Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 23 Découvrez comment les œuvres internationales de Sorolla pourraient bientôt revenir à Valence, son berceau, pour une expérience artistique unique.Une œuvre en exil bientôt chez elle ? Lorsqu’on évoque Joaquín Sorolla, ce maître de la lumière espagnole né à Valence, il est surprenant que ses chefs-d’œuvre les plus internationaux soient aujourd’hui majoritairement exposés… aux États-Unis. Résidant moi-même à Córdoba, j’ai souvent médité sur cette distance géographique et émotionnelle qui sépare son œuvre de ses racines valenciennes. Pourtant, un projet ambitieux est sur le point de concrétiser un rêve longtemps caressé : voir ces tableaux retourner dans leur maison d’origine. Le président Carlos Mazón a récemment annoncé des négociations avancées avec la Hispanic Society of America pour la cession temporaire d’œuvres majeures du peintre. Cette institution new-yorkaise détient en effet l’une des collections les plus importantes au monde consacrées à Sorolla – une ironie délicieuse tant la collection a toujours été peu visible depuis l’Espagne. Ce retour promet d’offrir aux Valencians et visiteurs une occasion rare de redécouvrir Sorolla in situ, non pas simplement comme patrimoine figé mais comme vivant reflet d’une identité locale éclairée par le regard international que lui portait Huntington. Pourquoi ces œuvres sont-elles si éloignées ? L’histoire derrière cette dispersion révèle beaucoup sur les mécanismes culturels et politiques du XXe siècle. Archer Milton Huntington, visionnaire hispaniste américain, fonda la Hispanic Society pour préserver et promouvoir l’art ibérique loin de sa terre natale. Sa passion pour Sorolla déborda en acquisitions nombreuses – notamment la monumentale série Visión de España. Toutefois, ces panneaux emblématiques resteront encore quelque temps hors-Valence selon les dernières informations; leur fragilité logistique et symbolique impose prudence. Les autres toiles dites "internationales", cependant, pourraient trouver place dans le majestueux Palacio de las Comunicaciones en plein cœur valencien — lieu chargé d’histoire qui deviendrait ainsi témoin vivant du dialogue transatlantique créé par ces œuvres. Vous pourriez être interessé par Hommage de l’El Círculo de la Amistad à Julio Romero de Torres 29 octobre 2024 Amazon lance une nouvelle adaptation de ‘Chitty Chitty Bang Bang’ 13 décembre 2024 En tant qu’amoureux des nuances historiques croisées avec mes promenades dans les ruelles andalouses et méditerranéennes voisines, je ressens ici une belle métaphore: tout comme nos villes mêlent passé mauresque et héritage chrétien avec harmonie singulière, ces tableaux incarnent un pont culturel transcendant frontières. Un projet bien plus qu’exposition : redonner vie à Sorolla Au-delà de l’accueil des tableaux se profile une opportunité pédagogique remarquable. Les musées locaux pourront engager programmes interactifs autour des techniques lumineuses propres au maestro ou expliquer comment sa peinture fut porteuse d’une Espagne moderne assumée dans ses multiples facettes. De nombreux Valencians ne savent peut-être pas que certaines œuvres majeures signées Sorolla sont issues directement des paysages marins locaux dont on peut encore profiter aujourd’hui — plages baignées par un soleil limpide similaire à celui capturé sur toile. J’ai eu le privilège lors d’un récent séjour chez eux d’échanger avec conservateurs qui m’ont confié combien cette restitution symbolisera aussi « le retour au bercail » ; elle servira non seulement au plaisir esthétique mais renforcera fierté identitaire collective. Un hommage tangible aux racines artistiques méridionales ; Un renouvellement du dialogue Espagne–États-Unis via l’art ; Une invitation renouvelée pour explorer autrement Valencia après Séville ou Grenade ; Une célébration sincère portée vers 2024 où culture locale rime enfin avec rayonnement global. Pour suivre cette aventure culturelle captivante ou préparer votre visite future quand les portes s’ouvriront enfin officiellement, jetez un œil au site officiel Generalitat Valenciana Culture — ressource incontournable fournie par l’organisateur même garantissant actualités fiables utiles aux curieux confirmés comme novices. Foire aux questions (FAQ) Est-ce que toutes les œuvres de Sorolla reviendront à Valence ? Non. Certaines pièces majeures telles que les panneaux ‘Visión de España’ resteront temporairement à New York en raison notamment de contraintes techniques liées à leur conservation fragile. Où pourra-t-on voir ces œuvres à Valence ? Il est fort probable qu’elles soient exposées au Palacio de las Comunicaciones, site emblématique récemment réhabilité proche du centre-ville qui offre une scénographie adaptée pour accueillir ce type d’œuvres prestigieuses. Cette exposition sera-t-elle permanente ? La durée exacte reste indéterminée mais il s’agirait plutôt d’un prêt prolongé pendant plusieurs années afin d’assurer accessibilité maximale tout en préservant intégrité patrimoniale selon accords bilatéraux entre institutions concernées. Cette initiative invite donc chacun — amoureux du Sud espagnol ou simple curieux voyageur — à se préparer mentalement à vivre un moment rare où art & lieu fusionneront pleinement sous nos yeux émerveillés. Media: Diario Córdoba – Carlos Mazón en la Hispanic Society. / L-EMV Maisonpeinture Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Coleopar Ceparia : l’âme littéraire unique de Palma del Río entrée suivante Ligalismo à Córdoba : renaissance où science rencontre art A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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