Khadra primé : L’Algérien adopté par l’Espagne !

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Yasmina Khadra primé ? Ah, son regard lucide sur le monde ! Un auteur courageux que j'admire, et qui se sent bien chez nous, en Espagne !

Ah, Yasmina Khadra… Un nom qui résonne, n’est-ce pas ? Imaginez-vous, flânant dans les ruelles de Cordoue, et soudain, cette nouvelle : Khadra, l’ancien commandant algérien, primé ! Et pas n’importe comment, avec le prix Carvalho. Une récompense pour son courage, sa lucidité face au terrorisme, à la corruption… Des thèmes qui me parlent, ici, dans cette Espagne que j’aime tant. Il est vrai que l’injustice, je la vois partout, et Khadra la dénonce avec une franchise désarmante.

Un Prix Qui Répare les Blessures ?

Khadra, un homme blessé par la France littéraire ? C’est ce qu’il laisse entendre. Il se sentait seul, un peu à l’écart. Ce prix, c’est une reconnaissance, une main tendue. Il dit que la France crée ses écrivains, qu’elle ne les découvre pas. Lui, l’Algérien, l’ancien militaire, il dérange. Mais qu’importe, ses lecteurs sont là, fidèles. Et maintenant, Barcelone, l’Espagne… Un pays où il se sent bien, tellement bien qu’il a acheté une maison près d’Alicante. Qui sait, peut-être a-t-il des ancêtres andalous ? J’aime cette idée, moi qui me suis installé à Cordoue. Barcelone l’attire, mais elle est si chère… Il rêve d’écrire sur cette ville, ses fantômes, ses histoires cachées. Une de ses éditrices le pousse, mais il cherche encore l’assassin idéal, celui qui saura révéler l’âme de Barcelone.

L’Énigme Yasmina : Une Femme Derrière le Nom

Yasmina, c’est aussi le nom de sa femme. Un pseudonyme pour contourner la censure. Mais bien plus que ça, c’est un hommage, une déclaration d’amour. Sans elle, il n’aurait jamais trouvé son chemin, jamais vaincu ses démons. « Si vous voulez réussir, adorez votre femme ! », lance-t-il avec humour. Une belle leçon, non ? Cela me rappelle cette citation de l’université de Harvard, qui souligne l’importance des relations humaines dans le succès et le bien-être. Et puis, il y a cette anecdote surprenante : l’année dernière, le prix Carvalho a été décerné à Jo Nesbo, juste après la publication de son roman d’horreur. Et Khadra le reçoit après avoir publié ‘Coeur-d’amande’, un roman avec un protagoniste nain. La vie est pleine de surprises, n’est-ce pas ?

La Littérature Sans Frontières : Noir et Blanc, Vraiment ?

Khadra, un homme qui a failli tout abandonner. Le découragement, l’injustice… Il a même pensé à divorcer de la littérature. Mais sa femme l’a ramené à la raison. Elle lui a rappelé l’essentiel : les lecteurs. Et ils sont nombreux, ces lecteurs, à travers le monde. Khadra refuse les étiquettes. Pour lui, il n’y a pas de littérature noire ou blanche. Il a exploré les deux, avec le commissaire Brahim Llob, un personnage complexe, honnête mais violent. Mais il insiste : les auteurs de romans noirs sont plus humbles, moins narcissiques. Il admire Gógol, Pouchkine, Steinbeck… Des géants ! Et puis, il y a cette question délicate sur l’incarcération de l’écrivain algérien Boualem Sansal. Khadra est contre l’emprisonnement des écrivains. Il a essayé d’intervenir, mais la situation est complexe. La France a manqué de tact, et les soutiens de Sansal ont été récupérés par des extrémistes. Un vrai casse-tête diplomatique…

Ne Laissons Pas les Clowns Nous Effrayer !

Ce qui l’inquiète, c’est la fascination actuelle pour les fous, les mal élevés, les grotesques. Il dénonce une époque où l’impolitesse semble être devenue une religion. Son conseil ? « Ne laissez pas les clowns nous faire peur ! » Un message fort, un appel à la résistance. Une invitation à ne pas céder à la peur, à l’obscurantisme. Et moi, Yasmina, en tant qu’experte passionnée de culture et de tourisme, je ne peux qu’approuver. La culture, l’art, la littérature sont nos armes. N’oublions jamais cette citation de l’UNESCO, qui rappelle que la culture est un vecteur de paix et de compréhension entre les peuples. Alors, continuons à lire, à découvrir, à nous émerveiller. Et surtout, ne laissons pas les clowns nous voler notre joie de vivre !

FAQ : Yasmina Khadra Décrypté

• Qui est Yasmina Khadra ? Un écrivain algérien de renom, ancien commandant de l’armée, connu pour ses romans poignants sur le terrorisme, la corruption et les inégalités sociales.
• Pourquoi a-t-il reçu le prix Carvalho ? Pour son courage et sa lucidité face aux problèmes de notre époque, et pour sa capacité à nous interpeller avec des dilemmes moraux et éthiques.
• Quel est son lien avec l’Espagne ? Il se sent bien en Espagne, tellement bien qu’il a acheté une maison près d’Alicante. Il envisage même d’écrire un roman sur Barcelone.
• Que pense-t-il de la littérature noire ? Il refuse les étiquettes et considère que la seule différence entre la littérature noire et la littérature blanche est que les auteurs de romans noirs sont plus humbles.
• Quel est son conseil pour affronter l’époque actuelle ? Ne pas laisser les clowns nous faire peur, et continuer à cultiver notre esprit critique et notre joie de vivre.

Media: Diario Córdoba – El alcalde de Barcelona, Jaume Collboni, entrega a Khadra el premio Carvalho / Marc Asensio

Source: Diario Córdoba – Yasmina Khadra, premio Carvalho: “No dejéis que los payasos nos metan miedo”