19 Si vous êtes curieux du rôle des maires pendant la République, plongez dans cette histoire passionnante que j'ai découverte à Córdoba.La République et ses représentants: les maires de Córdoba Au cœur de l’histoire politique de Córdoba pendant la République, se trouvent les maires qui ont souvent été les visages visibles du changement social. La plupart d’entre eux étaient affiliés au Front populaire, représentant divers partis de gauche comme le Parti socialiste et Izquierda Republicana. J’ai appris récemment que leur situation était précaire, même avant le coup d’État du 18 juillet 1936. Au sein même de l’administration municipale, un climat d’incertitude régnait alors qu’ils tentaient de maintenir un équilibre face aux forces politiques opposées. Une période marquée par la peur Ce qui est frappant, c’est comment, après l’échec des élections municipales en avril 1936 — prévues mais annulées sous pression politique — ces maires se retrouvaient pris dans une tempête inéluctable. Beaucoup d’entre eux restaient fidèles à leurs idéaux républicains malgré la montée inquiétante de la droite. Personnellement, cette lecture m’a fait réfléchir : comment pouvaient-ils continuer à exercer leur mandat sachant qu’ils couraient un risque immense? Malheureusement, la réponse est tragique; plusieurs furent exécutés dès les premiers jours de l’insurrection militaire. Manuel Sánchez Badajoz en est un exemple poignant — il fut abattu simplement pour avoir occupé ce poste crucial. Un traitement inégal des alcaldes Il est également fascinant d’observer que ceux issus des partis conservateurs ne subirent pratiquement aucune répression pour leur soutien au coup d’État. Prenons l’exemple des municipalités autour de Priego — là-bas, ils avaient approuvé le soulèvement militaire sans jamais être inquiétés! C’est désolant et soulève une question sur la justice équitable : pourquoi ceux ayant défendu activement leurs communautés furent-ils sacrifiés tandis que d’autres prospéraient? La répression franquiste a anéanti les plus hauts représentants symboliques du régime républicain ; chaque maire tué représentait une voix éteinte contre une vague montante autoritaire. Vous pourriez être interessé par Andalufobia : Un Voyage à Travers la Scène avec ‘No ni ná’ 2 février 2025 Santiago Muñoz Machado remporte le Prix Liber 2024 : Meilleur auteur hispano-américain reconnu 28 août 2024 Des récits humains au-delà des statistiques J’aimerais partager ici un épisode marquant concernant Antonio Romero, le maire condamné à mort par garrot. Son cas témoigne non seulement d’une violence sourde mais aussi d’une indifférence choquante envers toute humanité. Son exécution ne devrait pas être reléguée à un simple chiffre dans les livres historiques; cela révèle comment l’arbitraire s’était infiltré jusqu’à toucher le cœur même des communautés locales. Au milieu de toutes ces atrocités se trouvent aussi des histoires remarquables où certains sont parvenus à fuir ou même à prendre position contre la barbarie ambiante. Cependant, il n’en reste pas moins vrai que beaucoup furent incapables d’échapper aux représailles ; 66 alcaldes ont perdu leur vie pour avoir cru en un idéal républicain, bien trop risqué dans ce contexte extrême. Conclusion : Quelles leçons tirer aujourd’hui ? En conclusion, explorer cette facette méconnue mais cruciale du passé politique local nous invite à réfléchir sur notre héritage collectif et sur l’importance fondamentale des voix démocratiques dans nos sociétés contemporaines. Ce livre souligne plus qu’un chapitre historique ; c’est une invitation permanente à rester vigilants face aux menaces contre notre démocratie. L’accès aux archives numériques sur ce sujet grâce aux travaux universitaires nous offre également une chance unique de revisiter ces événements avec respect et attention. Media: Diario Córdoba – Chencho Martínez Source: Diario Córdoba – "La represión franquista aniquiló a los alcaldes para extirpar la República y las políticas republicanas" 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Córdoba : Plongée passionnante dans son patrimoine archéologique entrée suivante Manchado de Jabugo : un goût qui éveille les sens A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025