Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 53 Écrire à quatre mains : un défi littéraire fascinant Écrire un livre à quatre mains est un exercice délicat, semblable à une interview simultanée entre deux êtres aussi différents que fascinants : l’écrivain Juan José Millás et le paléontologue Juan Luis Arsuaga. Ces deux esprits brillants ont collaboré pendant cinq ans, donnant naissance à une oeuvre commune qui fusionne littérature et science. Leur dernier ouvrage, présenté lors de l’événement Cosmopoética, explore des thèmes universels à travers le prisme de deux perspectives convergentes. Un divorce amicable et une collaboration créative Lors de leur rencontre avec la presse, Arsuaga et Millás ont plaisanté sur leur relation professionnelle, qualifiant leur séparation de "définitive", mais amicale. Arsuaga a souligné l’importance de maintenir une distance respectueuse pour éviter le désastre créatif. Ce dialogue spirituel entre un scientifique et un écrivain met en avant non seulement la complémentarité de leurs approches mais aussi leur profonde admiration mutuelle. La poésie au service de la science Dans leurs ouvrages, la poésie n’est jamais absente, même si la naturalité des citations est leur priorité. L’interaction entre texte scientifique et références littéraires se fait avec une aisance qui permet au lecteur d’explorer des questions profondes sur la condition humaine. De Proust à Borges, leur prose cherche avant tout à captiver, sans prétention. Dieu et la nature humaine : une réflexion nécessaire Bien qu’ils se considèrent tous deux comme athées, leur livre aborde inévitablement la question de Dieu. Arsuaga rappelle que comprendre l’esprit humain nécessite de se pencher sur les croyances religieuses qui nous définissent en tant qu’espèce. L’étude de la religion devient essentielle pour saisir la dualité de notre nature, à la fois rationnelle et créative. Des souvenirs : essence de l’identité humaine La discussion a également porté sur la nature des souvenirs dans la constitution de notre identité. Arsuaga a utilisé une référence à Borges pour souligner que si l’on perd la mémoire, on perd aussi une part fondamentale de soi. En explorant les relations entre pensée, mémoire et humanité, ils offrent une perspective fascinante qui enrichit notre compréhension de qui nous sommes. En somme, l’œuvre collaborative de Millás et Arsuaga, au-delà d’être un simple livre, est une exploration des profondeurs de la psyché humaine et des relations qui unissent science et littérature. Pour en savoir plus sur ce dialogue inchangé, restez à l’écoute des prochaines publications ! Vous pourriez être interessé par Visites théâtralisées pour faire découvrir les bibliothèques municipales aux scolaires de Córdoba 23 août 2024 Concert de musique de la Semaine Sainte dans le Patio des Orangers de la Mosquée-Cathédrale 19 février 2024 source : Diario Córdoba – Arsuaga y Millás: «No se puede hablar de la mente humana y el cerebro sin hablar de Dios» Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Coque Malla : Réflexions sur l’Art et le Public en Concert entrée suivante Quand la lumière est superflue : Guide essentiel A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? La poésie... 22 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais vécu ainsi: la dehesa... 22 octobre 2025 Récit inédit: comment la Toussaint se raconte en... 21 octobre 2025 Ils tirent leur révérence : comment Medina Azahara... 20 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: dormir (ou... 20 octobre 2025 Vu de l’intérieur: Paco Montalvo électrise 150 musiciens... 19 octobre 2025 Reporté mais mieux placé: pourquoi le concert de... 18 octobre 2025 Pourquoi tout le monde en parle: La Noche... 18 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : les ‘Cordovas’... 18 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout : Medina... 17 octobre 2025