Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 50 La réalité de l’immigration Un des principaux problèmes de notre perception de l’immigration est que, souvent, les migrants et réfugiés ne sont que des chiffres dans des statistiques désincarnées. Ils n’ont ni visage, ni histoire. Le cinéaste Hisham Zaman aborde ce sujet de façon unique, lui-même ayant été réfugié. Son film Un jour heureux, récemment sorti, nous plonge dans la vie de trois adolescents bloqués dans un centre de réfugiés en Norvège. Une représentation poignante Le récit suit Hamid, Aras et Ismail, trois adolescents de 17 ans, alors qu’ils planifient leur évasion à travers des montagnes enneigées. Zaman souligne l’impact de la neige sur l’humanité, créant une dichotomie entre la beauté des paysages et la solitude des personnages. Ce décor devient le reflet de leur état d’esprit, plongeant le spectateur dans un mélange de mélancolie et de poésie. L’ironie du "jour heureux" Le film tire son titre de la célébration du 18ème anniversaire, qui symbolise une transition tragique pour ces jeunes. Alors que d’autres attendent ce jour avec impatience, pour eux, c’est un saut vers l’inconnu. Zaman explique que même une fête, avec des gâteaux et de la musique, ne peut masquer la dure réalité : l’imminente expulsion. Un humour entre les lignes Zaman parvient à équilibrer une atmosphère humoristique avec la gravité de la situation, montrant comment l’humour peut émerger même dans les moments les plus sombres. Les protagonistes sont des adolescents, pleins de vie et d’espoir, malgré la menace constante de devoir retourner dans un pays qu’ils cherchent à fuir. Cette authenticité permet une connexion poignante avec le public. L’amour au cœur de la lutte L’arrivée d’Aida, une autre jeune réfugiée, bouleverse la dynamique entre les garçons ; elle apporte de l’espoir mais aussi des tensions. Cela met en lumière comment, malgré des circonstances désastreuses, l’amour et l’amitié persistent et évoluent. Une humanisation nécessaire Zaman a choisi de travailler avec des acteurs non professionnels pour renforcer le réalisme de l’histoire. Cette décision vise à humaniser les personnages et à leur donner vie sous un nouvel éclairage. En rendant ces jeunes visibles, Zaman espère susciter une conscience sociale qui dépasse la simple lecture des statistiques. Vous pourriez être interessé par Le maire contacte les descendants de Martín Cañuelo pour soutenir la réouverture des cinémas d’été 2 février 2024 Pourquoi le film ‘Padres’ de Bohollo va vous captiver 27 janvier 2025 Conclusion Un jour heureux ne vise pas seulement à raconter une histoire de réfugiés ; il cherche à réveiller nos consciences sur les vérités humaines derrière les chiffres. Zaman nous rappelle l’importance d’une empathie collective pour améliorer le sort de ceux qui vivent en attente d’un avenir incertain. media : Diario Córdoba – ‘Un día feliz’, la cinta de Hisham Zaman que narra la historia de Hamid, Aras e Ismail, refugiados en Noruega. / FILMIN source : Diario Córdoba – Hisham Zaman, exrefugiado y director de ‘Un día feliz’: « Para los adolescentes cuya solicitud de residencia ha sido rechazada, la llegada de su 18 cumpleaños es cualquier cosa menos alegre » Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Un essai primé sur la perte de narration chez l’individu postmoderne entrée suivante Le TSJA rejette le recours de Carlos Aladro contre son licenciement A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? La poésie... 22 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais vécu ainsi: la dehesa... 22 octobre 2025 Récit inédit: comment la Toussaint se raconte en... 21 octobre 2025 Ils tirent leur révérence : comment Medina Azahara... 20 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: dormir (ou... 20 octobre 2025 Vu de l’intérieur: Paco Montalvo électrise 150 musiciens... 19 octobre 2025 Reporté mais mieux placé: pourquoi le concert de... 18 octobre 2025 Pourquoi tout le monde en parle: La Noche... 18 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : les ‘Cordovas’... 18 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout : Medina... 17 octobre 2025