spécial et ce qu'il révèle sur la création littéraire en Espagne.

Ah, la littérature ! Quel voyage à chaque page, n’est-ce pas ? Et quand elle est célébrée par un prix qui a une histoire aussi belle et touchante que le Prix Fernando Lara, mon cœur de voyageuse et de lectrice s’emballe. En tant que Cordouane, je vois bien comment la culture tisse les liens d’une ville et de ses habitants, tout comme ce prix a su le faire au fil des ans, honorant la mémoire d’un fils tout en révélant de nouvelles voix littéraires.

L’émotion derrière le Prix Fernando Lara

Imaginez : nous sommes en 1996. José Manuel Lara Hernández, le fondateur de l’emblématique maison d’édition Planeta, décide de créer un prix littéraire. Non pas un prix de plus, mais un hommage vibrant à son fils Fernando, disparu tragiquement un an auparavant dans un accident de la route. Quelle plus belle façon de faire vivre sa mémoire qu’à travers les mots, les histoires, l’imagination qui l’avaient tant passionné ? Le Prix Fernando Lara naît ainsi, ancré dans l’émotion, destiné à illuminer le chemin d’écrivains talentueux. La première édition a couronné Terenci Moix pour "El amargo don de la belleza", un auteur charismatique qui nous emmenait déjà vers son cher Égypte à travers ses fictions. Un début prometteur pour un prix qui allait marquer le paysage littéraire espagnol.

Trente ans d’histoires et de talents révélés

Depuis ce premier lauréat, le Prix Fernando Lara a vu défiler de grands noms de la littérature espagnole. Francisco Umbral, Juan Eslava Galán, Luis Racionero, Ángeles Caso… des auteurs dont les œuvres ont enrichi nos bibliothèques et nos esprits. Chaque année, ce rendez-vous littéraire, soutenu par le Grupo Planeta et la Fundación AXA, se tient dans un lieu d’exception, comme ce fut le cas récemment au magnifique Real Alcázar de Séville pour sa 30ème édition. C’est toujours un moment fort, un signal que la création littéraire est bien vivante et continue d’inspirer.

Sergio Vila-Sanjuán, un lauréat qui nous parle de Barcelone

Pour cette édition anniversaire, c’est un journaliste culturel respecté et un écrivain de talent qui a reçu le prix : Sergio Vila-Sanjuán. Son roman, "Misterio en el Barrio Gótico", présenté sous le pseudonyme de Pablo Armstrong, a conquis le jury. C’est fascinant de voir comment un auteur, après une carrière déjà riche dans le journalisme, se tourne vers la fiction pour explorer son "monde intérieur", comme il l’expliquait. Vila-Sanjuán a trouvé dans sa ville natale, Barcelone, une source d’inspiration inépuisable. Que ce soit dans "Estaba en el aire", qui lui a valu le Prix Nadal en 2013, ou dans son premier roman, "Una heredera de Barcelona", la cité catalane est bien plus qu’un décor, elle est un personnage à part entière de ses récits. Je peux imaginer le charme mystérieux du Barrio Gótico prenant vie sous sa plume, tout comme Cordoue inspire tant mes propres récits de voyage.

Le mystère du Barrio Gótico et l’art du journaliste écrivain

"Misterio en el Barrio Gótico" nous plonge dans une intrigue où un journaliste reçoit des lettres anonymes qui le poussent à enquêter sur le passé de ce quartier emblématique de Barcelone. Difficile de ne pas penser qu’il y a un peu de Sergio Vila-Sanjuán lui-même dans ce personnage, lui qui a passé sa vie à explorer les histoires et les secrets. C’est une belle illustration de la manière dont l’expérience du journalisme nourrit la fiction, apportant une acuité particulière au regard porté sur le monde et ses mystères. Cette 30ème édition a d’ailleurs battu un record de participation, avec 1116 manuscrits reçus, preuve de la vitalité de la création littéraire et de l’attrait continu du Prix Fernando Lara. C’est toujours encourageant de voir autant d’auteurs tenter leur chance, de savoir que tant d’histoires attendent d’être découvertes.

L’héritage d’un prix qui honore la mémoire et l’avenir

Le Prix Fernando Lara est plus qu’une simple récompense monétaire (même si 120 000 euros, c’est une belle reconnaissance !). C’est un héritage, un pont entre la mémoire d’un homme et l’avenir de la littérature. Il rappelle que derrière chaque livre, il y a des vies, des passions, parfois des douleurs. Il souligne aussi l’importance des maisons d’édition comme Planeta qui continuent de soutenir la création et de donner leur chance à des auteurs, qu’ils soient déjà reconnus ou qu’ils fassent leurs premiers pas dans la fiction. Voir un prix atteindre sa trentième année, c’est célébrer la résilience de la culture et le pouvoir intemporel des mots. Pour nous, lecteurs et voyageurs, c’est l’assurance que de nouvelles aventures littéraires nous attendent, prêtes à nous transporter, à nous faire réfléchir, à nous émerveiller, tout comme une balade inattendue dans les ruelles de Cordoue peut le faire.

Questions fréquentes

Quel est l’objectif principal du Prix Fernando Lara ?

Le Prix Fernando Lara a été créé en 1996 par José Manuel Lara Hernández en hommage à son fils Fernando. Son objectif est de soutenir et de promouvoir la création littéraire en Espagne, en récompensant des romans inédits de qualité.

Où se déroule généralement la cérémonie de remise du prix ?

La cérémonie de remise du Prix Fernando Lara se déroule chaque année dans un lieu emblématique différent, souvent à Séville ou dans d’autres villes d’Andalousie, soulignant ainsi le lien du prix avec la région.

Photo by Daan Haagen on Unsplash

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