23 Agriculteurs andalous en colère contre un canon d'eau exorbitant de 17 millions d'euros. Feragua exige des réformes pour une gestion plus transparente et équitable.La Révolte des Agriculteurs : Un Plante Fiscal Contre les Cánons d’Eau La situation des agriculteurs andalous devient de plus en plus préoccupante. En effet, Feragua, représentant la majorité des irrigants du système de régulation du Guadalquivir, a annoncé un plante fiscal massif contre le canon d’eau proposé pour 2025. Les régants de córdoba et Séville, alimentés par les réservoirs de La Breña II et Arenoso, s’opposent fermement à cette mesure jugée excessive. Selon José Manuel Cepeda, président de Feragua, le montant exigé par l’État est exorbitant et démesuré. Les chiffres avancés par Feragua parlent d’eux-mêmes. Le coût du canon atteindrait 17 millions d’euros, alors que le volume d’eau fourni a été en moyenne de seulement 70 hectomètres cubes au cours des cinq dernières années. Ainsi, le tarif proposé de 0,25 euros par mètre cube représente une augmentation injustifiable par rapport aux coûts antérieurs. Les agriculteurs estiment que cette hausse est un véritable sablazo, c’est-à-dire une escroquerie inacceptable. Pour ajouter à l’incompréhension générale, la proposition de canon a triplé en dix ans sans justification valable. En 2015, le coût était de 18,86 euros par hectare, tandis qu’il grimpe à 51,50 euros pour l’année prochaine. Cette situation suscite une indignation légitime parmi les agriculteurs qui se sentent pris au piège par un système injuste. Les Coûts Cachés : Une Gestion Inadaptée Feragua ne s’arrête pas là et pointe du doigt plusieurs anomalies dans la gestion des réservoirs. D’une part, il y a la question du IVA (TVA) inclus dans les coûts. Selon Cepeda, neuf euros sur les 51,50 euros sont imputables à ce prélèvement qui serait illégal selon la loi. De plus, il souligne que ces réservoirs sont gérés par Acuaes, une société d’État dont l’intermédiation entraîne des coûts supplémentaires pour les irrigants. D’autre part, la gestion des infrastructures de pompage pose également problème. Actuellement, cette station ne fournit qu’une fraction de l’eau nécessaire mais continue à engendrer des coûts exorbitants pour les agriculteurs. En effet, depuis octobre 2021, elle n’a pompé que 37 hectomètres cubes, bien loin des 383 hectomètres cubes qu’elle aurait pu fournir selon les estimations techniques. Vous pourriez être interessé par Paco Morales : Étoile montante de la cuisine mondiale 2023 8 novembre 2024 PSOE demande un pédiatre et des rayons X à Hinojosa 14 novembre 2024 Cette situation met en lumière un manque flagrant de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources hydrauliques en Espagne. Feragua réclame ainsi une clarification sur ces coûts exorbitants et demande que la gestion soit confiée à la Confédération Hydrographique du Guadalquivir pour réduire ces charges. Un Avenir Incertain : Appel à l’Action Face à cette crise croissante et après plusieurs mois d’attente sans réponse du ministère de l’Environnement, Feragua envisage une action collective contre ces augmentations tarifaires injustifiées. Plus de 50 000 régants pourraient refuser de payer le canon prévu si aucune rectification n’est apportée avant sa mise en œuvre en octobre prochain. De plus, les enjeux vont au-delà du simple aspect financier. Plusieurs communes rurales d’Andalousie ne sont pas prêtes à faire face aux aléas climatiques tels que les DANA (dépressions isolées en altitude). Feragua dénonce également le retard accumulé dans la construction des infrastructures nécessaires pour protéger ces communautés face aux inondations potentielles. Ainsi se dessine un tableau complexe où les intérêts agricoles doivent être remis au cœur des décisions politiques concernant l’eau en Andalousie. Les agriculteurs demandent un changement radical dans la gestion administrative afin que leurs besoins soient enfin entendus et pris en compte dans les futures politiques hydrauliques. Media: Cordópolis – Canal del Arenoso desde la estación de bombeo El presidente de Feragua, José Manuel Cepeda, interviene en la rueda de prensa en Córdoba. Labores de regadío, en una imagen de archivo. EP Source: Cordópolis – Anuncian « un plante fiscal masivo » de regantes del Guadalquivir ante el canon de La Breña II y Arenoso 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Contrôle du cholestérol : essentiel après un infarctus entrée suivante Démantèlement d’un groupe criminel pour escroquerie auto en ligne à Córdoba A lire aussi À Cordoue, quand la scène se tait :... 4 septembre 2025 Lucena, Feria del Valle: et si on dépassait... 30 août 2025 Córdoba, Ronda Norte: un monastère du VIIIe siècle... 27 août 2025 Córdoba Live : dessous inédits d’un festival qui... 16 août 2025 Córdoba, monuments : ce que la Mezquita ne... 12 août 2025 Mercredi, Netflix et le mystère asiatique : pourquoi... 8 août 2025 Booking, arnaques et galères : comment éviter la... 8 août 2025 Córdoba, mannequins et normes : ce que Zara... 7 août 2025 Madrid : Pourquoi tant de Madrilènes rêvent d’ailleurs... 7 août 2025 Casques anti-drones russes : l’arme secrète qui chamboule... 5 août 2025