23 Les pluies d'octobre améliorent la production d'huile d'olive à Córdoba, promettant une récolte de 275 000 tonnes et des prix stables entre 6 et 7 euros/kg.## L’impact des pluies sur la production d’huile d’olive Les récentes pluies en octobre ont eu un effet bénéfique sur l’oliveraie de la province de Córdoba. En effet, ces précipitations ont agi comme une véritable "injection de liquidités" pour les agriculteurs. Selon Miguel Cobos, secrétaire général de l’Union de Petits Agriculteurs (UPA), l’eau a favorisé la maturation et le grossissement des olives. Cela a également amélioré la qualité de l’huile d’olive qui sera extraite cette saison. De plus, ces pluies arrivent après deux années de récoltes décevantes. Les olives étaient souvent vertes, avec des rendements faibles et une qualité médiocre. Cependant, cette année, la situation est différente. La floraison a été abondante grâce à un printemps pluvieux, mais l’été a apporté un stress hydrique. Les olives étaient donc en besoin urgent d’eau, et les récentes pluies ont été accueillies avec soulagement. Les pluies ont varié selon les régions de la province. Certaines zones ont reçu jusqu’à 300 litres par mètre carré, tandis que d’autres ont eu moins de 100 litres. Malgré ces irrégularités, l’ensemble de la province a bénéficié d’une amélioration significative de la culture des olives. Cela laisse présager une campagne de récolte prometteuse. ## Perspectives de récolte et prix de l’huile d’olive Les conditions climatiques favorables et le repos des oliviers après deux récoltes faibles laissent entrevoir une campagne optimiste. Les prévisions indiquent une production de 275 000 tonnes d’huile d’olive pour cette année dans la province de Córdoba. Les agriculteurs espèrent que cette production permettra de maintenir les prix entre 6 et 7 euros le kilo. Miguel Cobos souligne que la production mondiale d’huile d’olive est également limitée. Des pays comme l’Italie et la Grèce ont connu de faibles récoltes. Ainsi, la production mondiale est estimée à 3 millions de tonnes, tandis que la consommation atteint 3,5 millions de tonnes. Cela pourrait donc soutenir les prix sur le marché. Vous pourriez être interessé par Marche sur roues contre la violence machiste : des dizaines mobilisées 17 novembre 2024 PSOE demande plus de marquesinas pour Aucorsa 10 novembre 2024 Actuellement, la récolte n’a pas encore commencé dans de nombreuses zones. Certaines exploitations ont déjà commencé à récolter, mais la majorité des olives reste à cueillir. Les stocks d’huile d’olive de l’année précédente sont suffisants pour couvrir la demande jusqu’à la nouvelle récolte. Les données nationales indiquent qu’il reste environ 186 000 tonnes d’huile d’olive, ce qui devrait suffire pour le mois à venir. ## Les enjeux politiques et économiques pour l’huile d’olive En parallèle des enjeux agricoles, le secteur de l’huile d’olive surveille de près les résultats des élections aux États-Unis. La victoire de Donald Trump pourrait avoir des répercussions sur les relations commerciales entre l’Espagne et les États-Unis. En effet, Trump avait imposé des droits de douane sur certains produits, y compris l’huile d’olive, lors de son précédent mandat. Miguel Cobos exprime ses inquiétudes quant à l’imprévisibilité de la politique commerciale de Trump. Il craint que cela complique les relations bilatérales entre l’Espagne et les États-Unis. Les producteurs espagnols pourraient faire face à de nouveaux droits de douane sur leurs produits, ce qui pourrait nuire à leur compétitivité. L’exemple des droits de douane sur les olives noires est souvent cité. Ces mesures semblent injustifiées, car les États-Unis n’ont pas de production significative d’olives. Cela permettrait à d’autres pays, comme ceux du Maghreb, de bénéficier d’un accès privilégié au marché américain. Les producteurs espagnols espèrent que les décisions futures ne nuiront pas à leur secteur déjà fragilisé. media: Cordópolis – Imagen de un olivar. Olivar | PIXABAY Aceitunas de mesa. source: Cordópolis – Las lluvias, « una inyección de dinero » para el olivar de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Plus de 3 000 appartements touristiques à Cordoue entrée suivante Magie et bonsaïs : événement à Córdoba ce week-end A lire aussi À Cordoue, quand la scène se tait :... 4 septembre 2025 Lucena, Feria del Valle: et si on dépassait... 30 août 2025 Córdoba, Ronda Norte: un monastère du VIIIe siècle... 27 août 2025 Córdoba Live : dessous inédits d’un festival qui... 16 août 2025 Córdoba, monuments : ce que la Mezquita ne... 12 août 2025 Mercredi, Netflix et le mystère asiatique : pourquoi... 8 août 2025 Booking, arnaques et galères : comment éviter la... 8 août 2025 Córdoba, mannequins et normes : ce que Zara... 7 août 2025 Madrid : Pourquoi tant de Madrilènes rêvent d’ailleurs... 7 août 2025 Casques anti-drones russes : l’arme secrète qui chamboule... 5 août 2025