Le PP juge la protestation de Villarrubia anti-démocratique

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La suspension du plénum à Córdoba suscite débats : acte de démocratie ou censure ? Le maire défend l'ordre face aux manifestations, l'opposition crie à l'abus.

La Suspension du Plénum : Un Acte de Démocratie ou de Censure ?

La récente suspension d’un plénum municipal à córdoba a suscité de vives réactions. Le porte-parole du gouvernement local, Miguel Ángel Torrico, a défendu cette décision. Selon lui, il s’agissait d’un acte "nada democrático". En effet, des citoyens de Villarrubia avaient afflué en masse, arrivant par trois autobus. Cette situation a conduit à une protestation organisée, ce qui a perturbé le bon déroulement de la séance.

Torrico a rappelé qu’au plénum précédent, la police avait dû évacuer des parents d’élèves. Cette action avait été largement critiquée par l’opposition. Pour éviter une répétition de cet incident, le maire, José María Bellido, a choisi de suspendre la séance plutôt que d’évacuer les manifestants. Ainsi, cette décision marque un tournant dans la gestion des plénums, où la suspension deviendra la norme en cas de désordre.

Les Règles de la Démocratie : Respect et Ordre

Le porte-parole a souligné l’importance du respect des règles. Il a précisé que trois avertissements seraient donnés aux manifestants. Si ces avertissements ne sont pas respectés, le plénum sera suspendu. "La démocratie est aussi le respect des normes", a-t-il déclaré.

Il a également fait référence à d’autres institutions, comme le Congrès des Députés, où les manifestations ne sont pas tolérées. Dans ces parlements, les participants doivent se conformer à des règles strictes. Par conséquent, les applaudissements et autres manifestations sont souvent interdits. Cette approche vise à garantir un environnement propice aux débats constructifs.

La Réaction de l’Opposition : Accusations et Controverses

L’opposition a vivement critiqué la décision de suspendre le plénum. Ils accusent le maire Bellido d’adopter une attitude "absolutiste". Les représentants de l’opposition estiment que cette suspension est une atteinte à la démocratie. Ils soutiennent que les citoyens ont le droit de s’exprimer et de faire entendre leurs préoccupations.

De plus, le secrétaire du plénum, Valeriano Lavela, a expliqué que la suspension permettait de reprendre la séance plus tard. La décision de reprendre le plénum a été adoptée à l’unanimité. Ainsi, le plénum de novembre se tiendra finalement le 18. Cette situation soulève des questions sur l’équilibre entre l’ordre et la liberté d’expression dans les institutions démocratiques.

Media: Diario Córdoba – A. J. González

Source: Diario Córdoba – El PP considera « nada democrática » la protesta de Villarrubia y defiende la suspensión del pleno