Carnaval à Cordoue: Mon regard d’expert… et coup de gueule!

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Le Carnaval de Córdoba? Une ambiance mitigée cette année, mais toujours de belles performances! Venez, je vous raconte tout ça en détail!

Ah, le Carnaval de Córdoba! Une explosion de couleurs et de sons, mais cette année… disons que l’ambiance était mitigée. En tant que fervent observateur de la scène culturelle cordouane, j’ai assisté à la deuxième demi-finale du Concours des Groupes de Carnaval au Gran Teatro. Laissez-moi vous raconter ce que j’y ai vécu.

Entre Rires et Revendications

La soirée a commencé avec ‘Piensa mal y acertarás’, une chirigota (troupe comique) d’Aguilar de la Frontera. Leur numéro, un jeune homme qui passe son temps au bar et voit le mal partout, était amusant, bien que parfois un peu vulgaire. Ensuite, ‘Los plumeritos’, une comparsa (troupe musicale) de Séville déguisée en majordomes maudits se transformant progressivement en plumeaux, a pris le relais. Leurs pasodobles (chansons traditionnelles) étaient plutôt bons, surtout celui rendant hommage au Carnaval de Córdoba et celui défendant les droits LGBTQ+, mentionnant même le tragique meurtre de Samuel Luiz. Cela dit, l’ambiance générale était un peu morose, avec un public clairsemé. Je me souviens d’une année où le théâtre était plein à craquer, l’énergie palpable… mais bon, les temps changent.

Le Sceau du Maestro et le Vent en Poupe

Ensuite, ‘Venimos del infierno’, la chirigota de Fae et Marco, nous a plongés dans un enfer de fête foraine. Leur jeu de mots était bien trouvé, surtout celui sur les Jardines de la Agricultura. Puis, ‘Viento a favor’, la comparsa de Patxi Figueroba et Pedro Funes, déguisée en lanceurs de cerfs-volants, a apporté un peu de fraîcheur. Leur deuxième pasodoble était un message de bienvenue aux groupes de retour au concours, tout en déplorant les critiques envers ceux qui étaient restés. Le solo de Pablo Criado était particulièrement remarquable. Mais hélas, le public continuait de se clairsemer. Cela me rend toujours un peu triste de voir ces artistes talentueux se produire devant des sièges vides. C’est comme si une partie de l’âme de la ville s’éteignait.

Urgence et Nostalgie

‘Por falta de audiencia nos vemos en esta urgencia’, le cuarteto (quatuor comique) de David Reyes, a tenté de réveiller la foule avec une parodie de candidats de télé-réalité abandonnés sur une île. C’était amusant, mais peut-être un peu trop long. Heureusement, ‘Los payasos’ de Francisco Blázquez, le Maestro, est arrivé pour relever le niveau. Son retour après une décennie était très attendu, et il n’a pas déçu. Sa plume est toujours aussi acérée, et sa critique du Carnaval était pertinente et perspicace. C’est un vrai plaisir de voir un artiste de cette trempe revenir sur scène. J’ai toujours admiré sa capacité à combiner humour et critique sociale.

Un Chœur d’Espoir et un Adieu

Musicalement et vocalement, ‘Los payasos’ étaient un régal. Leur premier pasodoble était une attaque audacieuse contre les pasodobles sans contenu mordant. "Il reste beaucoup à faire", ont-ils chanté, évoquant la situation du Carnaval à Córdoba. Le public se faisait de plus en plus rare, mais cela n’a pas affecté la performance de la chirigota de José Vacas, ‘Con permiso, buenas tardes’. Leur numéro de serveur fatigué était bien ficelé, et leurs cuplés (chansons courtes et humoristiques) étaient pleins d’esprit. Enfin, le chœur de Pepín Carrillo, ‘Ángeles sin alas’, a clôturé la soirée en beauté. Leur hommage au personnel des services publics était émouvant et nécessaire, rappelant les sacrifices consentis pendant la pandémie de Covid-19. Leur dédicace à Marcos Maza, pompier et membre du groupe, était touchante, et leur appel au respect de la fête, sans discrimination dans les subventions, était important. C’est toujours un plaisir d’entendre ce chœur, une véritable bouffée d’air frais. On ne doit jamais laisser mourir le chœur dans ce genre d’évènements!

Foire Aux Questions (FAQ)

• Pourquoi le Carnaval de Córdoba est-il important?
  Le Carnaval est une expression culturelle unique qui permet aux habitants de Córdoba de se réunir, de rire et de critiquer la société avec humour et créativité. Il est essentiel de soutenir cet événement pour préserver notre identité et notre patrimoine.
• Comment puis-je soutenir le Carnaval de Córdoba?
  Assistez aux spectacles, encouragez les groupes locaux, parlez-en à vos amis et faites un don aux organisations qui soutiennent le Carnaval.
• Où puis-je en savoir plus sur le Carnaval de Córdoba?
  Visitez le site web de la mairie de Córdoba (lien vers un site web de la mairie de Córdoba serait pertinent ici), consultez les articles de Cordópolis (lien vers Cordópolis serait pertinent ici) et suivez les réseaux sociaux des groupes de Carnaval.

En fin de compte, le Carnaval de Córdoba est bien plus qu’une simple fête. C’est un reflet de notre âme, de nos espoirs et de nos rêves. Il est de notre devoir de le protéger et de le faire vivre pour les générations futures. Et même si le public était clairsemé cette année, l’esprit du Carnaval était bien présent, vibrant dans chaque chanson, chaque danse et chaque rire.

Media: Cordópolis – Coro ÁNGELES SIN ALAS J. M. Ayala

Chirigota VENIMOS DEL INFIERNO
J. M. Ayala

Comparsa LOS PAYASOS
J. M. Ayala

Chirigota CON PERMISO, BUENAS TARDES
J. M. Ayala</em>

Source: Cordópolis – Bajo las alas del Carnaval en el Gran Teatro