19 Tu dois absolument découvrir l'exposition sur les livres brûlés à la Casa de Sefarad ! C'est une plongée fascinante dans notre histoire.L’héritage troublant des livres brûlés Il est fascinant de réfléchir au livre en tant qu’objet chargé d’histoire. La culture humaine a souvent associé le livre à des idées dangereuses, à tel point que sa destruction est devenue un symbole puissant de la censure et de la répression. À Berlin, sous la place Bebelplatz, se trouve un monument émouvant qui rappelle les événements tragiques du 10 mai 1933, où des milliers de livres d’auteurs comme Karl Marx et Sigmund Freud ont été réduits en cendres par le régime nazi. En voyant ces étagères vides, on ressent une profonde tristesse face à ce que ces œuvres ont perdu. J’ai eu l’occasion de visiter cet endroit marquant lors d’un voyage à Berlin. En lisant la citation d’Heinrich Heine, "Là où l’on brûle des livres, on finit par brûler aussi des hommes", j’ai été frappé par la vérité poignante de ses mots. Cela m’a rappelé que derrière chaque livre brûlé se cache une voix étouffée, un savoir perdu. Une exposition révélatrice : "Les livres sont dangereux" Cette année, pour commémorer le 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz, la Casa de Sefarad à Cordoue présente une exposition intitulée Les livres sont dangereux, c’est pourquoi nous les brûlons. Cette initiative a pour but d’illustrer comment à travers les âges, des livres ont été persécutés et détruits au nom de l’ordre social ou politique. Le directeur Sebastián de la Obra affirme que cette exposition offre un parcours historique riche qui relie différents lieux dans le monde où des livres ont été incendiés. La première section met en lumière ces villes emblématiques – Washington, Madrid, Buenos Aires – toutes témoins d’un passé douloureux où le feu a servi à silencer les esprits créatifs. En parcourant cette exposition, j’ai été rappelé aux nombreux cas d’auteurs censurés dont les histoires devraient être racontées. Les victimes et les bourreaux : comprendre le contexte Au-delà des statistiques et des dates importantes, il est crucial de comprendre qui étaient les victimes et les bourreaux derrière ces actes destructeurs. Dans une autre section de l’exposition, on découvre non seulement ceux qui ont allumé le feu mais aussi ceux qui ont risqué leur vie pour sauver ces précieux volumes. C’est ici que se crée un véritable contraste émotionnel – le désespoir face à l’injustice et l’espoir incarné par ceux qui ont choisi de défendre la littérature. Vous pourriez être interessé par Pourquoi l’huile est-elle si chère ? Analyse du marché et des coûts de production 9 novembre 2023 Córdoba en Musique: Un Duo Choc à la Magdalena! 21 avril 2025 J’ai ressenti une immense gratitude envers ceux qui se battent encore aujourd’hui pour préserver nos héritages littéraires face aux menaces contemporaines. Cette lutte n’est pas seulement historique; elle se joue encore aujourd’hui dans divers contextes politiques autour du monde. La cancellation moderne : un écho inquiétant En plus du passé tragique des livres brûlés, l’exposition aborde également le concept moderne de cancellation. Ce phénomène s’est intensifié récemment avec des appels à retirer certaines œuvres littéraires du programme scolaire en raison des actions ou opinions controversées de leurs auteurs. Par exemple, il y a eu un débat intense autour de l’œuvre de Dostoïevski suite aux tensions géopolitiques actuelles. Cette tendance m’a amené à réfléchir sur notre responsabilité en tant que lecteurs et critiques littéraires: devons-nous juger les œuvres uniquement par leurs mérites littéraires ou également par leur contexte moral? Ces questions essentielles sont mises en avant tout au long de l’exposition. Conclusion : vers une meilleure compréhension En conclusion, visiter cette exposition est plus qu’une simple expérience culturelle; c’est un appel à la réflexion sur notre rapport aux idées et au pouvoir qu’elles détiennent. Chaque livre nous connecte non seulement avec son auteur mais aussi avec une histoire complexe souvent oubliée ou ignorée. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette exposition si vous avez l’occasion d’être à Cordoue ce mois-ci! FAQ sur l’exposition "Les livres sont dangereux" Quels types d’ouvrages sont exposés? L’exposition inclut une variété d’œuvres allant des classiques aux contemporains ayant subi la censure. Quand puis-je visiter? Elle sera ouverte tout au long du mois de février durant les heures habituelles. Y aura-t-il des conférences ou ateliers? Oui! Des événements liés aux thèmes abordés sont prévus durant toute la durée de l’exposition. Media: Diario Córdoba – La Casa de Sefarad de Córdoba se encuentra en la calle Judíos. / CÓRDOBA Source: Diario Córdoba – La ridícula (y recurrente) costumbre de quemar los libros "peligrosos" agriculturelivre 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente La magie de la nature dans Guardabosque de Ricardo de Castro entrée suivante Oliviero Toscani : l’âme provocatrice de la publicité A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025